Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 31.112 martyrs et 72.760 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué hier le ministère palestinien de la Santé. L'armée sioniste a commis 7 massacres au cours des dernières 24 heures, faisant 67 martyrs et 106 blessés. Le ministère a également indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. Au moins 16 Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés hier à l'aube, premier jour du Ramadhan, lors d'une série de raids sionistes lancés sur diverses zones de la bande de Ghaza, au 157ème jour de l'agression de l'armée d'occupation. Selon l'agence de presse palestinienne WAFA, «16 Palestiniens ont été tués après que des avions d'occupation ont bombardé une maison dans la ville de Ghaza». L'armée d'occupation a commis 8 massacres contre des familles au cours des dernières 24 heures, rapporte l'agence. Selon des témoins et des sources locales citées par des médias, la plupart des raids ont eu lieu au moment du s'hour et la prière d'Al-Fadjr. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures. Le chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien, Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que le mouvement a fait montre d'un «esprit positif et de responsabilité» lors des négociations indirectes avec l'entité sioniste. Le Hamas exige un accord global assorti de garanties internationales «Nous avons fait preuve d'un esprit positif et de responsabilité, et avons dit que, pour parvenir à un accord, celui-ci devait être global et comporter trois paliers, et qu'il devait également être assorti de garanties internationales pour contraindre l'occupation à s'y conformer», a indiqué Haniyeh lors d'une allocution télévisée, dimanche soir. «Nous ne voulons absolument pas d'un accord qui ne mette pas fin à l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, ou qui ne ramène pas les personnes déplacées dans leurs foyers, ou encore qui ne garantisse pas le retrait de l'ennemi sioniste «. Haniyeh a rejeté sur l'entité sioniste «la responsabilité de l'impossibilité de parvenir à un accord parce qu'il ne veut pas se conformer aux principes de base de l'accord». «Néanmoins, nous (le Hamas) sommes ouverts à la poursuite des négociations et sommes ouverts à toutes les formules qui permettent de mettre fin à l'agression», a-t-il ajouté. Et Haniyeh de poursuivre: «L'ennemi parle du retour progressif des déplacés sans préciser de paramètres et de mesures clairs, et souligne qu'il maintiendra sa présence dans l'axe des martyrs, coupant la Bande de Ghaza en deux». Il a souligné que l'entité sioniste «discute avec les médiateurs du redéploiement et du repositionnement des forces de l'armée d'occupation à l'intérieur de la bande de Ghaza», notant qu'il «n'a pas encore pris d'engagement pour le retour des déplacés dans leurs lieux de résidence». Haniyeh a mis l'accent sur cinq préalables afin de parvenir à un accord global pour mettre fin à l'agression sioniste, à savoir «un cessez-le-feu global, un retrait complet de l'armée sioniste de tout le territoire de la Bande de Ghaza, le retour total et inconditionnel des personnes déplacées (dans leurs quartiers), la sécurisation des aspects humanitaires, y compris l'aide et les abris, la reconstruction et la fin du siège, puis la conclusion d'un accord d'échange de prisonniers». Il a expliqué que «ces cinq préalables sont basés sur trois axes à partir desquels les négociations ont été lancées afin de parvenir à un accord». Il a précisé: «Le premier de ces préalables est que cet accord doit conduire à un cessez-le-feu, et le second est que nous transformions cette fermeté, cet héroïsme et ces sacrifices en réalisations concrètes pour notre peuple sur le champ de bataille et sur les plans national et politique.» «Le troisième préalable est de bloquer tous les plans suspects visant Ghaza dans ses dimensions nationales, administratives et politiques», selon Haniyeh. Il a relevé que «l'occupation sioniste n'a pas non plus réussi à déplacer notre peuple et à diviser la bande de Ghaza, malgré tous les massacres, les tueries, la guerre d'extermination et le nettoyage ethnique qu'elle a pratiqués contre notre peuple palestinien».