Dans l'objectif d'édifier un environnement optimal pour stimuler et favoriser la participation de la communauté nationale établie à l'étranger, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Sofiane Chaib, a rencontré, jeudi à Alger, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, avec lequel il a examiné « les voies et moyens de renforcer le rôle de la communauté nationale à l'étranger dans la dynamique économique que connaît notre pays, particulièrement dans le domaine des start-up et de l'innovation, domaines essentiels pour le développement de notre économie nationale ». Une orientation qui vise la concrétisation des axes centraux retenus par l'Etat dans le cadre de la diversification de l'économie nationale. Il y a lieu de souligner que ces dernières années ont été particulièrement denses en matière d'ouverture et de recadrages juridiques, pour faciliter aux membres de la diaspora, l'accès aux nouveaux processus d'investissement. À ce titre, les actions menées dans ce sens, se sont articulées essentiellement sur l'amélioration de la prise en charge de leurs préoccupations, l'élargissement des réseaux bancaires à travers l'ouverture de représentations à l'étranger, et un accompagnement fiscal et administratif simplifié. De même importance cette approche rejoint en profondeur les axes de la nouvelle politique économique, visant à hisser le secteur de l'économie de la connaissance, au rang de vecteur stratégique de croissance. Ce qui renseigne sur l'importance des perspectives de développement dans les domaines d'activité à forte valeur ajoutée, et créateurs d'emplois. Àce titre, Ouadah a assuré que « son département ministériel ne ménagera aucun effort pour réaliser ces objectifs, à même d'offrir aux compétences nationales à l'étranger l'opportunité de contribuer au développement de ce secteur, notamment dans des domaines liés à l'innovation, l'intelligence artificielle et les services, afin d'apporter une contribution significative aux efforts entrepris par le gouvernement ». Il va sans dire que dans cette configuration, le renforcement du rôle de la diaspora dans le développement économique du pays, intervient dans une conjoncture où le pays a besoin de toutes les forces vives pour édifier une nouvelle ossature économique. Il faut dire que l'émergence d'une nouvelle dynamique, qui s'appuie sur le renforcement de l'attractivité du marché algérien, a considérablement contribué à amorcer l'engagement des investisseurs de la diaspora. Un engagement qui se fait de plus en plus important ces dernières années, reflétant l'importance des mesures et des mécanismes mis en place pour accueillir et accompagner les projets des opérateurs économiques, notamment dans le domaine des start-up et de l'innovation. Ã ce titre, la diaspora algérienne, représente, un réel atout de la transition économique. Toute la problématique réside dans l'ajustement des volumes d'investissement en adéquation avec les axes de développement sectoriels. un travail qui nécessite la mobilisation de tous les moyens d'évaluation et de prévision, et des conditions optimales pour capitaliser l'apport de la diaspora. Dans ce contexte, les deux parties ont convenu de « mettre en place une équipe de travail intersectorielle pour assurer, dans les plus brefs délais, le suivi et la mise en œuvre des axes abordés suivant une vision qui traduit la nouvelle orientation économique du pays ».