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Sall prêt à libérer Sonko
La situation politique évolue d'une manière inquiétante
Publié dans L'Expression le 24 - 02 - 2024

La situation politique au Sénégal évolue d'une manière qui laisse dire que la crise semble se maintenir et le risque d'un glissement vers l'inconnu est omniprésent.
Le président Macky Sall a déclaré à la presse locale que «son mandat cesse comme prévu le 2 avril». Cette déclaration n'a pas été prise au «sérieux» par une opposition qui reste toujours «compacte» et intransigeante dans ses revendications quant au retour dans les «plus brefs délais à la légitimité constitutionnelle».
Le collectif citoyen sénégalais «Aar Sunu Election», a exprimé à son tour sa position en rappelant que «la présidentielle doit avoir lieu avant le 2 avril, refusant l'incertitude prolongée par le chef de l'Etat malgré la crise provoquée par le report du scrutin, ont dit des responsables», a-t-il souligné.
Les chefs de l'opposition et candidats ont aussi rappelé leur démarche en déclarant que «la présidentielle doit avoir lieu avant le 2 avril, refusant l'incertitude prolongée par le chef de l'Etat malgré la crise provoquée par le report du scrutin», ont expliqué les acteurs politiques de l'opposition. Et face à cette situation d'incertitude comme cela est appelé par les chefs de l'opposition, le président Macky Sall a déclaré qu'il est prêt de libérer la figure de l'opposition Ousmane Sonko incarcéré depuis fin juillet 2023 pour aller vers des élections apaisées», a-t-il affirmé dans un entretien télévisé. La situation au Sénégal est en train d'évoluer d'une manière «rapide» et la crise persiste toujours sans que cela débouche vers une issue salvatrice à même de fermer cette parenthèse politique de crise qui ne cesse d'engendrer ses effets néfastes.
Des observateurs politiques sénégalais ont fait allusion à l'affaire de la libération du d'Ousmane Sonko en rétorquant que 'Depuis lors, rien n'a filtré officiellement des discussions qu'il aurait menées, en dépit de déclarations à la presse de personnalités disant avoir joué les bons offices, y compris auprès d'Ousmane Sonko, personnage principal d'un bras de fer avec l'Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de contestation meurtrière depuis 2021», rappellent-ils.
Pour rappel, le président Sall a demandé mercredi au ministère de la Justice de «finaliser des textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon. Une loi d'amnistie des prisonniers avait été évoquée il y a une semaine». Les supporters de Bassirou Diomaye rejettent d'emblée les déclarations du président Macky Sall qu'ils considèrent comme «illusoire». À ce propos, ils ont accusé le président de traîner les pieds, comme l'a fait la très grande majorité des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Il n'acceptera de discuter que pour fixer «sans délai» la date de la présidentielle, et celle-ci devra avoir lieu avant le 2 avril»,ont-ils déclaré.
Certains acteurs politiques de l'opposition sénégalaise ont jugé que «le camp présidentiel de vouloir s'arranger avec le calendrier par crainte de la défaite de son candidat, le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall pour lui succéder». Le président Macky Sall a laissé en suspens la date de la présidentielle. Cette attitude «ombrageuse» risque d'alimenter la scène politique sénégalaise de comportements défaitistes à même de provoquer des réactions violentes en préparant le pays à sombrer dans e chaos.
Pour l'instant la seule voix qui a eu à se prononcer et avoir une position claire et consensuelle pour l'ensemble de la classe politique sénégalaise, c'est bien le Conseil constitutionnel. Ce conseil a eu le mérite d'agir d'une manière qui cadre avec la loi en cours. Mais le Conseil constitutionnel a en face de lui une Assemblée nationale qui a décidé de maintenir se décision en dépits des appels émanant de la majorité des acteurs politiques a disqualifier la décision du président Macky Sall visant Le report de la date de l'élection présidentielle. Le départ de Macky Sall le 2 avril prochain sans que l'élection présidentielle ne puisse être déroulée, risque de faire sombrer le Sénégal dans une crise politique profonde. Ce scénario a été déjà abordé par les acteurs politiques sénégalais qui en appellent à ce qu'une issue soit mise en branle avant l'approche de la date du départ du président Sall.


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