Les Canaris aborderont la prochaine rencontre face au MC Oran sans leur coach Aït Djoudi limogé par la direction du club suite à une série record de mauvais résultats. Ce sera ainsi Rabah Bensafi, quatrième entraîneur, qui drivera le club kabyle durant les prochaines rencontres. Les supporters qui n'ont jamais cru en les capacités d'Aït Djoudi à sortir leur équipe de la zone de turbulence semblent être satisfaits de ce choix étant donné que Bensafi avait déjà montré des aptitudes insoupçonnées lors des périodes d'intérim qu'il avait eu à gérer. Mais, malgré cette relative satisfaction, ces derniers attendent encore d'autres décisions. Le départ de l'entraîneur, bien qu'il soit nécessaire, n'est pas la solution définitive étant donné, estiment beaucoup de supporters, que le problème est plus profond. «La JSK annonce la résiliation à l'amiable du contrat la liant à Azeddine Aït Djoudi. Nous lui souhaitons plein succès dans ses projets futurs», a annoncé un communiqué du club. Au rythme où vont les choses dans la maison kabyle, d'autres changements sont attendus, non pas dans les prochaines semaines, mais dans les prochains jours. Le temps presse et il est urgent de prendre les mesures, toutes les mesures qui s'imposent pour sauver le club, encore une autre saison, de la relégation. À la 11e place au classement après la 22e journée, la JSK doit impérativement empocher les trois points de la prochaine rencontre face au MCO. Mais l'objectif n'est pas si facile à atteindre. L'adversaire sera drivé par un Youcef Bouzidi qui va, selon toute vraisemblance, vouloir prendre sa revanche sur la direction de la JSK qui l'avait limogé, sans aucune justification, après seulement quatre journées du championnat. Ce dernier avait, doit-on le rappeler, accompli avec brio sa mission de sauver la JSK de la relégation. Maintenu à la tête de la barre technique grâce à l'insistance des supporters qui lui étaient très reconnaissants, Bouzidi sera limogé après quatre journées sans aucun motif valable hormis celui, tout simplement, de recruter un autre entraîneur. Parti sans faire de bruit, Bouzidi vient donc ce mardi à la tête de la barre technique des Hamraoua, avec toujours pour mission de sauver le club oranais d'une relégation que tout le monde considère comme inéluctable. Mais, ce sera sans compter sur les capacités de Bouzidi à monter une équipe de gladiateurs. Il l'avait fait, par deux fois, à la JSK où il subira, les deux fois, les affres de l'ingratitude. Les rumeurs continuent d'animer la place publique à Tizi Ouzou quant aux prochains changements dont, notamment le poste de président du club, mais l'attention reste braquée sur cette rencontre face au MCO attendu mardi prochain au stade du 1er- Novembre. Les Canaris sont, encore une fois, devant l'obligation de remporter une victoire pour espérer remonter dans le classement. Une mission qui les met sous une terrible pression. La rencontre est, toutefois, d'une importance capitale pour les deux équipes. La JSK comme le MCO sont menacés par la relégation. Mais, si les Kabyles ont l'avantage de jouer devant leurs supporters, les Oranais, eux, sont sous la houlette d'un coach qui connaît bien l'adversaire et surtout bien rodé pour ce genre de mission presque...impossible. L'explication se déroulera, selon toute vraisemblance, sur la ligne de touche entre les deux coachs. Et, c'est justement à ce niveau que Bouzidi pourrait trouver des difficultés devant un Bensafi qui pourrait bien créer la surprise. Bien qu'il ait toujours exercé comme intérimaire, ce dernier possède de grandes qualités techniques. Tous ses passages à la tête de la barre technique kabyle ont été couronnés de succès. Il n'est donc pas sûr que Bouzidi puisse prendre sa revanche mais la confrontation sera très difficile. Une configuration qui fait que les pronostics de la rencontre resteront ouverts jusqu'au dernier sifflet de l'arbitre. Le résultat de la rencontre de mardi renseignera hélas sur la suite des choses pour la JSK comme pour le MCO.