L'Egypte a accueilli hier sur son sol 81 blessés venus du territoire palestinien bombardé sans répit par l'entité sioniste depuis l'agression sanglante du 8 octobre, ont annoncé mardi des sources médicales et de sécurité. L'Arabie saoudite a dénoncé pour sa part, hier matin,»avec la plus grande fermeté» le bombardement sioniste d'un camp de réfugiés à Ghaza, qui a fait des dizaines de morts et visait, selon l'armée fasciste, un commandant du mouvement islamiste palestinien Hamas.» Le Royaume d'Arabie saoudite condamne avec la plus grande fermeté le ciblage inhumain par les forces d'occupation israéliennes du camp de réfugiés de Jabaliya dans la bande de Ghaza assiégée, qui a tué et blessé un grand nombre de civils innocents», a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur X. Le bombardement mardi du camp, situé dans le nord de la bande de Ghaza a fait au moins 400 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le gouvernement sioniste a prétendu avoir demandé à ce que le secteur soit évacué. L'Arabie saoudite, poids lourd au Proche-Orient, a décidé de suspendre les négociations sur une possible normalisation avec l'Etat hébreu parrainées par les Etats-Unis, une semaine après le début du conflit déclenché par l'attaque du Hamas le 7 octobre. Cette suspension a été annoncée samedi 14 octobre, en pleine visite à Riyadh du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui s'était entretenu avec son homologue saoudien, Fayçal ben Farhane. Celui-ci avait appelé à un «cessez-le-feu immédiat à Ghaza et dans ses environs». Samedi, les pays arabes du Golfe avaient mis en garde l'entité sioniste contre toute nouvelle opération terrestre dans la bande de Ghaza, l'Arabie saoudite dénonçant une violation «injustifiée» du droit international et Oman accusant l'Etat hébreu de «crimes de guerre». Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi que 8.525 personnes avaient été tuées dans la bande de Ghaza depuis le début du conflit, en majorité des civils, et dont 3.542 enfants sont des enfants. Mardi, le gouvernement bolivien a annoncé la rupture des liens diplomatiques avec l'entité sioniste en raison de ses crimes incessants et inhumains dans la bande de Ghaza. Le gouvernement «a pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël, en signe de rejet et de condamnation de l'offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Ghaza», a déclaré le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, Freddy Mamani, lors d'une conférence de presse. Pendant ce temps, une réunion extraordinaire de la Ligue arabe est attendu dans quelques jours, à la demande pressante de l'Autorité palestinienne pour des «décisions» censées aller au-delà des habituelles exhortations à la retenue dont l'entité sioniste n'a que faire et dont les Etats normalisés se contentent pour sauver la face.