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Des centaines de manifestants des deux bords à Dakar
Crise politique au Sénégal
Publié dans L'Expression le 26 - 02 - 2024

Plusieurs centaines de Sénégalais ont manifesté pacifiquement samedi à Dakar, les uns pour presser le chef de l'Etat d'organiser la présidentielle avant la fin de son mandat le 2 avril, les autres pour défendre son bilan et son image écornée par le report de l'élection. Les Sénégalais étaient censés élire leur cinquième président hier, un 25 février. Le président Macky Sall a déclenché une onde de choc le 3 février en décrétant un report de dernière minute. Le Conseil constitutionnel l'a déjugé depuis. Mais les Sénégalais ignorent toujours quand ils se rendront aux urnes. Un vaste mouvement politique et citoyen réclame la tenue du scrutin avant le 2 avril, date de l'expiration officielle du mandat du président Sall. Des centaines de personnes se sont rassemblées à l'appel de la coalition d'opposition F24 sur un vaste terrain de sable dans un quartier populaire de Dakar. Dans le tumulte des sifflets et des cornes, arborant des drapeaux vert, or et rouge du Sénégal, elles ont exigé la tenue du scrutin. Le collectif citoyen Aar Sunu Election («Préservons notre élection») avait appelé à se joindre au mouvement, tout en cherchant à garder son indépendance. L'exigence d'élection s'est élargie à la protestation contre le pouvoir et aux slogans pour la libération des opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, dont les supporteurs étaient les plus visibles et bruyants. La préfecture a autorisé la manifestation alors que les autorités ont interdit de nombreux rassemblements d'opposition ces dernières années. Les forces de sécurité, autrement promptes à disperser par la force les manifestations non autorisées, sont restées à l'écart. Les manifestants ont fait la police eux-mêmes en empêchant deux jeunes de brandir le drapeau de la Russie.
Le pouvoir a affirmé dernièrement sa volonté d'apaisement. Le rectorat a annoncé samedi la réouverture de l'université, un bastion historique de contestation fermé depuis juin 2023. Le Sénégal, volontiers vanté pour sa stabilité et ses pratiques démocratiques bien qu'ayant connu de graves troubles politiques par le passé, reste plongé dans l'une de ses pires crises depuis l'indépendance en 1960. La décision du président Sall de reporter l'élection, dénoncée par l'opposition comme un «coup d'Etat constitutionnel», a provoqué des manifestations qui ont fait quatre morts et donné lieu à des dizaines d'interpellations. En opposant leur veto au report, les «Sages» du Conseil constitutionnel ont reconnu l'impossibilité pratique de voter le 25 février et demandé aux autorités d'organiser le scrutin dans «les meilleurs délais». Le président s'est incliné. Mais il suspend la détermination d'une date à un dialogue prévu lundi et mardi avec les acteurs politiques et sociaux. Nombre de ces acteurs refusent de répondre à l'invitation. Ils réclament la tenue du scrutin avant le 2 avril, alors que le président Sall a exprimé ses doutes sur la faisabilité d'un tel calendrier. Seize des 19 candidats retenus en janvier par le Conseil constitutionnel ont réitéré samedi leur fin de non-recevoir quand le gouvernement a annoncé par communiqué que le chef de l'Etat les recevrait lundi à 11H00 (locales et GMT). Sall n'est pas candidat à sa réélection. Il a assuré jeudi qu'il partirait le 2 avril. Il justifie ses positions par la crainte qu'un scrutin contesté ne provoque de nouveaux accès de violence après ceux de 2021 et 2023.

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