La wilaya d'Oran sort de son silence et dément catégoriquement toute forme d'interférence et d'ingérence de ses services ou encore du wali d'Oran dans la gestion des affaires du club phare de l'ouest de l'Oranie, le MC Oran. Dans un communiqué, la collectivité fait savoir que «contrairement à ce qui a été diffusé sur les réseaux sociaux, le wali d'Oran, Saïd Sayoud, n'a pas les prérogatives pour désigner des entraîneurs ni recruter des joueurs». Avec cette sortie, la wilaya d'Oran coupe l'herbe sous les pieds des «colporteurs» de ces informations faisant état «d'interventionnisme», par le truchement du wali dans la décision revenant de droit exclusivement à la direction du club. La même source explique que «ces prérogatives relèvent de l'apanage exclusif de l'entreprise Hyproc». Si la wilaya d'Oran s'en lave les mains de ces informations qui circulent ces derniers comme une traînée de poudre et se répand un peu partout dans le milieu sportif local, elle confirme par-là même et de manière explicite que l'ancienne page est désormais tournée, tout en se projetant vers l'avenir. Autrement dit, l'arrivée de l'entreprise Hyproc de ce club est indéniablement officielle, stoppant ainsi ces «rumeurs» faisant état d'un certain scepticisme ou encore de la frilosité de la relation Hyproc-MC Oran. D'ailleurs, le wali d'Oran a, en marge de la rencontre l'ayant regroupé dimanche avec les membres du bureau exécutif du Club amateur, fait état de cette heureuse mesure en annonçant, sans juger utile de s'étaler ni avancer une quelconque date préalable, l'arrivée de la société Hyproc. Provisoire Dans ce sillage, il a même convié les membres à prendre la relève à titre provisoire en assurant la gestion, à titre provisoire, des affaires de la maison des Hamraoua. Cette gestion, qui est de courte durée, expirera le 10 du mois en cours. Les connaisseurs des secrets se sont d'ores et déjà mis sur leurs marques en faisant savoir qu'à cette date, le 10 août, le club d'El Hamri se lancera dans sa besogne en mettant en place un directeur sportif. Jusqu'ici, cette information est d'autant plus capitale qu'elle est gardée comme un scoop magistral. Sinon comment interpréter le fait qu'aucun nom n'a été avancé ne serait- ce que pour apaiser un tant soit peu l'opinion locale, tempérer les ardeurs et adoucir ce climat de bouillonnement marquant le milieu sportif local? D'autant plus que ces Oranais, représentés par les supporters du Club, se sont déchaînés sur les réseaux sociaux plaidant pour la valorisation du levier et le potentiel humain local, enfanté et grandi par cette ville et son club, le MC Oran. Il s'agit là d'un clin d'oeil rapide et sagace manifesté par ces supporters et ses «accrocs inconditionnels» du club ne versant aucunement dans l'illusion ni dans l'insinuation en primant le produit local ou encore les enfants du club. Autrement dit, ce 12e joueur est lui aussi, dans son droit d'exprimer son opinion sur l'avenir du club, mais également sur la composante humaine devant être largement impliquée dans l'ossature comprenant les membres du staff administratif à mettre en place. Ce dernier doit prendre en compte la rue, comprendre ces enfants d'Oran représentés par des anciens joueurs et d'anciens cadres écartés des années durant, alors qu'ils pouvaient apporter un plus en prenant en compte leur large expérience, notamment dans le volet lié à la gestion des choix de l'ossature à aligner pour représenter les couleurs du club dans les différents prochains rendez-vous sportifs. En déferlant sur les réseaux sociaux, ces voix s'élèvent pour stopper cet «invraisemblable tapage», difficile d'ailleurs à vérifier, avant qu'il ne s'avère être une rumeur qui est totalement démentie par la wilaya d'Oran, celle-ci faisant état d'une immixtion sans précédent d'un haut responsable de la ville désigné comme l'instigateur de cette tourmente lorsque ce dernier, aurait, selon toujours l'opinion locale, agi à l'encontre de la déontologie sportive en mettant en avant un agent de joueurs dont le carnet d'adresses serait à la fois lourd et riche. À en croire ces folles rumeurs, réfutées par la wilaya, cet agent devrait assumer la mission liée à la mise en place d'une équipe devant affronter les aléas du championnat 2023-2024. Il s'agit du technicien Abdellatif Bouazza qui a eu à exercer à Oran sous la houlette de Bernard Casoni. La part de la wilaya Proposé par ce cadre local comme le messie de la conjoncture ou encore en tant que «Messi», cet agent serait à même dans l'attente du quitus oranais pour peu que la situation liée à l'interdiction de recrutement soit aplanie. D'autant plus, l'on mise gros sur l'implication, encore une fois, de la wilaya d'Oran en finançant ne serait-ce que les premières opérations permettant la mise en place des premiers jalons entrant dans le cadre des préparatifs pour le prochain championnat. Entre la rumeur et la véracité des faits, la wilaya d'Oran a jugé utile de trancher en diffusant un communiqué laconique au contenu cru, net et détaillé en niant, de manière catégorique et sans appel, sa moindre implication dans la gestion des affaires du club, notamment dans le volet lié à la composante humaine à mettre en place. Par-là même, il a été réitéré que cette mission est désormais du ressort exclusif de la société devant prendre en main le club, il s'agit, a-t-elle expliqué et explicité, de l'entreprise spécialisée dans les transports des hydrocarbures, Hyproc.