La coopération entre l'Algérie et le Qatar c'est du solide. Les deux pays ont convenu de l'entretenir et de la renforcer. C'est ce qui a filtré des entretiens qu'ont eu le ministre de l'Energie et des Mines et l'ambassadeur qatari. Leurs échanges ont porté sur les moyens de développer et de renforcer les relations de coopération bilatérale, qualifiées d'excellentes, dans le domaine de l'énergie et des mines, souligne un communiqué du Département de Mohamed Arkab. Il faut noter que le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait reçu, le 17 août, l'ambassadeur du Qatar, Abdulaziz Ali Al-Naama, avec lequel il a examiné les moyens de développer la coopération bilatérale dans divers domaines du secteur. À cette occasion, les deux parties ont «exploré les opportunités et perspectives futures d'investissement dans des projets structurels en Algérie, notamment dans le domaine des industries manufacturières et de l'industrie pétrochimique», ajoute la même source. Le projet de création, en Algérie, d'un complexe chimique de production de butène et de polybutène, que la société qatarie «Power International Holding» souhaite réaliser en partenariat avec le groupe Sonatrach, a été évoqué à cette occasion. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement des industries manufacturières et de valorisation des ressources de l'Algérie en hydrocarbures, l'objectif étant de permettre au secteur de contribuer efficacement à la diversification de l'économie nationale et à la création d'une valeur ajoutée et d'emplois, a indiqué Mohamed Arkab. Ce projet «peut se concevoir dans un cadre intégré comprenant également l'investissement dans la recherche et l'exploitation de nouvelles réserves à même de contribuer à l'approvisionnement de ce projet en gaz», a ajouté le ministre de l'Energie et des Mines qui a rappelé les avantages qu'offre la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour attirer les investisseurs, intensifier l'activité de recherche, d'exploration et de production d'hydrocarbures et développer les industries manufacturières. Il faut savoir que le secteur pétro-gazier qui a enchaîné partenariats et contrats avec la compagnie indonésienne, Pertamina, la société espagnole, Repsol et le géant russe Gazprom, voit poindre d'importants investissements communs avec un autre acteur mondial dans le domaine des hydrocarbures, le gaz notamment: le Qatar. Les moyens de coopération et d'investissement communs ont été évoqués lors de la réception, le 18 juin dernier, du représentant de la Banque qatarie de l'énergie, Khalid Ben Jaber Al-Thani et du président exécutif de la compagnie pétrolière, Gulf Petroleum, Abdul Aziz Hamad Al Dulaimi par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Cette rencontre avait permis d'examiner les opportunités d'affaires et d'investissement offertes pour la compagnie pétrolière, Gulf Petroleum en particulier et les entreprises qataries de manière générale, dans les domaines des hydrocarbures et de la pétrochimie, à travers l'établissement de projets d'investissement prometteurs pour les deux parties en Algérie. Il faut savoir que le secteur des hydrocarbures, épine dorsale de l'économie nationale qui affiche un programme ambitieux dans plusieurs domaines (pétrochimie, énergies renouvelables...), s'est doté de surcroît d'une nouvelle loi très attractive pour l'investissement étranger. Des atouts que le ministre de l'Energie et des Mines a mis en valeur. Un aperçu sur le programme de développement du secteur de l'énergie et des mines, de même que le contenu et les objectifs de la nouvelle loi sur les hydrocarbures dans la perspective de relancer les activités de recherche des hydrocarbures et leur exploitation en Algérie avait été présenté par Mohamed Arkab qui a en outre mis en lumière la nouvelle loi sur l'investissement. Sachant que cette dernière représente un véritable acquis à même de concourir à la réalisation d'un développement intégré et durable, en sus de créer un véritable climat d'investissement pour encourager les investisseurs et les porteurs de projets nationaux et étrangers. Les qataris sont déjà là...