Près de 40.000 supporters, une chaleur qui flirte avec les 42, voire 43° sur le terrain, c'est le degré de déception développé, une réaction souvent à fleur de peau au niveau des fans venus défier cette chaleur. Le jeu espère, préconise, promet et surtout de reprendre les commandes rien de tout ça. L'O. Akbou campé sur la défensive avec des pointes de contre-attaques dangereuses, a su faire briser les attaques, malgré les contre-attaques éclatantes sur le périmètre de la vérité adversaire. Et pour augmenter le volume de la nervosité, le gardien des visiteurs ne trouva mieux que de faire gagner du temps en imaginant des crampes. Pour empêcher les gardiens de but de perdre du temps en conservant le ballon trop longtemps, des lois existent. L'IFAB a introduit cette année 2025 une nouvelle règle : un gardien dispose de huit secondes maximum pour relâcher le ballon. S'il dépasse ce délai, un corner est accordé à l'équipe adverse. Cette règle remplace l'ancienne, qui prévoyait un coup franc indirect, ce qui est rarement appliqué par les arbitres, c'est ce qui s'est passé ce samedi à Tizi-Ouzou lors de la rencontre de la 3e journée de Ligue 1, JSK-OA, ou l'arbitre ne devenait pas la force des choses, presque un complice de l'ignorance de ces règles. La VAR a toujours le dernier mot sur le terrain Le penalty refusé au profit de la JSK est, aux yeux des milliers de supporters présents, valable. Ils se sont interrogés, pourquoi l'arbitre n'a-t-il pas consulté l'écran situé en bord de terrain, appelé Zone d'Examen de l'Arbitre, pour visionner de lui-même les images et prendre sa décision finale ? L'arbitre central étant le seul décisionnaire final, il peut avoir une interprétation différente de l'image ou privilégier le jeu, par exemple dans certains cas d'interprétation subjective ou lorsque la VAR n'a pas vu l'action, sachant qu' il peut y avoir des problèmes de communication entre les arbitres ou une mauvaise utilisation du système, mais en théorie, la VAR a toujours le dernier mot sur le terrain. Ces gestes ou des attitudes qui énervent Des comportements qui gâchent tous les spectacles. La réaction de ce supporter à la pause-café lors du match JSK – OA est significative, explique ce que ces supporters qui ont défié la chaleur et les conditions souvent très difficile de transport, de et vers le stade. «Généralement, un gardien qui prend trop de temps à dégager est souvent sanctionné d'un jaune. Mais s'il recommence, l'arbitre n'osera jamais dégainer son rouge. Alors, quoi faire ?». Un troisième supporter, profitant de la pause citron, s'attable à la buvette et en discutant avec un fan de l'équipe adverse disait «Ça sert à faire perdre du temps, à ralentir le temps fort de l'équipe adverse et pour que les coéquipiers reprennent leur souffle. Et aussi prendre son temps pour ne pas foirer son dégagement, ce qui peut arriver quand on veut aller trop vite. Ça m'agace quand il reste peu de temps et qu'on doit revenir au score, mais tous les gardiens font la même chose. Mais bon, c'est sanctionné d'un carton jaune par l'arbitre lorsqu'il juge que le gardien abuse de cette pratique, mais ensuite plus rien, il recommence…» C'est agaçant, surtout lorsque l'arbitre laisse faire D'autres faits se font remarquer lors des matchs. Dès que le joueur est touché, vite il est à terre, grignote quelques secondes du temps réglementaire pour se relever. D'un œil vicieux, il surveille la décision de l'arbitre, mais faite perdre du temps et bénéficier d'un coup franc, surtout lorsqu'il reste peu de temps et qu'on doit revenir au score. C'est le vis de plusieurs joueurs ou même des gardiens qui font la même chose. Pour un gardien, le gain de temps, c'est quelque chose qui se fait assez naturellement. «Après, quand tu es sur le banc de touche, c'est vrai que c'est agaçant, surtout lorsque l'arbitre laisse faire». Récemment, dans une interview un gardien d'un club étranger, reconnaissait «Même si ce n'est pas très fair-play, tout le monde le fait surtout qu'on sait très bien qu'en général, l'arbitre n'osera pas mettre le deuxième jaune pour en arriver au rouge. S'il y a un match de haut de tableau et qu'il y a un titre en jeu, je peux vous assurer que n'importe quel gardien essaiera de gagner du temps». Les supporters ressentent une tension générale et une frustration… Dans le football, il y a des actes qui privent les supporters de spectacle, comme à l'absence de fair-play de la part des joueurs et des équipes, tels que la tricherie, le non-respect des règles, la violence physique ou verbale, et le non-respect des adversaires et des arbitres. Ces comportements nuisent à l'intégrité du match et altèrent l'expérience des spectateurs qui recherchent un jeu respectueux et divertissant, tentative de tromper l'arbitre et obtenir un avantage (coup franc, penalty, carton jaune ou rouge pour l'adversaire) en se jetant au sol de manière exagéré sachant qu'il est sanctionné par des règles spécifiques du football. Même sans être directement affectés, les supporters peuvent ressentir une tension générale et une frustration face à un comportement anti-sportif, ce qui gâche l'expérience du spectacle. Pas un seul joueur n'ignore qu'une attitude anti-fair-play de la part des joueurs peut transformer un match de football en un spectacle désagréable pour les milliers de supporters présents. Combien sont-ils à être sanctionnés en ce début de saison ? La question mérite d'être posée. la Ligue de football professionnel sur son site ne fournit pas un tableau récapitulatif du nombre total de cartons jaunes distribués dans les championnats algériens, ce qui permettra aux médias, observateurs, professionnels et supporters de situer le niveau professionnel des joueurs.