Depuis l'arrivée à temps, et attendue, cette année, de «Sidna Ramadhan 1446», les juridictions ont, cette saison, accueilli le mois sacré dans de très bonnes dispositions. D'abord, ayant débuté par un jour férié – le samedi 1er mars 2025-, Ramadan est entré dans les mœurs, avec douceur, surtout que sur le plan «hamham», le gouvernement a pris ses devants, et ce, depuis belle lurette. Le secteur de la «sainte» justice lui, connaît une particularité qui lui convient. Les détenus sont la priorité des magistrats du siège. Il s'agit de la liberté des gens, bon sang ! À Alger, par exemple, les six tribunaux sont sur le qui-vive. À tout seigneur, tout honneur. Voyons de suite la cour d'Alger, une cour «chouchoutée» par le pouvoir avec la récente nomination de Kamel Benboudiaf, un jeune et ambitieux procureur général, à la place du précédent, Lotfi Boudjemaâ, nommé ministre de la Justice, garde des Sceaux. Quant aux tribunaux, la continuité semble être de mise, en attendant le grand mouvement des magistrats, qui verra la mise au placard de certains chefs de cours défaillants, et la mise sur orbite, de jeunes chefs de cours, à l'image de Fayçal Bendaâs, le nouveau procureur général de Bouira, venu de la cour voisine de M'sila, après avoir joué des coudes, de par sa grande formation, doublée d'un inouï sang-froid, au tribunal de Sidi M'hamed-Alger, en qualité de procureur de la République, au moment du défilé des membres de la fameuse bande qui a été la «mère des batailles» du hirak de 2019 ! C'est ainsi que quelques années judiciaires plus tard, voilà Fayçal Bendaâs à la tête du parquet de Bouira ! Il a cependant, dès les 1ers jours de Ramadhan 1446, été meurtri en apprenant le décès subiT de son collègue, et ami feu Lanouar Ben M'hidi, procureur général de Khenchela.