Les dirigeants sont partagés entre les vacances, et le travail au sein de l'association, de la ligue ou de la fédération même, cette dernière, pique un «somme involontaire». Rien ne se voit à l'horizon, sauf les administrateurs qui rangent leurs affaires pour une bonne saison, sur le plan des licences, et autres utiles paperasses. Le mercato se poursuit, souvent dans l'opacité la plus totale, ou presque, juste de quoi dérouter les farouches adversaires. Les braves et chaleureux supporters, qui auront passé un été plus que très chaud en infos, et autres intox, veulent en savoir un peu plus, et un peu mieux, sur l'authentique état, physique surtout financier, de leurs équipes favorites. Tout le monde du foot, ne parle que d'entreprises publiques, pour leur équipe chérie. On s'épie. On se surveille. Gare aux dirigeants qui marcheraient sur une peau de banane laissée par un gourmand sur le trottoir d'en face. Attention à une fausse déclaration, façon de faire chauffer le rival du chef de clan qui est passé cadre de la présidence du club, ou élu de justesse. «Mama» Sonatrach fait pourlécher les babines aux plus chauds des fans, dont les clubs sont éloignés de la 1ère entreprise nationale, publique. Les round-up ont déjà commencé au sein des chaînes- TV, et les consultants journalistes spécialistes- anciennes gloires locales et les «Zorro» de l'audiovisuel-, aiguisent leurs langues pour porter l'estocade aux, selon ces «sheriffs-sans étoile», pseudo indus occupants de postes de responsabilités à tous les niveaux. La cible toute désignée est, selon toute vraisemblance, le sympathique Djamel Belmadi, le coach national, qui connaîtrait quelques soucis, sur l'état physique des sélectionnés, et immanquablement, il y a ce malheureux Youcef Attal, pas encore entièrement remis de ses multiples bobos, toujours selon des sources «bien informées». Ces problèmes auraient surgi avec, encore, les multiples blessures de certains joueurs cadres, ou si vous voulez certaines stars en mal de notoriété. C'est comme si ces Algériens qui ont trop donné aux «Verts», seraient devenus subitement, des indésirables. Peut-on dire, sans honte bue, aujourd'hui du mal des héros de Gijon en 1982, d'Omdurman, en 2009, de ceux du Brésil en 2014? Peut-on médire encore des joueurs qui frisent la retraite, et le retrait de l'EN? Peut-on prononcer seulement une fois des noms pour nous rappeler un Antar Yahia, Adlène Guedioura, un Djamel-Eddine Benlamri, un Ouahab-Raïs M'Bolhi, ou encore un généreux dans l'effort, Sofiane Feghouli, sans avoir un doux et caressant pincement au coeur pour les matchs livrés, de véritables grandes, monumentales batailles franches, loyales et patriotiques, encore toutes fraîches dans nos mémoires, il y a cinq ans et plus, sur les terrains de la planète? L'ingratitude est née chez les autres, elle a fait des émules chez nous grâce aux sales garnements «pro», profiteurs-ingrats, à qui on a supprimé d'indus privilèges de petits commerçants de détails. Jamais nous ne serons européens! Nous remarquons que lorsque des démons de minuit, commencent à carrément, insulter un tel ou un autre, honnête dirigeant, la rage sur le bout de la langue, est nettement perceptible, tant la forte violence de la puissante invective est de rigueur. Des propos orduriers, des locutions revanchardes à ne pas entendre, voilà le lot des intervenants, qui nous ont, dans un passé récent, tellement dégoûtés, que l'envie de suivre certaines émissions sportives, «balafrées et défigurées», deviennent, même à l'oeil nu, repoussantes. Seul le zapping sauve la soirée. Nous avons franchement marre des machins-chouettes, qui viennent se défouler sur l'honneur, et surtout la dignité des autres, sans autre considération, ni respect dû à la société, qui ne serait, au grand jamais, une société au caractère européen, car comme l'avait souligné, en présence d'une foule bariolée européenne, un député, il y a de cela une trentaine d'années, devant l'illustre hôte de ce pays, le défunt roi du Maroc, Hassan II: «Majesté, vous avez droit à tous les égards, de la part de mes concitoyens européens, mais laissez-moi vous dire une bonne fois, pour toutes, que jamais votre pays ne sera admis dans la communauté européenne, parce que vous vous appelez, honorable Majesté, «Hassan» et votre défunt père, «Mohammed!» Un profond coup de sabre dans le subconscient de feu le roi, et de tous les musulmans qui aspiraient rentrer dans «l'Europe judéo-chrétienne». Alors là aussi, jamais, au grand jamais, notre foot ne sera européen, ni même, aspirant se mettre au même niveau. Et comme dirait amèrement, notre ami Ali Bencheikh, l'ancienne gloire du MC Alger, «notre pays qui a engendré les meilleurs footballeurs du Monde arabe et africain, par sa manière de faire courir le ballon, par de délicieuses petites passes, et autres ensorceleuses et efficaces déviations», n'est plus d'actualité, en 2023, car les petites passes et déviations sont devenues l'encaissement de millions et milliers de dinars par des joueurs souvent, incapables de réussir de faciles contrôles de balles, oui des passes encore plus faciles à faire. Le sens de l'honneur de Raouraoua! Revenons en quelques phrases, au fameux et tant envié poste de président, pour seulement, quelque malheureux, quatorze courts mois, pour dénoncer la campagne montée de toutes pièces pour le retour de Med Raouraoua aux affaires de la FAF, qu'il avait honteusement quittée à la suite d'une véritable chasse à l'homme. Il n'avait derrière lui que ses braves et fidèles compagnons, dont certains, ont fait un revirement de 180°. Connaissant le sens de l'honneur de cet homme qui s'était «fait» lui-même, nous sommes persuadés qu'il ne reviendra plus aux commandes du foot national, mais restera au service du foot arabe. Il est très bien là, où il se trouve. Quant aux autres éventuels candidats, nous ne pouvons nous prononcer du fait qu'ils n'ont rien dit au moment où nous écrivons. Vous souvenez-vous de l'accueil glacial fait à Kheir-Eddine Zetchi, alors heureux et jaloux président de la FAF, l'unique à avoir gagné un trophée continental, hors de «Mustapha Tchaker» de retour du Caire, au milieu de la délégation vainqueur de la coupe d'Afrique 2019? C'est triste, mais c'est comme ça. Nous sommes comme cela, et plus rien ne nous changera, du moins pour l'actuelle génération. N'est-il pas grand temps pour que toutes ces rumeurs, et les graves atteintes à la dignité des Algériens, prennent fin, et que soient chassées à jamais les invectives, lancées çà et là, faisant des morsures indélébiles, à nos braves dirigeants, dont certains ont tellement donné au pays? Le défunt Mahfoud Kerbadj, ancien président de la ligue professionnelle, était invité sur des plateaux TV, pour y être jeté en pâture! Ses avis n'étaient jamais pris au sérieux. Parfois, seuls les sarcasmes des «invités» étaient l'objectif à atteindre par l'animateur qui faisait, tout pour le ridiculiser. Mahfoud le savait et laissait faire, histoire de plaire aux saboteurs du moment. Oui, mais voilà! Le regretté est auprès de Son Créateur, et les autres en géhenne terrestre avec les 48°C à l'ombre. D'un simple ballon rond, nous en sommes à des réponses «carrées». Voir un match de football, de nos jours, est un véritable calvaire... N'est-il pas temps pour tous les gens du ballon rond, de se remettre en question, et d'être autre chose que des «loques» bonnes à jeter, le plus loin, possible? Des échéances arrivent au pas de course, mettons-nous en rangs serrés, avant d'entamer des luttes loyales, pour d'autres victoires afin d'entamer les rythmes, joyeux et bruyants: «1, 2, 3, viva l'Algirè!»
