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Sonko veut un Sénégal souverain
Il a adressé des critiques acerbes à la présidence de Macron
Publié dans L'Expression le 18 - 05 - 2024

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a tiré à boulets rouges sur la présidence de Macron. C'est la première fois depuis des décennies qu'un responsable politique qui représente officiellement le Sénégal a affiché ouvertement ses critiques acerbes à l'égard d'un président français.
Ousmane Sonko avait accusé la présidence Macron d'avoir incité à la «persécution lors de la répression contre son camp sous l'ancien président Macky Sall», a déclaré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.
Sonko a signalé qu'il s'est exprimé en tant que chef de parti et non du gouvernement. Donc, c'est une manière de montrer qu'il s'agit d'une réaction d'un opposant partisan qui n'engage pas le gouvernement sénégalais.
Cette attitude ne change rien quant au fondement des accusations adressées à la présidence de Macron.
Sonko a saisi l'occasion d'une conférence sur les relations entre l'Afrique et l'Europe pour proférer ce genre d'accusations à l'égard du président français Emmanuel Macron.
Sonko a rappelé que les relations entre le Sénégal et la France «doivent refléter la volonté d'une coopération «fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance des aspirations légitimes de chaque nation à la souveraineté», et d'ajouter: «Vous n'avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s'est passé»n a-t-il souligné.
Il a exprimé son accusation à l'adresse de la politique suivie par le président français, Emmanuel Macron en indiquant que «Macron avait accueilli et félicité son homologue sénégalais au pire moment de la répression. C'est une incitation à la répression, une incitation à la persécution et à l'exécution de Sénégalais qui n'avaient commis d'autre crime que d'avoir un projet politique», a-t-il signalé.
Ousmane Sonko n'a pas mâché ses mots, il était direct dans ses propos. Cette déclaration politique des plus dures sera inscrite dans les annales politiques du Sénégal.
Sonko s'est attaqué aussi aux européens qui ont affiché une position négative par rapport à son emprisonnement en précisant que «Beaucoup de gouvernements européens sont restés dans un mutisme approbateur», a-t-il souligné.
Ousmane Sonko qui a dénoncé ce qu'il qualifie de néocolonisation à l'oeuvre selon lui dans les relations entre l'Occident et l'Afrique, a rappelé que «nous y avons presque cru lorsque le président Macron déclinait la nouvelle doctrine africaine de l'Elysée, cette nouvelle doctrine qui devait constituer au refus de tout soutien politique à des régimes autoritaires et corrompus. Ce n'est pas ce qui s'est passé au Sénégal», et d'ajouter «Mes positions ne changeaient pas avec l'accession au pouvoir. Mais cette accession nous amènera à collaborer avec tous les gouvernements, y compris l'Etat français et le gouvernement de Monsieur Emmanuel Macron», a affirmé Ousmane Sonko.
Sonko n'a pas épargné le président Macron, il lui a réservé un chapelet d'accusations pour ainsi dire que le problème réside dans la politique que mène ce dernier à l'égard de l'Afrique en général et de Sénégal en particulier.
D'ailleurs Sonko a expliqué et clarifié sa position lors de sa rencontre avec les étudiants sénégalais dans une rencontre en précisant que «mon propos ne visait pas le peuple français avec lequel nous n'avons aucun problème mais l'élite gouvernante actuelle», a-t-il déclaré. Insistant sur la question de la a coopération qui devra prendre en compte la souveraineté du Sénégal dans le domaine monétaire, mais aussi sécuritaire, Ousmane Sonko a précisé que «Nous devons nous interroger sur les raisons pour lesquelles l'armée française bénéficie toujours de plusieurs bases militaires dans nos pays et sur l'impact de cette présence sur notre souveraineté nationale et notre autonomie stratégique.
Ousmane Sonko est allé jusqu'à soulever la question des bases militaires françaises qui sont installées au Sénégal. À ce propos, Sonko n'a pas hésité à dire à l'adresse du président français, Emmanuel Macron, en l'occurrence, que «Je réitère ici la volonté du Sénégal de disposer de lui-même, laquelle volonté est incompatible avec la présence durable de bases militaires étrangères au Sénégal», a affirmé Ousmane Sonko.


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