Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu, hier soir, à New York, une séance d'information suivie d'une séance de consultation à huis clos sur la situation humanitaire à Ghaza dans le cadre du point de l'ordre du jour «La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne». Lors de cette réunion, qui intervient à la demande de l'Algérie et de la Slovénie, les membres du Conseil devraient entendre les exposés de la responsable de la section financière du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), Lisa Doughton, et du commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine(UNRWA), Philippe Lazzarini. À rappeler que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait mis en garde, mardi passé, l'entité sioniste contre toute atteinte à l'UNRWA, soulignant que cette agence humanitaire «est indispensable et ne peut être remplacée». L'avertissement de Guterres est survenu après que l'entité sioniste ait menacé de publier un projet de résolution empêchant l'UNRWA de poursuivre son travail de base dans les Territoires palestiniens occupés. Guterres a précisé qu'une telle législation serait totalement incompatible avec la Charte des Nations unies. Par une décision de l'Assemblée générale des Nations unies en 1949, l'UNRWA a été créée et autorisé à fournir une assistance aux réfugiés palestiniens dans ses cinq zones d'opérations en Jordanie, en Syrie, au Liban, en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza jusqu'à ce qu'une solution à leur problème soit trouvée. La réunion d'hier du Conseil de sécurité intervient alors que l'entité sioniste poursuit, sans relâche, son agression génocidaire lancée le 7 octobre 2023 contre la bande de Ghaza, malgré l'adoption de deux résolutions onusiennes appelant à un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave palestinienne, jamais respectée par l'occupant sioniste.