Les travaux d'un atelier interrégional organisé par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) sur les salaires, les allocations, le classement des lieux d'affectation, la mobilité du personnel et d'autres questions relevant de la compétence de cette commission ont débuté hier à Alger. Cet atelier, qui se poursuivra jusqu'au 30 janvier, est l'occasion pour la CFPI de présenter ses travaux et de mettre en lumière son rôle au sein du système des Nations unies, dans le cadre de discussions informelles sur ses méthodes et ses politiques. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de l'atelier, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Bakhta Selma Mansouri, a affirmé que «l'Algérie est honorée d'accueillir cet important atelier, qui réunit des experts et des fonctionnaires des Nations unies pour discuter des travaux de la Commission et de son rôle au sein du système onusien». «Les travaux de cet atelier reflètent l'engagement constant de l'ONU à garantir des politiques justes et efficaces au profit de ses fonctionnaires dévoués», a-t-elle ajouté, saluant les efforts consentis par l'ONU et le travail important qu'elle accomplit à ce titre. Concernant les travaux de l'atelier, Mme Mansouri a précisé que «l'ordre du jour prévoit l'examen des pratiques actuelles, la définition des domaines nécessitant des ajustements et la proposition de solutions aux défis actuels et aux exigences futures», soulignant que «l'Algérie est fière d'abriter cet atelier et de contribuer au renforcement du dialogue autour de ces questions vitales». De son côté, le président de la CFPI de l'ONU, Larbi Djacta, a expliqué que «les travaux de cet atelier portent sur plusieurs thèmes importants, notamment les indemnités des fonctionnaires internationaux et locaux, les traitements des postes, l'évaluation des fonctionnaires et la gestion des ressources humaines». Il a souhaité que cet atelier, auquel prennent part des fonctionnaires internationaux ainsi que des cadres officiels algériens, soit «aussi interactif que possible» afin de permettre aux fonctionnaires répartis à travers les différents sièges de l'ONU dans le monde de mettre en œuvre les politiques adoptées au niveau de la Commission. Pour sa part, la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Algérie, Natasha van Rijn, a souligné «l'attachement fort de l'Algérie aux valeurs de la Charte des Nations unies et aux objectifs pour lesquels l'ONU a été créée, un attachement qui s'est traduit par un engagement constant en faveur du respect des règles et principes du droit international», mettant en avant «le rôle actif que joue l'Algérie depuis plus d'une année au sein du Conseil de sécurité des Nations unies». Mme Van Rijn a également rappelé «le rôle que l'Algérie a joué pendant des décennies dans le renforcement de la coopération et des relations d'amitié entre les Etats aux niveaux sous-régional, continental et international, ainsi qu'en faveur du règlement pacifique des crises régionales et internationales par le dialogue et la médiation». Elle a aussi mis en relief «les efforts déployés par l'Algérie pour optimiser la performance des Nations unies au service des objectifs de développement durable», ajoutant que l'Algérie est «extrêmement active dans les efforts de réforme de la gouvernance des Nations unies pour garantir un monde plus multipolaire où les voix de l'Afrique et des laissés-pour-compte sont entendues». Au terme de son allocution, la responsable onusienne a souhaité que les travaux de cet atelier soient fructueux. Prennent part à cette édition, première du genre qu'abrite l'Algérie, plus de 80 fonctionnaires internationaux représentant 23 organisations internationales et régionales, ainsi que des cadres représentant des instances algériennes officielles.
