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Les atouts économiques de l'Algérie
Adhésion aux Brics
Publié dans L'Expression le 13 - 11 - 2022

La décision de l'Algérie de rejoindre le bloc de marchés émergents Brics, dans cette conjoncture de géopolitique majeure précise, obéit à des considérations autant économiques que politiques. En droite ligne avec les fondements qui ont prévalu à la naissance de cette alliance politico-économique des pays émergents, l'adhésion de l'Algérie participe de cette volonté des dirigeants du pays d'arrimer l'économie nationale, en pleine croissance, aux économies émergentes des pays de ce bloc de marchés ambitieux. Avec 16% du commerce mondial, 24% du PIB mondial et plus de 40% de la population mondiale, les Brics offrent à l'Algérie des opportunités importantes à différents échelons.
Il s'agit, avant tout, des vastes marchés domestiques avec des perspectives d'échanges et de partages à la hauteur des ambitions des pays en voie de développement. Les Brics c'est aussi «des richesses en ressources naturelles et humaines et un énorme potentiel de développement avec de brillantes perspectives grâce à la coordination des politiques». L'Algérie pourrait également disposer des expertises des pays comme la Chine, la Russie ou l'Inde pour accroître son avancée technologique et numérique. Sur le plan financier, l'Algérie pourrait avoir recours aux services de la Banque de développement des Brics, totalement indépendante des institutions financières occidentales, telles que le Fonds monétaire international ou encore la Banque mondiale. Sur le plan économique, l'Algérie pourrait profiter des investissements directs étrangers IDE des pays du Brics pour des projets de développement. De facto, l'Algérie bénéficie d'un soutien indirect des pays membres des Brics. Tel le cas de la Russie et de la Chine qui développent avec l'Algérie des relations bilatérales historiques et exceptionnelles. La Chine, à titre d'exemple, a témoigné d'un engagement important aux côtés de l'Algérie dans la gestion économique de la pandémie de Covid-19. Mais d'aucuns s'interrogent sur la capacité de l'Algérie à intégrer ce groupe des plus fortes économies du monde. Se basant sur les chiffres communiqués par la Banque mondiale pour les dix dernières années, la croissance économique annuelle de l'Algérie comparée à celle de l'Afrique du Sud 1,4% et le Brésil 1%, est de 2,2%. En revanche, la croissance économique de la Chine, de l'Inde et de la Russie sont, respectivement, de 7%, 6,5% et 2,8%. Pour ce qui est de l'indice du développement humain (IDH), l'Algérie dispose d'un taux de 0,748, élevé de celui de l'Inde, selon les Nations unies, «et est égal à l'indice de la Chine, du Brésil et de l'Afrique du Sud... Seul l'indice de la Russie est supérieur à celui de l'Algérie». S'agissant du PIB des habitants, celui de l'Algérie évalué à 3800 dollars, représente le double du PIB des habitants de l'Inde. Selon les indicateurs des Nations unies «le PIB par habitant de l'Algérie enregistrera une augmentation significative d'ici la fin de 2022 pour atteindre 4700 dollars, contre 3500 dollars au Maroc, 4350 dollars en Tunisie et 3170 dollars en Egypte». Avec des indicateurs macro-économiques au vert, l'Algérie dispose d'atouts considérables pour conforter son adhésion au groupe des pays à économies émergentes. Avec une dette extérieure égale à zéro, qui préserve la souveraineté de la décision politique du pays, et des réserves de change qui dépasseront les 100 milliards de dollars en 2023, selon les premières estimations, avec des recettes extérieures qui dépasseront les 60 milliards de dollars cette année, dont environ 7 milliards de dollars enregistrés hors secteur des hydrocarbures, l'Algérie représente un atout majeur pour les Brics. Sans compter les perspectives qu'offre le marché des investissements, notamment dans les domaines des mines et des hydrocarbures. Il y a lieu de rappeler, également, que le budget alloué par la loi de finances (LFC) 2023 renseigne sur cette tendance à l'investissement qui constitue un signal fort, quant à cette résolution catégorique d'aller vers un financement à outrance des secteurs et programmes générateurs de richesses, de valeurs ajoutées et de postes d'emploi. Selon des prévisions des organismes onusiens, le produit intérieur brut (PIB) dépassera les 190 milliards de dollars en 2023, contre 144,92 milliards de dollars en 2020. Un indice concordant et tangible de l'amélioration de l'état général du pays.

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