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De Villepin recadre le débat sur l'Algérie
En pleine tourmente politicienne française
Publié dans L'Expression le 09 - 10 - 2024


Le paysage médiatique français a été surpris, ces derniers jours, par une intrusion politique, pour le moins, atypique qui a eu, depuis, le mérite de recadrer le débat et remettre à leur juste valeur, un certain nombre de fauteurs de troubles, dont des officiels en poste, en quête de statuts et de dividendes électoraux. Une voix de la raison et de l'objectivité subsiste encore, fort heureusement, dans le paysage politique français décadent, en proie à des crises intermittentes récurrentes et, de plus en plus, inextricables. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, vient de couper l'herbe sous les pieds des fossoyeurs et auteurs de cette campagne extrémiste anti-algérienne menée, depuis quelque temps, contre l'Algérie et ses ressortissants. Invité sur un plateau de télévision de la chaîne France Info, Dominique de Villepin a pris à contre-pied l' animatrice, qui tentait de l'entraîner dans cette spirale insensée. D'emblée, De Villepin a tenu à recadrer le débat et à remettre les choses dans leur juste ordre, en dénonçant des agissements et des faits allant à contre-sens de la vérité et des intérêts des deux nations. Qualifiant ces manoeuvres de «tentation» évidente aujourd'hui en France, l'ancien Premier ministre a estimé que certains voudraient «faire de l'Algérie le bouc émissaire d'un certain nombre de problèmes français». Pour De Villepin: «Cela fait, malheureusement, de longs mois pour ne pas dire des années, que l'on voit la relation avec ce grand pays ami et frère qu'est l'Algérie se dégrader jour après jour. Et de dégradation en dégradation, on en vient à des accusations qui, évidemment, dépassent, et de loin, toute réalité», dira-t-il face à l'étonnement des deux animateurs du plateau. Le chevronné de la politique française n'a pas mâché ses mots sur le plateau de cette télévision, connue pour ses orientations et ses allégeances idéologiques et politiques. Il a estimé que les problèmes d'immigration auxquels fait face la France, doivent être réglés conjointement avec les Algériens, et non pas mis sur leurs dos. Il a également dénoncé cette manière de vouloir entretenir cette polémique autour de l'accord de 1968, la qualifiant de faux débat, d'autant qu'elle émane de cercles extrémistes connus, et reprise, à leurs comptes tel un butin de campagne, par Michel Barnier, nouveau Premier ministre, et son ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Et de renchérir, «vouloir brandir, aujourd'hui, le symbole de l'accord de 1968, dont nous savons tous qu'il est l'une des conséquences des Accords d'Evian, c'est vouloir ouvrir une guerre avec l'Algérie? Une guerre des mémoires, en tout cas? Tout cela est absurde, il y a d'autres chemins», s'insurgera-t-il. De Villepin s'est dit totalement en opposition avec la démarche d' Emmanuel Macron, soutenant «le plan d'autonomie marocain» et reconnaissant «la souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui». Il dira, à cet effet, que «le président de la République (Emmanuel Macron, ndlr) a voulu renouer avec le Maroc en acquiesçant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Nous aurions dû faire tout cela dans le cadre des Nations unies et en liaison avec l'Algérie. On ne peut pas, aujourd'hui, faire avancer un règlement diplomatique de quelque question que ce soit sans le faire avec tous», s'exclamera-t-il encore. Au-delà de ces recadrages et des collisions politiciennes, la sortie de De Villepin augure d'une nouvelle phase sur l'échiquier politique français, en proie à une crise majeure et difficile à surmonter. La sortie médiatique de De Villepin pourrait augurer d'un processus déjà mis en branle, dans le sens d'une vision de l'après-Macron, où cet ancien Premier ministre chevronné pourrait jouer des rôles prépondérants. «Ma parole dérange...», disait-il, face aux journalistes qui colportaient les accusations du sinistre BHL à son encontre, l'accusant d'anti-sémitisme et de haine envers les juifs. D'aucuns savent et la guerre de Ghaza l'a dévoilé au grand jour, que les lobbies sionistes contrôlent les hautes sphères du pouvoir en France et en Europe, en général. Aussi, le déchaînement politique abject sur l'Algérie et ses ressortissants dans l'Hexagone, par une grande partie de la classe politique française inféodée à ces centres de décisions, illustre ce manque d'engagement politique, cette absence de clairvoyance et partant, cette fourberie des cercles partisans hostiles au processus de normalisation des relations bilatérales. Que ça soit au sein de la droite ou de l'extrême droite, on a presque envie de dire qu'il n'existe plus aucune limite idéologique entre les deux, on veut faire feu de tout bois. Même si cela va au détriment des intérêts légitimes des deux pays et des deux peuples. La France «se tient sur une ligne de crête (sic)». Ce qui n'est pas le cas de l'Algérie, qui s'engage dans une nouvelle phase de croissance économique et de développement de ses capacités.

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