Ramadhan est déjà loin, mais pas pour de bon. Il sera là, au rendez-vous, dans moins d'une année. La question est de savoir si nous, serions ponctuels ! Allah, Seul le sait. En attendant, la reprise a eu lieu dimanche. Les magistrats, eux, encore sous le coup des «coups reçus» pendant le terrible jeûne, de l'Aïd Esseghir1446, tentent de sortir de l'ornière pour se consacrer, uniquement aux seuls dossiers. Laissez nous vous informer que les rôles, sont pratiquement, énormes ! Lotfi Bou djemââ, le frais et jeune ministre de la justice, garde des Sceaux, le sait. Il ne va pas perdre de temps à courir derrière une solution à portée de main. Il a non seulement les hommes et les femmes, mais encore, les «manettes» à manœuvrer en vue d'arriver à très bon, port. Avec des noms de jeunes magistrats, débarrassés des lourdeurs bureaucratiques, il peut très bien réussir son «coup», en l'occurrence, relancer l'appareil judiciaire sans trop de casse. Oh ! Ce ne sera pas un jeu d'enfant, mais plutôt, d'»hommes et de femmes» décidés à accompagner la «maman» – magistrature, à la place qui est la sienne. Des hommes ? Il y en a, Allah bénisse. Des femmes ? À la pelle. Citons au hasard quelques-uns : Med Amine Boughaba, Farida Slimani, Douniazed Guellati, Kamel Benboudiaf, Liés Benmicia, Fayçal Bendaàs, Choukri Lalaà, Moussa Guerroumi, Radouane Haouchine, Réda Fékir, Abderrazak Ariouat, Oussama Benazza, et autres, Zahmani- Belarbi Med. L'essentiel est de ne pas tomber sur des énergumènes appelés à la rescousse, pour faire tourner la machine judiciaire, et non pas la bloquer en isolant le ministre Lotfi Boudjemaâ, comme cela fut le cas pour son prédécesseur, poignardé par des collaborateurs venus se faire un nom et de … au détriment, du succès espéré par des millions d'Algériens assoiffés de justice ! L'indépendance de la justice a été, jusqu'à ce jour, un simple jeu de mots ; faisons en sorte, que cela soit une réalité ! «Car, la vraie indépendance de la justice, commence d'abord par la solide formation du juge, et ce, dans tous les domaines, y compris les langues étrangères, et la maîtrise de soi !» commente avec un large sourire, Fayçal Bendaâs, le jeune procureur général.