Les magistrats, chefs des tribunaux et greffiers travaillent au ralenti, vu que la moitié d'entre eux se trouvent en congé jusqu'au 15 septembre 2023, date de la reprise nationale de la magistrature. À Alger notamment, les six tribunaux bossent cahin-caha, surtout que les justiciables se font rares, et les ruées sur les guichets uniques ont pris du recul, congés oblige. Les audiences pénales ont repris elles aussi, avec une timidité jamais égalée, auparavant. À El Harrach, Walid Kouici, le président de la section correctionnelle a repris, le 15 de ce mois, avec deux audiences en comparution, et une, hebdomadaire, dimanche dernier. À Bir Mourad Raïs, Mounir AyedD, qui devait reprendre demain, mercredi, son audience hebdomadaire, ne pourra pas le faire, suite au décès de son valeureux papa, disparu, à l'âge de 76 ans. À Sidi M'hamed, c'est toujours le train-train quotidien, à la suite de la présence dans la bâtisse, du bâtonnat où grouillent les « robes noires », en mal de bougeotte. Me Kehal par exemple, avec ses vingt- trois ans d'ancienneté, était heureux de rencontrer des confrères qu'il n'avait plus revu depuis fin juin cde cette année, dans les dédales de ce très vieux tribunal que viennent de prendre en main, les jeunes et terribles Dalila Issolah, et Med Kamel Touidjini. Ce dernier est en congé, pour avoir tout donné à Rouiba, où sévissent des malfaiteurs, dont plusieurs d'entre eux, ont eu leurs comptes, réglés en deux temps, trois mouvements ! A Dar El Beïda, à Bab El Oued, et Hussein –Dey, les hommes et les femmes bossent sous une humidité et une chaleur insupportables, malgré une bonne climatisation. Réda Fékir a rejoint le parquet de Bir Mourad aïs à la place de Fayçal Neggaz, promu au parquet de Chleff, après avoir été « vidé » à Bir Mourad Rais, et avant, à Sidi M'Hamed – Alger.