De nouvelles frappes sionistes ont visé, vendredi soir, la banlieue sud de Beyrouth, a rapporté l'agence officielle libanaise ANI. Selon l'agence, les frappes ont été menées près de l'Université libanaise dans le quartier d'Al-Hadath, et sur le quartier de Bourj Al-Barajneh. Au moins 3 personnes ont été tuées et 30 autres blessées, vendredi soir, dans des attaques sionistes sur la ville de Tyr, dans le sud du Liban, selon un «bilan préliminaire» du ministère libanais de la Santé. L'agence officielle libanaise ANI a indiqué plus tôt que des frappes aériennes sionistes avaient visé 3 bâtiments à Tyr, faisant des morts et des blessés, ainsi que de «graves dommages aux immeubles environnants et aux appartements résidentiels». Elle a ajouté que les raids aériens n'avaient pas été précédés par des appels à évacuer de l'armée barbare sioniste. Les agressions caractérisées sionistes depuis le 23 septembre contre le peuple libanais, visent notamment la banlieue sud de Beyrouth et les cités de Baalbeck (est) et Tyr (sud), dont les sites antiques sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco. L'ANI a également fait état de frappes aériennes sionistes, vendredi passé, visant plusieurs villages et villes du sud du pays, où l'ennemi dit mener une offensive terrestre depuis plus d'un mois contre le Hezbollah. L'entité sioniste prétend vouloir neutraliser le mouvement islamiste pour permettre le retour chez eux de 60 000 habitants du nord de son territoire déplacés par des tirs de roquettes incessants depuis le début de l'agression contre Ghaza. L'agression sioniste contre le Liban a fait au total 3 103 martyrs et 13 819 blessés, dont un grand nombre d'enfants et de femmes, en plus d'environ 1 400 000 personnes déplacées, selon le dernier bilan du ministère. Les forces des Nations unies opérant au sud du Liban (Finul) ont annoncé que des engins sionistes ont détruit une partie d'une clôture et une structure en béton sur son site de Ras Naqoura au sud du Liban, dénonçant «une violation flagrante du droit international». La Finul a indiqué, dans un communiqué vendredi, que «la destruction délibérée et directe par l'armée d'occupation de biens clairement visibles appartenant à la Finul, constitue une violation flagrante du droit international et de la résolution 1701». La force onusienne a déclaré que «depuis le 30 septembre», les forces sionistes ont «demandé à plusieurs reprises que les soldats de maintien de la paix quittent leurs positions près de la Ligne bleue». Le communiqué ajoute que «cet incident, comme sept autres incidents similaires, n'est pas lié au fait que les forces de maintien de la paix sont prises entre deux feux, mais plutôt lié à des actions délibérées et directes» de la part des forces sionistes. La Finul a noté «avec inquiétude la destruction et le retrait de deux des barils bleus qui représentent la ligne de retrait tracée par les Nations unies cette semaine». «Les soldats de maintien de la paix ont vu l'armée (sioniste) retirer directement l'un des barils», a-t-on souligné. La Finul a indiqué que «malgré les pressions inacceptables exercées sur la mission par divers canaux, les soldats de la paix continueront d'effectuer les tâches de surveillance et de reporting qui leur sont assignées en vertu de la résolution 1701».