Près d'une dizaine de pays (9), membres de la Cour pénale de La Haye, viennent d'annoncer une décision historique, qui fera date dans les annales de l'humanité entière. Les signataires de la déclaration, désormais historique, qui annoncent la naissance d'un groupe baptisé Groupe de La Haye, veulent entreprendre des mesures urgentes pour renforcer les principes de la justice internationale. En fait, ces neuf pays, qui se sont réunis vendredi 31 janvier 2025, à La Haye, comptent accentuer un certain nombre de mesures et d'actions en vue de resserrer l'étau sur l'entité sioniste Israël et l'amener à respecter la légalité internationale. Décrivant l'état des lieux catastrophiques et inhumains prévalant dans les territoires occupés en Palestine, particulièrement à Ghaza, les membres du Groupe de La Haye dénoncent le bafouement du droit international et le mépris affiché à l'égard des institutions et organes mondiaux y afférents. Cette initiative vise, ainsi, à «défendre les institutions de gouvernance mondiale, y compris la CPI et la CIJ», devait signaler le vice-ministre des Relations internationales d'Afrique du Sud, Alvin Botes, qui a annoncé au passage, lors d'une conférence de presse à La Haye, l'élaboration d'un programme d'action dans ce sens. Rappelons les attaques dont été victimes ces institutions internationales de justice, «dues au fait que ces institutions ont osé demander des comptes à Israël». Refusant la passivité «face au génocide à Ghaza», «aux crimes internationaux», et «déterminés à respecter nos obligations de mettre fin à l'occupation israélienne de l'Etat de Palestine et à soutenir la réalisation du droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination, y compris le droit à son Etat de Palestine indépendant», les membres du Groupe de La Haye organisent la riposte face à la chape de plomb imposée par un ordre mondial injuste et aliénable. Pour ce faire, les justes de La Haye, faisant référence à des résolutions onusiennes, notamment la numéro 591 du Conseil de sécurité des Nations unies du 28 novembre 1986, imposant un embargo obligatoire sur les armes contre l'apartheid en Afrique du Sud, ainsi que les multiples ordonnances historiques de la Cour de justice internationale, etc. annoncent une mobilisation accrue en vue de mener des actions importantes. Rappelant à «tous les Etats leurs obligations internationales, relatives au transfert d'armes aux parties à un conflit armé», la délivrance par la Cour pénale internationale de mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant, «la nécessité de veiller à ce que les auteurs des crimes les plus graves de droit international répondent de leurs actes», etc. le Groupe appelle à une «action collective par le biais de mesures juridiques et diplomatiques coordonnées aux niveaux national et international». Ainsi, le Groupe de La Haye se dit mobilisé pour «maintenir la résolution des Nations unies A/RES/Es-10/24 et soutenir les demandes de la Cour pénale internationale», et imposer un embargo sur les armes et autres et autres transferts de produits sensibles vers l'entité sioniste. En effet, la déclaration stipule que parmi les actions qui seront entreprises, l'empêchement de la «fourniture ou le transfert d'armes, de munitions et d'équipements connexes à Israël», «empêcher l'accostage de navires dans tout port, le cas échéant, relevant de notre juridiction territoriale, dans tous les cas où il existe un risque évident que le navire soit utilisé pour transporter du carburant et des armes militaires vers Israël», etc. Le groupe annonce également de «nouvelles mesures efficaces pour mettre fin à l'occupation israélienne de l'Etat de Palestine et lever les obstacles à la réalisation du droit du peuple palestinien à l'autodétermination, y compris le droit à son Etat indépendant de Palestine». Appel a été également lancé à tous les Etats à rejoindre l'action du Groupe de La Haye. Les pays signataires sont les représentants du gouvernement du Belize, de l'Etat plurinational de Bolivie, de la République de Colombie, de la République de Cuba, de la République du Honduras, de la Malaisie, de la République de Namibie, de la République du Sénégal et de la République d'Afrique du Sud. Un tel fait rappelle l'action menée par l'Algérie durant les années 1990 contre le régime de l'apartheid en Afrique du Sud.