Les projets de développement de la ville d'Alger, notamment dans le secteur de l'hydraulique et des travaux publics, ne sont pas gelés a annoncé le wali d'Alger, Mohamed Abdenour Rabehi, à l'issue des travaux de la session extraordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW). On apprend, également, que la capitale a bénéficié d'un certain, nombre de programmes et d'opérations qui sont à même d'améliorer le quotidien des populations à différents niveaux d'activités, dont un programme d'aménagement de la baie d'Alger. Tout d'abord, en matière de préparatifs au titre de la saison estivale, il a été annoncé une accélération au niveau des opérations lancées, notamment pour ce qui est de la réalisation de 4876 opérations consistant à porter des toilettages et nettoyages des plages, à travers la mobilisation de 360 agents d'entretien. D'autres opérations de réaménagement de plages visant à améliorer et à faciliter l'accès des personnes aux besoins spécifiques, via le projet de plage pour tous «Handi Plage», ont été également menées par les services compétents. L'alimentation en eau potable (AEP) devra connaître des améliorations, annoncent les services de la wilaya d'Alger, notamment à travers le renforcement des sept stations de dessalement d'eau, par la mise en service de «nouvelles stations, dont celle de Fouka 2 et la station de Corso devant alimenter la capitale à hauteur de 80.000 mètres cubes/jour», note-t-on encore. Actuellement, les volumes d'AEP desservant la capitale varient, selon les zones, notamment «40% de la population qui sont alimentés quotidiennement et 60% par le système de distribution un jour sur deux». Selon les bases de données du secteur de l'hydraulique, les parts de l'AEP proviennent à hauteur de «38% à partir des eaux souterraines, 17% (barrages) et 45% à partir des sept stations de dessalement d'eau...». Côté sports, les infrastructures de la wilaya d'Alger devront être consolidées avec le lancement d'opérations pour des travaux de réalisation de cinq piscines semi-olympiques, situées à Gue de Constantine, Sidi Moussa, Beni Messous, Les Eucalyptus et Bentalha. L'opération porte, également, sur le renouvellement de l'éclairage du stade du 20 Août 1955, ainsi que la réalisation de 29 espaces de jeu au profit des habitants de différents quartiers et zones. Les services de la wilaya annoncent, d'autre part, des opérations de réaménagement de plusieurs salles de sports, sans compter la réalisation et l'aménagement d'espaces spéciaux. Il est, également, prévu, dans le cadre de ce plan de réaménagement urbain, les espaces verts bénéficieront de l'acquisition et de «la plantation de 80.000 arbres sur les abords des autoroutes, et de 220.000 arbustes à planter au niveau de la barrière de sable du milieu de l'autoroute Est, et l'achat de 1100 palmiers». Dans le cadre de l'aménagement de l'oued Ouchayah, et les procédures afférentes à l'assainissement de oued El Harrach et la protection du lac de Réghaïa de la pollution, ainsi que l'accélération de la cadence des travaux au niveau de l'oued Beni Messous, à El Hamiz et à Réghaïa, les autorités locales annoncent «la prise en charge des habitations aux abords d'oued Hamiz, à travers le relogement des habitants des constructions anarchiques ou l'examen des dossiers des propriétaires de la région». Le wali d'Alger a, par ailleurs, annoncé l'entrée en service, dans un futur proche, d'infrastructures sanitaires programmées à l'échelle de la wilaya. Il s'agit de «la réalisation en cours de trois hôpitaux de 120 lits dans les communes de Baraki, Aïn Benian et Reghaïa, en sus du projet de maternité de 60 lits à Réghaïa et de l'hôpital des grands brûlés à Zéralda». Le wali a également annoncé la récupération de 20 assiettes foncières totalisant une superficie globale de 9 hectares, qui est exploitée pour la réalisation de projets d'utilité publique. Le secteur devra se renforcer avec la réalisation d'un collège au niveau de la commune de Bachdjerrah et d'un lycée à Bordj El Bahri. Il va sans dire que les autorités fournissent des efforts appréciables dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Néanmoins, des insuffisances et non des moindres persistent encore, impliquant différents échelons de responsabilité. Pour ce qui est du cadre de vie général, en matière de salubrité, d'hygiène, de réfection du réseau routier catastrophique, de ramassage et de collecte des ordures, l'amélioration des moyens de transport public, etc... Beaucoup reste et peut mieux faire, même. Le cas des Sablettes, devenue un cadre lugubre et significatif du degré de laisser-aller, est un exemple édifiant en la matière.