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Nos émigrés rentrent au bled
Entre initiatives du Président, retour aux sources et vacances découvertes
Publié dans L'Expression le 14 - 07 - 2024

Les ponts de la fraternité! Comme chaque été sous l'ère Tebboune, les aéroports algériens se remplissent de rires et de cris d'excitation. Des milliers d'enfants de la diaspora algérienne, nés de l'autre coté de la Méditerranée, reviennent au pays pour renouer avec leurs racines. Cet été, ils seront 2 000 à fouler le sol algérien, à découvrir les paysages qui ont vu grandir leurs parents et à ressentir cette connexion indélébile avec la terre de leurs ancêtres. Pour certains, c'est un rêve éveillé. Comme Nadia, 12 ans, qui vit à Paris. «Je n'ai jamais vu l'Algérie, mais maman m'a tellement raconté d'histoires sur son enfance ici. Je suis impatiente de tout découvrir, de sentir le sable chaud sous mes pieds, de goûter les plats dont elle parle tout le temps», dit-elle, les yeux brillants de bonheur. À Oran, ils sont 103, à Tlemcen 92, à Jijel 58, et encore autant à Alger et dans d'autres wilayas. Ces enfants, venus de tous les coins du globe, débarquent avec une curiosité insatiable et un désir profond de connaître leurs origines. Ces jeunes explorateurs, âgés de 7 à 14 ans, ne viennent pas seulement pour le soleil et la mer. Ils viennent pour comprendre ce que signifie être Algérien, même à des milliers de kilomètres de la terre de leurs ancêtres. «Quand je suis arrivé, j'ai senti quelque chose que je n'avais jamais ressenti avant. Une sorte de fierté. Je suis Algérien, et je suis enfin chez moi», confie Samir, 10 ans, venu de Montréal. L'opération, coordonnée par une convention entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Mosquée de Paris, prévoit un programme riche et varié.
Ressentir la grandeur de l'Algérie
Les jeunes visiteront des villes côtières, résideront dans des structures dédiées à la jeunesse et participeront à des activités en compagnie d'enfants de différentes régions d'Algérie. Les organisateurs ont mis un point d'honneur à inclure des visites de sites historiques et touristiques pour que chaque enfant puisse ressentir la grandeur et la richesse culturelle de l'Algérie. «Je veux voir les montagnes de Kabylie, marcher dans le désert, visiter les vieux palais d'Alger. Ma grand-mère me racontait ces histoires et maintenant je peux les vivre», raconte Lila, 13 ans, les larmes aux yeux. Cette initiative, bien plus qu'un simple voyage, est un véritable pont de la fraternité. Elle permet à ces jeunes, issus de la diaspora, de tisser des liens solides avec leurs cousins restés au pays. Ensemble, ils bâtissent des ponts pour un avenir commun, riche de diversité et de compréhension mutuelle. Chaque arrivée est marquée par des scènes émouvantes. À l'aéroport, les enfants scandent le célèbre slogan des supporters de l'équipe nationale: «One, two, three, viva l'Algérie!» Un cri du coeur qui résonne comme une promesse d'unité et de fierté partagée. Ce programme est une ode à l'appartenance, un rappel que peu importe où l'on vit, les racines ne se dessèchent jamais. «Ici, je me sens complet. Comme si une partie de moi manquait tout ce temps», avoue Yacine, 14 ans, de Londres, en observant le coucher du soleil sur la baie d'Alger. Cet été, les ponts de la fraternité se construisent à travers les sourires, les découvertes et les émotions partagées...
La main tendue du Président Tebboune
Cet élan de retour aux sources ne s'arrête pas aux enfants de la diaspora. Il s'inscrit dans une vision plus large et plus ambitieuse portée par le président Abdelmadjid Tebboune. «On ne vous oublie pas», martèle-t-il à chaque occasion, en appelant les Algériens du monde entier à participer activement à la construction de la nouvelle Algérie. Les mesures incitatives se multiplient, et le message est clair: la porte de la patrie est grande ouverte. C'est une main tendue vers une communauté souvent laissée en marge, une reconnaissance de la richesse et du potentiel qu'elle représente. Tebboune a décidé de mettre fin à la marginalisation de la diaspora, et cette promesse se traduit par des actions concrètes. «Le Président nous donne enfin une chance de redonner à notre pays», déclare Khaled, 35 ans, ingénieur à Toronto, rencontré dans un centre commercial d'Alger, avec les membres de sa famille venus passer leurs vacances sous le beau soleil d'Alger. Il pense sincèrement revenir définitivement au pays. Entre-temps, il est en train de prendre des contacts pour faire du business entre son pays d'origine et son pays adoptif. «C'est une opportunité que je ne pouvais laisser passer», rétorque-t-il. Les mesures sont diverses et touchent à des aspects essentiels de la vie quotidienne. L'accès à la retraite auprès de la Caisse nationale des retraites (CNR), la possibilité de bénéficier de la formule LPL pour le logement, et des démarches simplifiées pour entrer en Algérie même avec une carte d'identité ou un passeport expiré. «Cela montre que nous faisons toujours partie de cette nation», confie Amina, 42 ans, de Berlin. «Je me sens enfin reconnue et valorisée», poursuit-elle.
Cette diaspora: une force motrice
Tebboune voit en cette diaspora une force motrice, un vivier de talents et de compétences capables de propulser l'Algérie vers de nouveaux horizons. «Nous avons besoin de vous, de votre savoir-faire et de votre passion», a-t-il déclaré dans l'un de ses discours. Dans cette optique, d'énormes facilitations ont été accordées pour entreprendre des projets en Algérie. L'accès au financement, au foncier et la création d'entreprises ont été considérablement simplifiés. Cette dynamique vise à intégrer pleinement la diaspora dans le processus de développement national. «Je rêve de créer ma propre entreprise en Algérie», partage Samira, 29 ans, entrepreneure à Paris. «Les nouvelles mesures me donnent l'espoir et les moyens de réaliser ce rêve», ajoute cette jeune fille qui profitait des délices de la mer dans un des nombreux beachs clubs privés du pays. Portés par un climat des affaires assaini et une dynamique économique renouvelée, de nombreux Algériens à double nationalité n'hésitent plus à tenter l'aventure entrepreneuriale dans leur pays d'origine. «C'est aussi un retour aux sources, une manière de renouer avec mes racines», soutient Rachid, 40 ans, qui est en train de monter des affaires en Algérie avec des partenaires locaux. Cette nouvelle politique n'est pas seulement une question de mesures économiques ou administratives, c'est une véritable déclaration d'amour et de confiance envers une diaspora qui a longtemps attendu cette reconnaissance. En ouvrant les portes du pays et en tendant la main à ses enfants dispersés aux quatre coins du monde, l'Algérie se dote d'une force nouvelle et puissante. Chaque retour est une histoire de retrouvailles, de rêves et d'espoirs partagés. Ces ponts de la fraternité, construits à travers des gestes concrets et des paroles sincères, symbolisent une Algérie tournée vers l'avenir, forte de ses enfants, qu'ils soient sur son sol ou à l'étranger.
Un vent de renouveau et de fierté
Grâce aux initiatives du président Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie est devenue une destination phare pour nos «émigrés», que ce soit pour passer des vacances ou pour s'y installer durablement. Cette dynamique nouvelle a insufflé un vent de renouveau et de fierté. Les rues de la capitale vibrent désormais des accents venus des quatre coins du monde. Les échos de voix françaises, italiennes, espagnoles ou encore québécoise se mêlent aux mélodies de la Casbah, créant une symphonie unique. Dans les ruelles d'Alger, on croise des familles entières, leurs visages rayonnants de joie et d'émerveillement. Ils prennent fièrement des photos, capturant chaque instant de leur découverte, et partagent ces moments privilégiés sur les réseaux sociaux. «Je n'aurais jamais imaginé que l'Algérie soit aussi belle», avoue Laila, 22 ans, venue de Lyon. «C'est un trésor caché, et je suis heureuse de pouvoir enfin le découvrir.» Pour certains, cette rencontre avec leurs racines est une révélation. Ils font partie de la deuxième ou troisième génération d'Algériens établis à l'étranger et découvrent pour la première fois la terre de leurs ancêtres. «Je suis tombé amoureux de ce pays», confie Hakim, 30 ans, né à Marseille. «Je reviens dès que j'en ai l'occasion. La beauté des paysages, la chaleur des gens, tout ici me parle au coeur.» Ces visiteurs, surpris par la richesse culturelle et les nombreuses activités disponibles, trouvent en Algérie une destination qui n'a rien à envier à celles de l'autre rive de la Méditerranée.
Les ambassadeurs d'une Algérie positive
Les restaurants, les lieux de détente et les prix imbattables sont autant d'atouts qui séduisent. «Les plages sont magnifiques, et les montagnes offrent des panoramas à couper le souffle», raconte Amina, 28 ans, de Bruxelles. «Et tout cela à des prix défiant toute concurrence.» La popularité de l'Algérie a également explosé sur les réseaux sociaux, en partie grâce au succès de la chanson Disco Maghreb de DJ Snake. Des influenceurs, qu'ils soient étrangers ou d'origine algérienne, ont parcouru le pays en road trip, partageant leurs aventures avec le monde entier. Ces vidéos ont dévoilé un visage de l'Algérie souvent méconnu, loin des clichés véhiculés par les médias internationaux. «Voir ces paysages magnifiques et cette culture vibrante sur les réseaux m'a donné envie de venir», explique Sarah, 25 ans, basée à Berlin. «Chaque coin de rue, chaque rencontre est une découverte enrichissante.» Bien que le nombre de touristes étrangers n'ait pas encore explosé, celui des Algériens de la diaspora, lui, ne cesse de croître. Ils sont les ambassadeurs d'une Algérie positive, riche et accueillante. «Nous avons une responsabilité», affirme Karim, 35 ans, vivant à Nantes. «En partageant nos expériences, nous montrons au monde la vraie Algérie, celle dont nous sommes fiers.»
Le président Tebboune, fidèle à son 51e engagement, continue donc de soutenir et d'encourager cette dynamique. C'est un renouveau pour notre pays. Une preuve que l'Algérie, avec ses enfants éparpillés à travers le monde, est plus forte et plus unie que jamais. «Tahia El Djazair...»


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