Le nombre de martyrs palestiniens victimes des bombardements criminels sionistes sur la bande de Ghaza s'est élevé à 22.438 depuis le début de l'agression fasciste, le 7 octobre dernier, a rapporté jeudi l'agence de presse palestinienne Wafa citant une source sanitaire. Selon la même source, 125 Palestiniens sont tombés en martyrs et 318 autres blessés par l'armée sioniste dans la bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Ces chiffres portent le total des martyrs à 22.438 et celui des blessés à 57.614, a-t-elle ajouté, notant que 70% des victimes étaient des enfants et des femmes. Elle a également précisé que 99 agents de santé, dont les directeurs de trois grands hôpitaux de la ville de Ghaza et du nord, étaient détenus par l'armée de l'occupation sioniste. Un jeune palestinien est également tombé en martyr hier à l'aube et sept autres ont été blessés par les balles des forces de l'occupation sioniste à Ramallah en Cisjordanie occupée, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.»Assyad Tarek Anis Al-Rimaoui, un jeune lycéen de 17 ans est tombé en martyr après avoir été touché par une balle dans la poitrine dans la localité de Beit Rima au nord-ouest de Ramallah, tandis que 7 personnes blessés par des balles tirées par les soldats sionistes sont arrivés à l'hôpital Salfit», précise Wafa qui cite des sources médicales. Les jeunes Palestiniens ont été blessés suite à une embuscade tendue par les soldats de l'occupation qui ont arrêtés plusieurs personnes, ajoute Wafa, notant que la majorité des blessés ont été transférés à l'hôpital gouvernemental Salfit.»Les soldats sionistes ont fait une descente dans plusieurs maisons, ont endommagé les portes de plusieurs magasins et détruit l'un des cafés de la ville de Beit Rima, tandis que des affrontements ont éclaté entre des jeunes Palestiniens et les forces d'occupation à la suite de ce raid», a souligné l'agence de presse palestinienne. De nouveaux bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Ghaza ont fait des dizaines de morts jeudi, selon le Hamas, deux jours après l'élimination d'un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien au Liban, qui fait craindre un embrasement dans la région. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a effectué sa quatrième visite dans la région depuis le début de l'agression barbare contre Ghaza, avec une étape obligée en Israël, un détour en Cisjordanie occupée et dans cinq pays arabes notamment. Il compte plaider pour «des mesures immédiates à prendre pour accroître de manière substantielle l'aide humanitaire» dans le territoire palestinien, selon le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller qui ne s'attarde pas sur le sens réel de cette «aide humanitaire» à une population civile palestinienne soumise à un génocide flagrant. Les Ghazaouis sont confrontés depuis bientôt trois mois à des frappes aériennes et des combats au sol mais aussi à de graves pénuries de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments alors que l'aide humanitaire entre au compte-gouttes dans le territoire assiégé, malgré une résolution de l'ONU. Dans le petit territoire palestinien surpeuplé, 85% des 2,3 millions d'habitants ont dû quitter leur logement pour fuir les combats et les bombardements, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Depuis le début de l'agression criminelle, 22.438 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, ont été tuées, selon le dernier bilan jeudi. D'intenses frappes et tirs d'artillerie sionistes ont encore touché ces dernières heures Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Ghaza devenue l'épicentre de l'agression fasciste. Le ministère de la Santé a fait état de dizaines de morts et de plus de 100 blessés dans les frappes sionistes de la nuit. Les brigades al-Qods du Jihad islamique ont dit avoir visé la ville d'Ashkelon, dans le sud de l'entité sioniste, où des sirènes annonçant des tirs de roquettes ont retenti jeudi. Les craintes de voir l'agression barbare embraser le Moyen-Orient se sont encore accrues après l'assassinat par l'entité sioniste, à Beyrouth, du dirigeant du Hamas, Saleh al-Arouri. Plusieurs centaines de personnes ont participé jeudi à ses funérailles avant une inhumation dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila dans la capitale libanaise. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a mis en garde l'entité sioniste contre toute nouvelle escalade après la mort de Saleh al-Arouri. Alors que plusieurs chancelleries se sont inquiétées d'un risque d'escalade de ce conflit notamment en Iran, où un attentat a fait 84 morts mercredi près de la tombe de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations iraniennes au Moyen-Orient, le Etat islamique (EI) a revendiqué, comme par hasard, l'attaque terroriste jeudi soir. En mer Rouge, où les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, multiplient les attaques pour freiner le trafic maritime en «soutien» à Ghaza, un drone naval chargé d'explosifs a explosé jeudi soir sans faire de blessés. Les tensions se multiplient aussi en Syrie et en Irak, où des bases américaines sont prises pour cible.