L'agenda du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a été très chargé au vu des rencontres et des discussions entamées avec nombre de ses homologues et autres responsables d'institutions africaines et mondiales d'envergure. En effet, en marge de sa participation, à Dar Es Salam, en Tanzanie, aux travaux de la session ministérielle sous le thème de « Politiques et réformes pour transformer le secteur énergétique en Afrique », Arkab n'a pas chômé. En effet, le ministre d'Etat a eu à s'entretenir avec son homologue tanzanien, celui de l'Afrique du Sud et de Tunisie aussi. Parmi les rencontres susceptibles de porter des fruits insoupçonnables, figure celle avec le président de la Banque islamique de développement (BID), Mohammed Al-Jasser. Les opportunités de financements et d'appui aux projets d'investissements dans le secteur énergétique, par la Banque islamique de développement ont été abordées conjointement. Il serait intéressant de connaître les suites réservées par la BID, à pareilles perspectives, surtout si l'on sait que la plupart des projets d'investissement dans le secteur énergétique, nécessitant des investissements très lourds et onéreux, butent souvent sur des tracasseries financières inextricables. Cela est d'autant plus intéressant que l'objet du sommet des chefs d'Etat africains en Tanzanie, planche sur cette problématique majeure et l'objectif fondamental de raccordement des 300 millions d'Aafricains, à l'horizon 2030. Pour Arkab, il va sans dire que « le rôle de la BID dans le financement de projets énergétiques, visant à améliorer l'accès à l'énergie pour les populations africaines, en particulier dans la production d'électricité, le développement des réseaux et la promotion de l'utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL) comme énergie propre et durable », est d'une importance cruciale. Il est vrai que nombre de banques étrangères de grande renommée cherchent, à travers des offres de services multiples, à décrocher des marchés de financement des projets énergétiques, surtout eux reposant sur les énergies vertes et renouvelables. Mais cela reste très aléatoire étant donné les risques financiers potentiels et les taux excessivement hauts pratiqués par ces institutions financières mondiales. Aussi, l'implication de cette banque dans les projets de développement énergétique, notamment pour ce qui est de l'énergie électrique, à travers le développement des réseaux électriques, la promotion du gaz de pétrole liquéfié comme source d'énergie propre et durable, ainsi que l'intensification des efforts pour garantir une production énergétique fiable et accessible, pourrait déboucher sur une issue favorable. L'Algérie, dans ce contexte, pourrait jouer le rôle de pivot régional incontestable, vu le capital, l'expertise et le portefeuille de projets lancés ou en phase de lancement, incluant un impact régional et continental. En plus de contribuer à l'essor du continent africain, la Bbanque islamique gagnerait à fructifier ses investissements, pour faire croître son chiffre d'affaires. Un tel partenariat, bénéfiquement profitable à toutes les parties impliquées, devrait se concentrer autour du développement de la coopération dans les secteurs de l'énergie, des mines et des énergies renouvelables, permettant d'améliorer l'accès des populations africaines à l'énergie électrique, entre autres. En tout cas, le rôle de la Banque islamique de développement (BID) dans ce cadre, a été souligné par le ministre d'Etat, Arkab, lors de ses discussions avec Mohammed Al-Jasser.