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Echec annoncé sur le front diplomatique
FORCE MULTINATIONALE
Publié dans L'Expression le 03 - 08 - 2006


La solution diplomatique envisagée par le triumvirat USA-Israël-Grande-Bretagne est isolée sur le plan international par les coups de boutoir de la diplomatie française qui s'est fait des alliés sur le Vieux continent et dans la région concernée directement par le conflit. Tout est conditionné par une déclaration de fin des hostilités. Un cessez-le-feu est-il possible dans les prochains jours? Oui, selon les chefs de la diplomatie égyptienne et jordanienne en visite, hier, à Beyrouth. Les deux capitales arabes qui se sont distinguées, jusque-là, par une attitude passive pour ne pas dire consentante à l'égard de l'agression israélienne contre le Sud-Liban, sous la pression américaine, ont dépêché leurs ministres des Affaires étrangères pour faire savoir au président libanais «qu'il y aura d'ici 48 heures un appel du conseil de sécurité de l'ONU à un cessez-le-feu». «C'est une demande arabe et internationale», a affirmé le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit. Imité par son homologue jordanien qui a émis le même souhait en déclarant «qu'il y a une possibilité d'arriver à un cessez-le-feu dans les prochains jours». Cette sortie diplomatique des deux pays arabes présents à la réunion de Rome aux côtés de l'Arabie Saoudite, invités par les USA à collaborer pour une solution à l'américaine, expriment la nouvelle orientation à donner au conflit, choisie par les décideurs de cette guerre imposée aux Libanais. La solution diplomatique commence à prendre le dessus sur l'option militaire initialement prévue par le triumvirat, USA-Israël-Grande-Bretagne, qui ont tablé sur une guerre éclair pour écraser les troupes de Hassan Nasrallah et nettoyer le Sud-Liban bras armé du Hezbollah. Vingt-deux jours de bombardements et une multitude d'incursions terrestres n'ont pas suffi à l'armée israélienne pour mettre à genoux un adversaire qui s'est avéré résistant, endurant, rusé et insaisissable. Mis sous blocus maritime, aérien et terrestre le Sud-Liban est resté tel un os dans la gorge d'Israël qui a tenté de manger le gâteau libanais. Pour ce faire, le ministre israélien de la Justice, Haïm Ramon, pense que «l'offensive en cours au Liban se poursuivra jusqu'à la fin de la semaine prochaine». Suggérant à tout le monde de «faire preuve de détermination et de patience et de laisser à l'armée le soin de terminer le travail». L'agression, qui a déjà fait plus de 830 victimes civiles innocentes et remis à genoux un pays déjà dévasté à deux reprises en 1982 et 1996, va encore durer dans le temps. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert l'a annoncé, hier, «l'offensive militaire contre le Hezbollah se poursuivrait jusqu'au déploiement d'une force internationale». Mais de quelle force s'agit-il? Là est toute la problématique de l'issue diplomatique de ce conflit. Les USA, un des membres permanents du Conseil de sécurité, font le pressing pour imposer, comme le souhaitent les israéliens, «une force agissante» car Ehud Olmert a clairement signifié dans sa déclaration d'hier: «La campagne continue et sa durée dépend beaucoup de la nature de la résolution de l'ONU». Par force agissante, Israël entend les troupes de l'Otan dirigées par le commandement américain. Soit des forces alliées qui pourraient être utilisées comme bouclier ou même supplétifs contre le Hezbollah et peut-être plus des forces d'appoint pour une offensive généralisée dans la région pour asseoir définitivement les bases du projet cher aux Américains, à savoir, le fameux Grand Moyen-Orient sorti tout droit de l'imaginaire de George Bush. Tout l'enjeu est bien là. Israël l'a bien compris en faisant de cette guerre une question de survie. Le Premier ministre israélien dévoile une des facettes de cette stratégie en déclarant ce qui suit: «Si, comme nous l'espérons, la force internationale est composée d'unités de combat, nous serons en mesure de cesser le feu quand cette force internationale sera déployée au sol au Liban-Sud». La condition posée est lourde de conséquences. Cette option est combattue par plusieurs fronts dont celui constitué par la France, autre membre permanent du Conseil de sécurité qui subordonne tout envoi des troupes onusiennes, la France ne parle même pas des forces de l'Otan, à une déclaration commune de cessez-le-feu. Cette thèse est défendue bec et ongles par Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères. Réagissant à la proposition faite pour une réunion, lundi prochain, selon les responsables de l'ONU, à laquelle une quarantaine de pays contributeurs potentiels à «la force internationale» envisagée au Liban devraient participer, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères a estimé «que les conditions pour le déploiement de cette force ne sont pas réunies et donc que cette session est toujours prématurée». Cette attitude commence à faire des émules en Europe puisque la Belgique s'est déclarée «prête à participer à une force d'interposition des Nations unies au Liban après cessation immédiate des hostilités».

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