La situations dans les territoires occupés du Sahara occidental est désastreuse en matière de violations des droits des défenseurs des droits humains. Le Collectif des défenseurs des droits de l'homme au Sahara occidental (Codesa), a condamné «les violations des droits des défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé et le harcèlement continu exercé par les forces d'occupation marocaines contre ces défenseurs», a déclaré le Collectif Codesa. Celui-ci a rédigé un rapport soulevant tous les dépassements et les violations exercés par le régime marocain du Makhzen dans les territoires occupés du Sahara occidental. Le communiqué du Collectif a indiqué qu' «il s'est insurgé contre les mauvais traitements, la discrimination raciale, le harcèlement, la violation de la liberté de circulation et de la vie privée dont ont été victimes 13 membres de ce collectif, à leur retour de Turquie où ils avaient suivi une formation sur les droits de l'homme», a souligné le Collectif Codesa. Pour ce dernier, les forces marocaines d'occupation ont «une nouvelle fois pris pour cible des membres du Codesa aux aéroports des villes occupées de Laâyoune et Dakhla, immédiatement à leur arrivée sur les vols AT1412 et AT1420, en provenance de l'aéroport international de Casablanca (Maroc)», a précisé le communiqué du Collectif. Dans le même sillage, montrant et disqualifiant les pratiques criminelles et qui portent atteinte aux libertés individuelles et aux droits de l'homme, le Codesa a indiqué que «la police marocaine d'occupation a soumis 13 membres de l'organisation à des fouilles arbitraires, y compris leurs valises et tous leurs effets personnels, pendant plus de 45 minutes à l'aéroport de Laâyoune et 30 minutes à l'aéroport de Dakhla, bien que tous leurs sacs soient déjà passés par la machine à rayons X de la section douanière, tandis que d'autres passagers sur les mêmes vols ont été autorisés par les agents des douanes à passer sans contrôle de leurs bagages, ni fouilles», a expliqué le Collectif des défenseurs des droits de l'homme au Sahara occidental. Le Makhzen est dénoncé par plusieurs organisations régionales et internationales à cause de ses agissements dignes de voyous et de criminels. D'ailleurs, sa diplomatie est en train de subir des revers et des coups qui renseignent sur la faillite du régime marocain du Makhzen et sa politique étrangère, qui s'inscrit en porte-à-faux par rapport aux critères déterminés et délimités par la charte des Nations unies, surtout en ce qui concerne la question du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Le Collectif Codesa est allé jusqu'à dire que «cet acte est considéré comme une discrimination raciale, que ces fouilles ont été menées au milieu d'une forte présence policière à l'aéroport de Laâyoune occupée», a-t-il mentionné. Ces pratiques sont appliquées sur les Marocains de l'intérieur, qui font face à une machine répressive sans égale. Le Makhzen mène une véritable campagne de harcèlement contre les opposants activant au sein de Collectif Codesa pour la solidarité et le soutien de la cause sahraouie. Dans ce sens, le Collectif a indiqué que «Larbi Messoud, conseiller du bureau exécutif de l'organisation et Salha Boutanguiza, blogueur et journaliste, ont été soumis à de mauvais traitements et pressions», et d'ajouter: «Aucun membre du groupe n'a reçu ses bagages à son arrivée. Par la suite, le harcèlement des membres du Collectif s'est poursuivi le lendemain», affirme-t-on. Le Collectif a qualifié les pratiques du Makhzen de «mesures qui constituent une violation de la liberté de circulation et de la vie privée de tous ces défenseurs des droits de l'homme, soumis à des fouilles dégradantes», a-t-il rappelé. Le Makhzen ne cesse d'essuyer échec après échec sur le plan diplomatique. Il est voué complètement aux gémonies.