Zerouati et Bengrina montent au créneau pour dénoncer l'attitude du Quai d'Orsay qui foule aux pieds le b.a.-ba des relations diplomatiques. La France est aux antipodes de la bienséance diplomatique ; c'est ce que suggère la présidente du parti Tadjamoue Amel Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati qui accuse Paris de fouler aux pieds les principes régissant les relations internationales. À la faveur de ce week-end et en marge d'une rencontre avec les militants de son parti à l'occasion du Nouvel An amazigh Yennayer 2975, Zerouati a déclaré que « ce que fait la France est un acte que nous rejetons, car immoral et contraire aux principes régissant les relations politiques entre les pays. L'Algérie est souveraine dans ses décisions ». Ces pratiques constituent, a-t-elle ajouté « une tentative de détourner l'opinion publique et de parasiter la feuille de route de l'Algérie en matière de soutien aux causes des populations opprimées, notamment en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU ». Zerouati a insisté sur la nécessité de « renforcer les rangs et de se rassembler autour des institutions de l'Etat pour empêcher toute tentative d'ingérence dans les affaires internes de l'Algérie ou de division ». Arguant : « À chaque fois que l'Algérie relève le niveau de protection de sa souveraineté et de ses décisions, des forces extérieures intensifient leurs provocations. Une habitude qu'elles cultivent pour s'ingérer dans les affaires des pays et imposer leurs points de vues », a-t-elle fait remarquer, affirmant que « l'Algérie est forte et libre grâce aux sacrifices des martyrs et de moudjahidine et elle ne sera jamais la proie d'ingérences, car elle est, aujourd'hui, défendue par des femmes et des hommes sincères et fidèles à leur patrie». « L'Algérie est en phase de construction méthodique et stratégique, répondant aux attentes des citoyens, notamment avec l'avant-projet de loi portant Codes communal et de wilaya. Une pierre importante dans l'édifice de développement local suivant des données modernes. Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina a, pour sa part, dénoncé une cabale menée par des conspirateurs jaloux d'une Algérie émergente. « Rongés par la haine, les conspirateurs contre notre pays sont jaloux du processus d'édification de la nouvelle Algérie et souveraine que nous aspirons tous à promouvoir au rang des pays émergents », a dénoncé Bengrina en marge de la session ordinaire du conseil de la Choura de son parti, tenu ce week-end à Alger. Présidant l'ouverture de cette session, en présence des membres du conseil et des dirigeants du parti, il a évoqué les développements politiques locaux, exhortant à « faire montre de responsabilité pour relever les défis nationaux en cette conjoncture délicate ». Il a ensuite réitéré le soutien de son parti aux institutions de l'Etat. « Depuis le début du second mandat du président de la République, l'Algérie traverse une nouvelle étape décisive des réformes prévues dans le programme présidentiel », a-t-il indiqué, ajoutant que « cette étape, aussi importante que les étapes précédentes, s'inscrit dans le cadre du parachèvement de l'édification de la nouvelle Algérie, forte et victorieuse », a-t-il soutenu. Sur le plan international, Bengrina a finalement indiqué que sa formation politique « est fière des efforts colossaux consentis par l'Algérie sur les forums internationaux, notamment les efforts déployés par la diplomatie algérienne, sous la direction permanente du président de la République.
