L'anniversaire de la réélection du Président Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat à la tête de l'Etat a coïncidé avec la tenue de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) dont il a d'ailleurs présidée la cérémonie d'ouverture le 4 septembre, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal.L'IATF 2025 est le signe d'un succès diplomatique incontestable en Afrique, qui ne se limite pas à la dimension économique de l'événement. En effet, la riche expérience professionnelle et les qualités de leadership, adossées à la vision stratégique du président de la République et à sa fine connaissance des questions continentales et internationales, lui ont permis d'incarner véritablement les aspirations du continent à la paix, à l'unité et au développement durable. Sur le front des conflits, l'Algérie a réitéré son rejet de toute intervention militaire dans la région sahélo-saharienne, réaffirmant que les solutions politiques constituent la base du règlement des conflits et que « tous les Africains ont besoin d'une Commission forte, au regard de l'ampleur des défis auxquels le continent est confronté ». Dans le même contexte, le 38e Sommet annuel de l'Union africaine (UA) a été marqué par le renouvellement des instances dirigeantes de sa Commission, avec l'élection de l'ambassadrice d'Algérie à Addis-Abeba et sa Représentante permanente auprès de l'UA, Mme Selma Malika Haddadi, au poste de vice-présidente de la Commission de l'UA. Plus globalement, sous la conduite du président Tebboune, la diplomatie algérienne a continué de renforcer sa présence notable dans les fora internationaux et de réaffirmer son engagement à défendre les causes justes dans le monde, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie. L'Algérie a enregistré une présence notable et une adhésion effective aux efforts et démarches visant à atteindre les nobles objectifs de la Charte des Nations Unies, en œuvrant, sous la conduite du président de la République, à renforcer son rôle diplomatique constructif sur la scène internationale et sa présence dans ses différents espaces d'appartenance arabe, africaine et méditerranéenne, fidèle à ses principes ancrés fondés sur les valeurs de dialogue et de paix et rejetant l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, l'Algérie a contribué activement au traitement des questions soulevées en défendant les règles du droit international et les résolutions de la légalité internationale, en s'appuyant sur les instructions claires du président de la République, qui ont constitué la feuille de route du mandat de l'Algérie au sein de l'organe onusien. Cette feuille de route est composée de quatre axes principaux sur lesquels le président de la République a beaucoup insisté : « la nécessité pour l'Algérie de porter constamment la voix des pays arabes et africains au Conseil de sécurité » ; « la nécessité pour l'Algérie de consacrer son mandat au Conseil de sécurité à la défense des causes justes, en tête desquelles la cause palestinienne et la cause du Sahara occidental, en faisant respecter les règles de la légalité internationale » ; « la nécessité de faire en sorte que l'Algérie soit une force de proposition constructive contribuant à réduire les clivages et les divisions entre les membres permanents du Conseil de sécurité » ; « l'impératif de défendre les règles du droit international et les résolutions de la légalité internationale dans toutes les démarches de l'Algérie au sein du Conseil de sécurité et de réhabiliter l'Organisation des Nations Unies dans son rôle vital dans le règlement des conflits par des moyens pacifiques et négociés ». Au plan interne, l'Algérie a réuni toutes les conditions nécessaires à l'ancrage d'une véritable démocratie pluraliste, loin de tout tapage ou folklore médiatique, dans la perspective de l'objectif escompté : « une Algérie victorieuse sur tous les plans ». Ce faisant, l'Algérie a conforté son indépendance politique et économique, tout en consolidant son édifice institutionnel fondé sur la citoyenneté, la démocratie participative et l'Etat de droit, et ce, grâce à l'instauration d'un nouveau modèle de pratique politique reposant sur l'intégrité dans l'action, la rigueur dans la gestion, l'esprit d'initiative et le travail de terrain. Un modèle visant à asseoir un mode de gouvernance axé sur la décentralisation, l'équité en matière de développement, la promotion des services publics et l'amélioration des conditions de vie des citoyens.