Depuis dimanche dernier, le nouveau duo de chefs de la cour d'Alger, s'est aussitôt remis au boulot, pour continuer l'oeuvre commencée en 2020, par la tenue des procès des membres, dits de la «bande» qui s'était emparée du pouvoir après la maladie du défunt Abdelaziz Bouteflika. Après l'excellent tandem de la cour d'Alger, Sid Ahmed Mourad, et Bouchrit, Moussa Othmani, et Kamel Ghazali, passèrent à une autre étape, pour laisser leurs postes à de jeunes aux dents très longues, et avec d'autres objectifs. Les jeunes magistrats, et parmi eux, la présidente du tribunal de Sidi M'Hamed -Alger, nommée en 2019, à la tête de celui-ci, a fait preuve d'un savoir-faire, et d'une souplesse avec ses collègues, à telle enseigne qu'elle a attiré l'attention de responsables avec à leur tête le président de la République, qui n'a pas hésité à la nommer à la tête de la cour d'Alger, en compagnie de l'autre compétent, magistrat, en l'occurrence, le jeune qui descend d'El Biar, où il a dépanné le team de Tabi, le temps que les eaux tumultueuses se calment, Lotfi Boudjemaâ, au sensible poste de procureur général de la capitale. Donc, au Ruisseau, l'heure est au boulot, avec un personnel, type Tahraoui, Amal Benrikiya, Hadri, Med Amine Larbi, Med Belbel, Naïma Dahmani, Oussama Benazza, Kamel Benboudiaf, autres Nadia Amirouche, tout semble au point sauf si, par bonheur, des renforts en jeunes et compétents magistrats, venaient à apparaître, le duo de chefs de la cour, décideraient, chacun de son côté, de les placer dans des postes stratégiques, surtout que l'année 2024, sera, sans nul doute, celle, d'abord de l'inlassable lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, ensuite, de la récupération des fonds détournés, qui «dorment» dans les coins à l'abri de tout. De plus, les sessions criminelles, doivent avoir lieu en temps réel, pour être au rendez-vous avec le sens à donner à la justice, car, il ne faut pas l'oublier, des innocents, peuvent bien croupir, en attendant leurs procès. Là au moins, ce duo de chefs, d'acier va se mettre au travail, si ce n'est déjà fait, avec la ferme détermination de réussir leur coup d'essai, dès la relance des dossiers du retour à la mère-patrie, des milliards et des milliards de dinars détournés pendant deux décennies. Quant aux réceptions des justiciables en quête de justice, ils seront royalement reçus par les adjoints, et nous vous assurons qu'ils seront nombreux, et, ô bonheur des citoyens, en majorité, efficaces. Quant à l'état physique du siège de la cour d'Alger, sise au Ruisseau, Esplanade «Emiliano Zapata», il est temps pour Taïeb, le sympathique secrétaire général près la cour d'Alger, de retrousser les manches, et de rendre le visage serein, qui était le sien, en 2015, soit huit «courtes», années, juste après le départ «forcé» du procureur général de l'époque, une certaine pointure, nommée Belgacem Zeghmati, à qui nous adressons un coucou.