Avec les deux derniers résultats de l'EN, Djamel Belmadi, le coach national, peut travailler plus tranquillement désormais jusqu'au prochain acte du calendrier «dates-FIFA». Nous espérons vivement prendre un «bain de YouTube» sans crainte d'être éclaboussé par les faux prophètes du ballon rond national. Les autoproclamés champions de tout, et de rien, peuvent à loisir s'intéresser aux autres nations de foot, sans trop essayer d'égratigner, les dirigeants actuels et passés de notre foot local, et de nos internationaux qui nagent en eaux calmes, malgré les mille et une critiques émanant d'adversaires «frères, amis, et même, adversaires, ennemis». Nous avons toujours ignoré les visées exactes de ces critiqueurs du dimanche. Ils sont là, en embuscade, à la chasse aux poux, des poux qui n'existent que dans leur subconscient. Nous avons alors des exemples frappants de joueurs qui ont tenu le coup, malgré les sifflets envoyés via les réseaux sociaux, et, dans la foulée, le million de «fessées» distribuées. Prenons le cas unique d'Aïssa Mandi, ce talent joueur courageux, combatif, rendant coup pour coup, vigilant, prêt à rendre les plus grands des services à ses coéquipiers, en danger, restant de marbre, après le déluge de critiques relevées après chaque match. Tendez -lui un micro, en fin de match, il ne vous parlera, que de la partie qu'il vient de disputer, âprement. À le voir s'exprimer, on a l'impression, que nous avons devant nous, un ouvrier satisfait de sa rude journée. Un véritable pro, au sang-froid de lézard vert, que ce beau, discret, effacé dans la vie courante, mais habile sur les terrains de foot, Aïssa Mandi. Et ce joueur est là depuis plus d'une dizaine d'années, sans compter qu'il en a encore pour beaucoup plus de rendement, à étaler sous les yeux d'un public qui en veut toujours plus. Qu'Allah le préserve, ainsi que ses coéquipiers, pour leurs familles, et bien sûr, l'Algérie, qui a tant besoin de ces francs et solides athlètes. Alors les «troubadours» et autres managers autoproclamés, des plateaux -TV peuvent raconter n'importe quoi, ils ne réussiront jamais à le faire reculer de sa mission première: Aïssa est le plus populaire joueur de sa génération, il aide au maximum l'EN de «Tamourth» à se hisser le plus haut possible. Ce qui fait plaisir, c'est qu'il pourra un de ces jours, s'en aller, en laissant derrière lui un autre jeune talent pur: nous pensons à cette véritable pépite, Ramiz-Larbi Zerrouki, ce «Hollandais» comme dirait «le meilleur et le plus populaire joueur de sa génération» un vieil international qui prend des libertés un peu trop libres, qui finissent par agacer. Nous arrêtons là, nos «critiques» à l'encontre de l'ancienne «vedette» du temple du 5 -Juillet d'El Biar (Alger), sans omettre de rappeler l'incroyable gratuite indifférence, que ce vieillard ressent pour Belmadi, à telle enseigne qu'il n'a jamais voulu nommer, durant les quatre heures de l'émission, le coach national, qui aurait pu, ô comble de jalousie maladive, être son fils cadet! Il n'y a pas que cela. Dans le domaine de critiques gratuites, relevons les «crachats» lancés, à partir de certains malfaisants plateaux TV, en direction de ce brave Djamel Belmadi, par de pseudo-internationaux qui n'ont derrière eux, aucun titre africain fut-il. Ces «disséqueurs de zéro centime» autoproclamés comme, Allah nous en préserve, «grands annalistes, fins commentateurs, utiles conseillers, des personnes aux profondes visions», sont normalement indésirables sur les plateaux, dressés, justement pour éduquer, et non aveugler le téléspectateur. Des audiences nocturnes de quatre heures, où l'on ne peut suivre que des ronronnements, des insultes, dénigrements gratuits, des défis incroyables et des «vaillances», des années 70/80. En un mot, comme en dix, ces étranges «mouhalilines» sont pour la plupart, d'entre eux, des gars venus, ou qui viennent, se venger du destin qui avait fait d'eux, d'éternels remplaçants pour la simple raison qu'ils n'arrivaient pas à la cheville gauche du joueur international-cadre de l'époque. Heureusement, qu'ils prennent tout de même la précaution de ne pas dénigrer les joueurs disparus, ou très malades. Quelle est l'utilité d'un ancien joueur, le visage «strié» de profonds, et moches sillons, nés par l'impitoyable avancée d'un âge, qui ne peut en aucun cas, être caché, qui vient parler d'un vieil exploit réalisé en 1976, que tous ont oublié? On ne s'invite pas à une réunion entre d'anciens sportifs pour fustiger un jeune entraîneur du pays, qui travaille toute l'année en vue, d'apporter le plus attendu des supporters, des gars bien de chez nous, qu'ils soient ici, ou au Québec, à la Seine-St Denis, à Tunis ou a Antalya. Nous ne cesserons de rappeler à tous que le foot est un sport roi, certes, mais qui reste du sport, tout simplement. Mais, il ne faut pas oublier que cette discipline, est aussi et surtout un moyen rassembleur entre les peuples, car ces derniers n'ont qu'un seul but: se rassembler autour de projets sains et motivants pour une meilleure vie, ainsi que celle de leurs enfants. Quant aux affairistes de tous bords, il leur est vivement conseillé de rester sur la touche, le temps que le match prenne fin, et qu'importe le résultat. Fasse Allah que le football national connaisse de gros progrès, et que nos poussins soient les futurs «Fennecs» partis à la chasse aux titres mondiaux, et non à celle des «poux»!