Deux hôpitaux du nord de Ghaza, ravagée par une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, risquent d'être fermés en raison d'une grave pénurie de carburant, ont rapporté, hier, des médias citant des responsables. «L'hôpital indonésien est confronté à une grave pénurie de carburant, qui menace d'arrêter complètement les services médicaux si l'occupation continue d'empêcher l'entrée de carburant, laissant les patients en danger de mort», a déclaré le directeur de l'hôpital, Marwan Sultan, cité par des médias. Il a indiqué que «l'unité de soins intensifs de l'hôpital avait atteint sa capacité maximale, le service étant rempli de patients gravement malades, dont 10 dépendent de respirateurs». «Les blocs opératoires fonctionnent sans interruption, 24 heures sur 24», a-t-il fait savoir, soulignant que si l'entité sioniste «continue de bloquer les livraisons de carburant, les services médicaux pourraient être complètement paralysés, condamnant ces patients à la mort». L'hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de Ghaza, a également prévenu qu'il cesserait ses activités dans les 48 heures en raison de pénuries de carburant. «Cela représente une menace importante pour la vie de nombreux patients et blessés actuellement en traitement», a ajouté l'hôpital dans un communiqué. Ces avertissements interviennent dans un contexte de grave crise à laquelle sont confrontés les établissements de santé dans la bande de Ghaza, exacerbée par la guerre génocidaire en cours, le renforcement du siège du nord de Ghaza et le refus des autorités sionistes d'autoriser l'entrée de carburant, de médicaments et de fournitures médicales essentielles. La guerre sioniste à Ghaza, qui en est à son 11e mois, a fait 40 972 martyrs et 94 761 blessés au 8 septembre, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Dans un message publié sur la plate forme X, le PAM a souligné qu'«après 11 mois de guerre à Ghaza, 2,2 millions de personnes ont toujours un besoin urgent de nourriture et d'aide et de moyens de subsistance». Il a souligné que «malgré l'engagement du Programme alimentaire mondial à fournir une aide, les ordres d'évacuation entravent les efforts à un moment où les besoins augmentent». Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a conclu en soulignant la nécessité d'un cessez-le-feu à Ghaza. Dans la soirée du 27 août dernier, un bombardement sioniste a visé un véhicule du PAM, incitant l'agence onusienne à suspendre le lendemain ses activités à Ghaza «jusqu'à nouvel ordre». Au cours des derniers mois, l'armée sioniste a émis des ordres d'évacuation forcée pour de vastes zones de Ghaza. Le 20 août, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a mis en garde contre le danger des ordres d'évacuation sioniste envers les habitants et les personnes déplacées de Ghaza.Selon les données des Nations unies, 9 personnes sur 10 résidant à Ghaza ont été contraintes de se déplacer en raison des attaques de l'armée d'occupation. Pendant ce temps, le bureau des médias de Ghaza a annoncé, le 21 août, que l'armée sioniste entassait environ 1,7 million de Palestiniens déplacés dans une zone ne dépassant pas un dixième de la superficie de la bande. La guerre sioniste à Ghaza, qui en est à son 11e mois, a fait 40 972 martyrs et 94 761 blessés au 8 septembre, selon les autorités sanitaires palestiniennes.