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«La mort n'est pas l'apanage des Etats-Unis»
ENTRETIEN AVEC LE REALISATEUR AMINE KAIS
Publié dans L'Expression le 16 - 08 - 2006

Auteur, réalisateur et producteur de Assarouf, Amine Kaïs nous dévoile les arcanes de sa dernière oeuvre cinématographique en préparation et de son prochain documentaire sur son grand-père.
Après le téléfilm, Les rues d'Alger, Amine Kaïs revient tout doucement mais sûrement avec un nouveau projet de film, un long métrage intitulé Assarouf qui prend racine suite aux événements du World Trade Center. S'inscrivant dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», Assarouf, un thriller psychologique, relie deux destins par le biais d'une mémoire invoquée et un espace temps d'une actualité à la fois brûlante mais universelle des USA à l'Algérie. Les fils de l'histoire sont remontés pour se croiser
L'Expression: Que devient Amine Kaïs depuis le téléfilm Les rues d'Alger?
Amine Kaïs: Je suis en préparation d'un long métrage intitulé Assarouf, qui veut dire le pardon en tergui. C'est un titre de l'album de Othmane Bali dont j'ai repris le titre. A ce propos, j'ai pu accrocher un grand acteur international qui a joué dans une cinquantaine de films. Il est à son 58e long métrage en ce moment avec Five fingers (cinq doigts). Il s'agit de Saïd Tagmaoui.
C'est la première fois qu'il a un projet de deux mois. Le film est un thriller, du genre suspense. Il a une dimension internationale. C'est ce que j'ai écrit durant une année. Une manière de faire connaître l'Algérie sur le plan international, vu qu'il y a ce grand acteur.
Cela commence avec l'attentat du 11 septembre contre les deux tours du World Trade Center. C'est l'histoire d'une fille qui perd ses deux parents, américano-algériens. A un moment donné, on retrouve un testament et on découvre qu'elle a un grand-père en Algérie qu'elle ne connaît pas. Elle va être amenée à rejoindre son unique et dernier parent. C'est un ancien vétéran de la guerre d'Algérie, M.Rahal. C'est quelqu'un qui va la prendre en charge. Tout est nouveau pour lui. Ce vieil homme a tout perdu. Il découvre avec surprise qu'il a une petite-fille qu'il ne connaît pas et qui est Américaine, Algérienne aussi. Ils vont commencer à apprendre à s'aimer puisqu'ils ne se connaissent pas.
Ils sont étrangers l'un à l'autre, même s'ils ont un lien de parenté. Par la suite, en parallèle, il y a une autre histoire qui va rejoindre celle-ci avec laquelle des événements vont se rejoindre.
Pourquoi cette référence à l'attentat du 11 septembre?
Ce clin d'oeil au 11 septembre, je voulais le faire, pour montrer tout simplement sur le plan universel que la mort n'est pas spécifique aux Etats-Unis.
Si on prenait les pays arabes, il y a toujours eu des problèmes de mortalité entre guerres, conflits, etc.
Indépendamment de la politique américaine, le peuple a été confronté à une autre vision du monde.
Il a commencé à se rendre compte qu'il n'était pas intouchable.
C'est juste une façon de montrer que la mort est partout, rien d'ostentatoire. Que le destin de cette fille va être tragique à un moment donné. Cette date n'est qu'un fil conducteur, elle démarre le 11 septembre comme elle aurait pu démarrer en Afghanistan.
J'ai joué sur une authenticité. Par rapport au testament sur le plan social aux Etats-Unis, quand tu perds tes parents sans qu'il y ait un testament, le gouvernement prend en charge l'enfant, le place dans des foyers d'accueil.
C'est un destin terrible parce que l'enfant peut être ballotté d'une famille à une autre pendant des années. J'avais envie d'attaquer cet aspect social.
En même temps faire ramener cette fille dans un pays qu'elle ne connaît pas. Je voulais établir un pont entre l'Amérique et l'Algérie. Dans le World Trade Center, il y avait énormément d'étrangers, des gens de différentes nationalités.
Où en êtes-vous avec la préparation de ce film?
On est à 70%. Je suis mieux organisé que pour le téléfilm Les rues d'Alger. Je suis d'abord producteur de Assarouf, auteur, réalisateur et producteur exécutif aussi.
Le film a bénéficié de l'aide du ministère de la Culture avec le Fdatic, dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et l'Onda.
Il y a aussi les aides comme celles de Sonatrach, Naftal, le Hilton, Ford, Elsecom, qui sont des sponsors potentiels.
On croit savoir qu'il existe un autre projet en perspective. Un documentaire sur la vie de votre grand-père. Où en êtes-vous?
Le documentaire sur mon grand-père, sera fin prêt le 1er novembre 2006.


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