Les avocats de la prévenue Yamina-Nouria-Zerhouni, ancienne wali de Boumerdès firent un véritable tabac pour ce qui est de la justesse de cette composition pénale! Ils allèrent jusqu'à rappeler les hauts faits d'armes de son regretté papa qui a toujours servi, comme sa fille Yamina-Noria, le pays: «37 ans de service, d'abnégation, en offrant le meilleur d'elle-même, pour se retrouver inculpée; jugée, condamnée à une peine d'emprisonnement ferme de 5 ans! Puis, elle fut rejugée à la cour d'Alger et condamnée à une peine inférieure, ferme, de 3 ans. Heureusement, pour la «condamnée, la Cour suprême a effacé du revers de la main, le premier verdict prononcé de la cour d'Alger. La chambre de la «suprême» avait estimé qu'il y a eu des fautes de procédures, criardes et inacceptables! «Cela voulait signifier que Yamina-Noria Zerhouni était blanche comme neige, en ce mois de janvier 2021, et donc n'avait rien à faire ici!» diront, presqu'en choeur, les trois plaideurs de la prévenue, avant de quitter aussitôt, la cour, Le Ruisseau et Alger, une fois les admirables interventions en faveur de Yamina-Noria Zerhouni, achevées, et en apothéose, svp! Puis Douniazed Guellati, la présidente de la composition correctionnelle d'Alger, décida de la pause-déjeuner, juste de quoi récupérer sur les plans physique et moral. Zerhouni, elle, n'avait pas encore faim, le «plat» servi par l'inculpation, l'ayant rassasiée, du fond de la gorge, aux fins fonds de l'estomac, frappée de plein fouet par les poursuites des éléments de la police judiciaire! À la reprise, la composition correctionnelle d'Alger,a dû lever l'audience après l'impossibilité de connexion avec les prisons où se trouvent les détenus poursuivis. Mostafa, le brave d'audience greffier, s'en occupera avec les services de l'informatique, qui arriveront à redresser ce raté! C'est ainsi, qu'en cette journée historique du 14 janvier 2021, Zerhouni a laissé derrière elle, son ex-poste de wali, les affreuses poursuites, les trois pénibles comparutions, les mises en examen et les verdicts, et la relaxe, pour l'ultime, enfin, «tout oublier, vingt mois après, se plongeant désormais, dans la seule lecture!» affirmeront des amis.