Baisser de rideau avant-hier sur le 7ème Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz sur une note de succès qui aura fait l'unanimité. Aussi bien parmi les participants à cette rencontre abritée par Alger que chez les observateurs qui avaient les yeux rivés sur l'événement qui revêt une importance capitale. Pas uniquement pour les questions liées à la scène énergétique mondiale, mais aussi pour les répercussions des résolutions du Sommet sur les enjeux géopolitiques. S'il est encore prématuré de préjugerde ce que sera le marché du gaz dans les prochaines semaines, nul doute que le sommet d'Alger aura été un franc succès. En matière de représentativité, ils étaient neuf chefs d'Etat à prendre part à ce sommet, en plus des ministres et autres représentants de pays gaziers. Il y avait aussi des invités de marque à l'image du président tunisien et de la représentante du gouvernement italien. C'est que le sommet a été également cet espace de dialogue et de concertation avec la finalité de préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs. En termes d'organisation, l'Algérie a relevé le défi de l'avis même des dirigeants qui ont pris part à ce sommet. C'est le cas de l'émir du Qatar. Ce dernier a, d'ailleurs, fait part de sa satisfaction pour l'excellente organisation de l'événement par les autorités algériennes. Veillant sur la réussite de l'événement, le chef de l'Etat a présidé à la mi-décembre dernier une réunion préparatoire du sommet. Le chef de l'Etat s'est par la suite adressé aux membres du Gecf à un mois du sommet. C'était à l'occasion du lancement du site électronique dédié à l'événement et dans lequel il a salué les efforts du Secrétaire général du Forum et de tous ceux qui ont contribué à la préparation des travaux. La session d'Alger se tient dans un contexte où le gaz naturel est de plus en plus sollicité en tant que source d'énergie cruciale pour le développement socio-économique, étant l'une des principales sources d'énergie alternatives, propres et respectueuses de l'environnement, a-t-il souligné. C'est pourquoi, nous sommes appelés, à l'occasion de notre réunion à Alger, à approfondir la réflexion et la concertation, en vue d'en réaffirmer la valeur en tant que ressource essentielle pour les transitions énergétiques, avait-il recommandé. Il s'agit, pour lui, de relever les défis du développement des techniques d'extraction et d'encourager l'investissement dans la recherche et l'élargissement des champs d'exploration, dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques, entre les pays producteurs et consommateurs, sur un même pied d'égalité, des propos qui ont trouvé place dans ladéclaration d'Alger rendue publique avant-hier. avant-cela, le chef de l'Etat avait fait part de la détermination de l'Algérie à réunir toutes les conditions de succès de ce rendez-vous, l'Algérie a réaffirme l'importance de la coopération et de la solidarité dans le cadre du Forum. Elle a misé également sur la préservation de cette ressource précieuse et son exploitation, à bon escient, considérant que c'est une responsabilité partagée, qui doit reposer sur une compréhension mutuelle des exigences de l'équilibre des intérêts et du partage des avantages. Pour sa part, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a été sur plusieurs fronts dans la préparation du sommet, expliquant, sans cesse, qu'il revêt une «grande importance» car il constitue une «plate-forme importante» pour renforcer la coopération internationale, discuter des défis énergétiques actuels et de l'avenir de l'industrie gazière. «Ce sommet, auquel participent des chefs d'Etat et de gouvernement, est un événement mondial, car l'Algérie attend avec impatience l'arrivée des dirigeants, chefs de délégation, délégués et acteurs du monde entier», a-t-il souligné. De son coté, le secrétaire général du Gecf, Mohamed Hamel, a constamment mis en exergue le rôle de leadership de l'Algérie dans le domaine du gaz. Et le devoir pour le pays de relever le défi. Ce qui est fait, ont affirmé des participants et des médias étrangers.