L'usine du premier constructeur automobile coréen tournera bientôt à plein régime en Algérie. Celle-ci sera aux normes de Hyundai Motors Company et déploiera un processus de production qui permettra d'atteindre un taux d'intégration inédit. Annonce en a été faite à Alger, où, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique Ali Aoun, a reçu une importante délégation de la compagnie coréenne. Les responsables de la marque automobile Hyundai ont, alors, fait part de leur disposition à mettre en place une usine sur le sol algérien, conformément aux normes internationales de la société, permettant la production de trois modèles de véhicules touristiques, ainsi que deux types de véhicules utilitaires de la marque. Autant dire que ces responsables ont présenté une feuille de route aboutie à Ali Aoun, ce qui renseigne sur l'imminence de l'installation de ce projet. C'est dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique pour la relance de l'activité d'industrie automobile, que Ali Aoun vient de recevoir cette délégation comprenant de grands responsables de la compagnie Hyundai et de l'Entreprise commerciale omanaise OTE Group, en vue de présenter le projet de fabrication automobile de la marque Hyundai en Algérie. Informe un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. L'on ajoute de même source que lors de cette rencontre, Ali Aoun a écouté un exposé détaillé présenté par le responsable de la société Hyundai de la région Proche-Orient et Afrique du Nord Mena, Tarek Mosaab, affirmant que le projet «entrera dans le cadre de la politique du gouvernement algérien, visant à créer une véritable industrie automobile, avec la réalisation d'un taux d'intégration considérable». Les Coréens qui frappent à la porte de l'Algérie affichent une volonté de s'engager durablement dans l'industrie automobile, avec en filigrane une politique d'intégration soutenue et ambitieuse. Lucides, ils consacrent dans leur business plan spécial Algérie, toute une partie pour le véhicule électrique dont la fabrication dans notre pays ne souffre plus d'équivoque. Suite, notamment à l'annonce du président chinois Xi Jinping, d'ouvrir en Algérie une usine de batteries de lithium. Les Coréens qui frappent à la porte de l'Algérie affichent une volonté de s'engager durablement dans l'industrie automobile, avec en filigrane une politique d'intégration soutenue et ambitieuse. Cet engagement généreux des Coréens prouve l'on ne peut mieux tout l'intérêt qu'ils portent au marché algérien, qu'ils savent stratégique dans toute la région Mena. Ils mettent donc le pied à l'étrier pour implanter une usine automobile en Algérie, où, un nouveau chapitre s'ouvre pour l'industrie automobile. Cette dernière passe à une nouvelle ère de gestion et de gouvernance, où l'engagement et les orientations des pouvoirs publics se concrétisent réellement sur le terrain. Alors que les Coréens arrivent, l'industrie automobile s'impose dans la nouvelle Algérie comme un secteur clé et aux nombreux impacts sur l'économie nationale. «Les responsables de la société ont exprimé leur disposition à mettre en place une usine conformément aux normes internationales de la société. La conception du projet prendra en compte dès le départ, la création d'une ligne de construction de carrosseries et d'une ligne de peinture automobile. Trois modèles de voitures touristiques de la marque Hyundai seront produits également, en plus de deux types de véhicules utilitaires, voire même des véhicules électriques», précise enfin le communiqué du département de Ali Aoun. Concernant le choix du terrain, le ministre a souligné «la nécessité d'accélérer l'enregistrement sur la plate-forme numérique dédiée à cet effet dans les plus brefs délais à l'effet de concrétiser ce projet».