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Le Liban dans la tourmente
AUTOPSIE D'UN COMPLOT
Publié dans L'Expression le 04 - 09 - 2006

Au Liban, sous une pluie de bombes de toutes sortes, les interdites et les autres, et sortant des décombres de leur maison, le père dit: «Souris aux bombes, mon fils, sinon ils vont nous accuser d'antisémitisme»...
«Nous sommes particulièrement choqués de ce que la France et l'ONU boycottent le président Lahoud et manifestent ainsi leur mépris pour la souveraineté nationale du Liban. Le respect de la souveraineté nationale ne se comprend que dans le respect des institutions et d'un dialogue avec le président de la République», a déclaré le journaliste Thierry Meyssan avec la délégation qui l'accompagnait à Beyrouth. Lundi dernier, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, en visite au Liban, avait, en effet, refusé de rencontrer le président du pays et lui avait préféré le Premier ministre, Fouad Siniora, accusé par certains de proximité avec Israël. La France s'était aussi distinguée en invitant le Premier ministre au sommet de la francophonie et en refusant la présence du président de la République(1).
D'ailleurs, le général Michel Aoun a accusé le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, de collusion avec Israël, mercredi 30 septembre 2006. «Ce gouvernement s´est allié avec l´étranger contre l´intérieur». Il a demandé la démission du Premier ministre. Devant le refus de M.Siniora, le général Aoun a affirmé qu´il «payerait le prix de son entêtement». Michel Aoun s´est allié au Hezbollah populaire et chiite en février dernier. Tandis que le président Emile Lahoud est considéré comme proche de ce bloc, le Premier ministre Fouad Siniora est accusé de proximité avec Israël. Les vainqueurs de la guerre qui vient d´avoir lieu face à Tsahal réclament maintenant le départ de celui qu´ils accusent de haute trahison. Vous devriez savoir que vous ne pourrez pas continuer à puiser votre force du soutien étranger.(2)
On sait que l´accord de cessez-le-feu a été manifestement rédigé en étroite collaboration avec Israël. Il autorise l´armée israélienne à poursuivre ses "opérations défensives" alors qu´il est exigé du Hizbullah qu´il cesse le combat. Israël interprète ceci comme un feu vert pour poursuivre le Hizbullah de manière offensive. La visite de Kofi Annan au Moyen-Orient a été, jusqu´ici, plutôt humiliante. Elle n´a pas fait que confirmer combien discréditées étaient devenues les Nations unies aux yeux des masses arabes à cause de leur empressement à accepter les ordres des Etats-Unis, mais a aussi démontré leur impuissance lorsqu´il s´agit de contenir, un tant soit peu, Israël. Timur Goksel, l´ancien conseiller et porte-parole de la Finul, a déclaré au Guardian que l´ONU était maintenant plus impopulaire dans la région que jamais auparavant dans l´histoire. «Le personnel de l´ONU est mal à l´aise avec l´ambiance qui règne ; ils savent que l´ONU est la cible de beaucoup de colère», a affirmé Goksel. L´appel à la retenue d´Annan n´a pas été entendu par Ehud Olmert. Il a aussi rejeté l´appel d´Annan qu´Israël retire complètement ses troupes du Sud-Liban dès que le nombre des soldats de la force de l´ONU atteindrait près de 5000, au lieu du nombre complet de 15.000 soldats. «Israël va se retirer du Liban lorsque la résolution sera appliquée», a répondu Olmert.
«Combien, écrit Chris Madsen, Annan se prosterne devant le gouvernement Olmert a été montré le jour suivant alors que le responsable des affaires humanitaires de l´ONU, Jan Egeland, a sévèrement blâmé Israël pour avoir utilisé de façon ´´complètement immorale´´ des bombes à fragmentation au Liban. Egeland a noté que des civils confrontaient des ´´problèmes massifs´´ pour revenir chez eux parce que plus de 100.000 bombes à fragmentation n´ont pas explosé, 90 pour cent d´entre elles lancées ´´dans les dernières 72 heures du conflit, quand nous savions qu´il y aurait une résolution´´. Un porte-parole d´Unicef a dit que 12 personnes ont été tuées par des bombes à fragmentation au sud du Liban depuis que la guerre est terminée».(3).
Pour Kofi Annan, le comportement du Hezbollah, pendant la guerre et depuis, montre un haut degré d´organisation et de discipline. Je serais surpris que tout dirigeant soucieux de son peuple veuille recommencer une telle guerre. Je pense qu´ils sont sérieux. Ils voudraient que ça marche. Et il y aura tellement de troupes dans le Sud, à la fois internationales et libanaises (30.000 au total), qu´il y aura très peu d´espace pour le Hezbollah. Nous aurons des soldats bien entraînés, des capacités navales, aériennes, et un équipement robuste. Ils viennent bien armés et bien préparés, mais cela ne veut pas dire qu´ils viennent faire la guerre. Parfois, il faut montrer sa force pour ne pas avoir à l´utiliser.(4).
On ne comprend pas alors que le principal protagoniste de la guerre, en l'occurrence le Hezbollah, soit superbement ignoré au même titre que le président de la République. C'est comme si, lors d'un conflit avec la France, on s'adresse au Premier ministre en ignorant le Président! Tout est fait pour piéger le Hezbollah en dressant l'armée contre lui et en ayant une Finul musclée qui sera là avec ses navires ses chars et ses avions, pour quoi faire? Pour répondre aux hostilités d'Israël. Non! Pour justement mater encore plus le Hezbollah par procuration des Israéliens et des Américains qui ont concocté la résolution favorable à Israël. Il est pratiquement sûr qu'Israël ne se retirera que lorsque la Finul lui garantira qu'elle fera le sale boulot à sa place. Où sont alors les libérations de prisonniers, la restitution des fermes de Chebaa dont les Syriens disent qu'elles appartiennent aux Libanais, au grand dam des Israéliens qui soutiennent le contraire. Trois heures après la capture par le Hezbollah, en territoire libanais, il faut le souligner, de deux soldats libanais faisant partie dune unité d'élite, le timing de bombardement du Liban était donné. La guerre au Liban, une opération de reconnaissance?! C'est par ces mots qu'un journaliste tente de décoder la singularité de cette «opération éclair»: Plusieurs indices donnent à penser que la guerre du Liban n´a pas été israélienne à cent pour cent...Tout cela laisse penser que l´opération est loin d´être une guerre israélo-arabe, mais bel et bien, une opération de reconnaissance qui s´inscrit dans les ambitions étasuniennes! L´histoire retiendra que la cinquième puissance militaire du monde a été tenue en échec par un groupe armé ou, disons, un groupe terroriste. Cette guerre de trente-trois jours était-elle préméditée ou était-elle le fruit du hasard? A rappeler que Hezbollah en avait tué huit autres pendant l´opération. Selon Seymour Herch, l´un des journalistes d´investigation américains au New Yorker daté du 21 août, Israël avait mis au point un plan d´attaque contre le Hezbollah au Sud-Liban bien avant la capture de ses trois militaires. D´après lui, «les Etats-Unis étaient parfaitement au courant des intentions des Israéliens...Le président George W.Bush et le vice-président Dick Cheney étaient convaincus qu´une campagne de bombardements de l´aviation israélienne sur les installations souterraines et les rames de lancement du Hezbollah au Liban pourrait être une solution aux problèmes de sécurité d´Israël ainsi qu´un banc d´essai pour une éventuelle attaque préventive américaine visant à détruire les installations nucléaires de l´Iran, dont certaines sont, elles, aussi profondément enterrées.» C´est dans ce contexte, écrit Laïd Douane, qu´il faudrait situer cette guerre.
«Si les Israéliens réussissent leur campagne de bombardements, a dit Dick Cheney à Hersh, nous apprendrons ce qu´il faudra faire en Iran en regardant ce que les Israéliens ont fait au Liban.»
Selon New Yorker daté du 21 août, un spécialiste du Moyen-Orient a affirmé que la capacité de résistance démontrée par le Hezbollah et le fait qu´il ait pu continuer ses tirs de roquettes sur le nord d´Israël sont «un sérieux avertissement pour ceux qui, à la Maison-Blanche, sont favorables à un coup de force contre l´Iran et qui croient que des bombardements favoriseraient un soulèvement de la population». Et au lieu de l´éclatement du Liban, au lieu d´une guerre civile, confessionnelle, c´est l´administration de Bush qui risque l´éclatement et c´est l´union nationale du Liban qui a été consolidée.(5).
Sous un titre hautement percutant «Le poker menteur qui se joue sur le dos du Liban», une contribution nous a paru intéressante en ce sens qu'elle résume en gros la situatioon actuelle au Liban et les dessous de l'opération, nous nous permettons d'en reprendre de larges extraits.(6).
«Quatre dates résument l´histoire récente du Liban: 2 septembre 2004: le Conseil de sécurité de l´ONU vote à la majorité minima requise (neuf voix sur quinze) la résolution 1559 qui enjoint aux troupes syriennes de quitter le Liban et appelle à un ´´désarmement des milices´´ (sous-entendu le Hezbollah et les groupes armés palestiniens). 14 février 2005: assassinat de l´ancien Premier ministre, Rafic Hariri. 14 mars 2005: déclenchement du ´´Printemps de Beyrouth´´ qui réclame le départ des troupes syriennes et du Président Lahoud. La première revendication sera satisfaite, la seconde non. Un nouveau gouvernement est formé. 12 juillet 2006 : déclenchement de la guerre d´Israël contre le Liban.
Plusieurs idées reçues sont à reconsidérer: pour la propagande des médias occidentaux: Rafic Hariri a été assassiné par les services syriens de Bachir Al Assad. Dans la mesure où la Syrie avait la haute main sur la sécurité libanaise, on peut, sans doute, considérer qu´elle est moralement responsable de l´assassinat de Hariri...Il est pour le moins curieux que la France fasse du zèle sur l´assassinat d´un dirigeant arabe sur un territoire arabe et qu´elle s´exonère de sa responsabilité dans une affaire similaire: l´affaire Ben Barka. Il peut exister des indices mettant en cause la Syrie, mais la mise en accusation de la Syrie, indépendamment de l´enquête, répondait à un objectif stratégique: réduire la pression sur l´armée usaméricaine en Iraq, en isolant la Syrie. On peut considérer que ce plan a largement échoué...Rétrospectivement, si on pose la question classique du cui ´´bono?´´ (à qui profite le crime), le Hezbollah avait-il besoin de la présence des troupes syriennes au Liban? La suite a prouvé que non. Son implication est donc exclue. Reste Israël.
Une deuxième idée reçue: le mouvement du 14 mars était tout sauf un mouvement populaire spontané. Il a été organisé selon les mêmes méthodes que les ´´révolutions´´ serbe, géorgienne, ukrainienne et kirghize. Révolution orange, révolution des tulipes ou révolution du cèdre, le même modèle est à l´oeuvre. Origine: la CIA. Financement: les millions de dollars déversés par la Hariri Inc».(6)
Troisième idée reçue: l´attaque israélienne du 12 juillet était motivée par le kidnapping de deux soldats israéliens en territoire israélien. Une lecture au premier degré du déroulement des faits imputerait à l´enlèvement des deux soldats le déclenchement des hostilités libano-israéliennes. En fait, depuis le retrait israélien du Sud-Liban, en 2000, Israël n´a pas remis les cartes de minage de la zone, conformément aux usages de la guerre. D´où le maintien de l´insécurité dans la zone du fait des incidents sur mines. De même, Israël a continué à violer l´espace aérien libanais au prétexte de déjouer les mouvements suspects, ce qu´il continue de faire après le cessez-le-feu du 14 août. De même qu´il a gardé le contrôle des Fermes de Chebaa, sur les contreforts du Mont Hermon, de plus, il a continué de détenir des prisonniers libanais, au mépris des conventions humanitaires internationales.
Israël préparait, en coopération étroite avec les USA et avec l´accord de Londres, -Paris, Berlin et Rome étant parfaitement informés des préparatifs-, une agression contre le Liban, prévue pour septembre-octobre 2006. L´opération du Hezbollah en territoire libanais n´a fait que précipiter les choses. Surpris par l´ampleur de la riposte israélienne, le Hezbollah a parfaitement tenu le coup. Entre Maroun Al Ras, Bint Jbeil, Marjayoun, Khiam et Tyr, l´armée israélienne a connu son Stalingrad, laissant 430 hommes au tapis...Si on essaye de relier entre elles ces quatre dates, c´est réellement le scénario d´un complot qui se dessine : Chirac et Bush font voter la résolution 1559. On fait assassiner Hariri. «On» (USA, France, Israël) soutient la troïka coalisée des gentils (Hariri fils, Samir Geagea, Walid Joumblatt plus, dans l´ombre, Amine Gemayel) contre le quatuor méchants (Nasrallah, Berri, Aoun, Lahoud). «On» échoue à virer Lahoud, «l´homme des Syriens». On se retrouve avec un Premier ministre, Siniora, qui n´est pas exactement un toutou docile aux ordres de Washington, Paris, Tel Aviv et New York. (6)
«Les USA et l'Europe donnent donc le feu vert aux Israéliens pour leur agression.
On peut se demander si la France et Chirac sont définitivement passés avec armes et bagages dans l´Axe du Mal constitué par le triangle démoniaque Washington-Tel Aviv-Londres? Et pourquoi? Eh bien, oui: Chirac ne veut pas se laisser déborder, électoralement, par le lobby sioniste/atlantiste animé par Sarközy et veut venger la disparition de son trésorier chéri, Rafic Hariri...Mesure-t-on que ce n´est pas seulement le général Michel Aoun, soutenu par 75% des Libanais chrétiens, qui a rompu avec Paris et Washington, mais la plupart des chefs de clan politico-communautaires chrétiens et sunnites?..Hariri, planqué à l´étranger durant la récente guerre, alors qu´il est député de Beyrouth, est retourné à Beyrouth à la fin des hostilités à bord d´un appareil militaire français. Il est un jouet entre les mains de Chirac».
La suite? Les Israéliens et leurs cousins de Washington préparent leur «deuxième round». 2 scénarios possibles: A -Une attaque simultanée des USA contre l´Iran à partir de la Turquie et d´Israël contre la Syrie, le Liban étant exclu pour cause de Finul.
B. Un embargo «à l´iraquienne» contre l´Iran, couplé avec un «mouvement populaire spontané» contre le régime Assad en Syrie. Ça pourrait s´appeler la «révolution des jasmins», avec Khaddam dans le rôle du leader charismatique et les millions de Hariri pour financer l´opération. Sauf que les Syriens, dans leur grande majorité, sont un peu les Cubains du Moyen-Orient: ils semblent bien appliquer le dicton: «Un tiens vaut mieux que deux tu l´auras». Le régime Assad est plus que pesant, mais au moins, avec lui, on sait à quoi s´en tenir.
Quelle est la morale de l'histoire? Franklin Delano Roosevelt avait l'habitude de dire: «En politique si un événement survenait par hasard, on peut être sûr qu'il a été programmé pour se dérouler ainsi». La seule donne nouvelle, c'est le rôle de plus en plus évanescent de l'ONU qui ne fait que jouer la partition composée dans les chancelleries des puissants de ce monde.
1.La délégation française rencontre le président libanais: Réseau voltaire.net 30 août 2006
2.http://www.voltairenet.org/article143284.html 02 Septembre 2006
3.Chris Marsden wsws.org 1er septembre 2006
4.Interview Kofi Annan Propos recueillis par Philippe Bolopion Le Monde du 03.09.06 5.Laïd Douane: Samedi 02 Septembre 2006.
6.Le poker menteur qui se joue sur le dos du Liban 30 août 2006 Alterinfo.net 3


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