Les femmes de la famille UMP ont créé, mardi, le club Jasmin. A l'initiative de Abderahmane Dahmane, l'infatigable secrétaire national à l'UMP chargé des associations issues de l'immigration, les femmes de la famille UMP ont créé, mardi, le club Jasmin. Militantes associatives de la banlieue parisienne, cadres et responsables politiques de différentes régions de l'Hexagone, ces Françaises d'origine asiatique, maghrébine ou africaine ont toutes salué le projet et se sont engagées à le porter au-delà des élections présidentielles. Au cours du débat très convivial, Chantal Jouanno, la conseillère de Nicolas Sarkozy et sous-préfet, a expliqué que le lancement du club s'appuie sur la conviction qu'il «faut créer positif», donner un espace aux «femmes pour qu'elles puissent se faire une place». Elle reviendra, également, sur la notion de discrimination positive défendue par le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy. La discrimination négative existe, dira Mme Jouanno, l'égalité théorique existe aussi «mais nous, nous voulons qu'elle soit réelle et le ministre estime que l'Etat doit tendre la main à ceux qui veulent faire des efforts». Tour à tour les participantes présenteront leurs parcours souvent «de double, voire triple vie de militante, de mère et de travailleuse». Parce que les femmes portent en elles «ces valeurs de la famille, de réussite par le mérite et qu'elles véhiculent un nouveau message d'espoir pour les quartiers» comme le souligne la charte du club, elles sont toujours disposées à se battre pour plus de justice, de paix et pour un développement durable. Dans les jours qui viennent, les participantes se réuniront pour peaufiner un manifeste qui reprendra ces valeurs. Le document sera présenté au président du parti et toutes espèrent que la campagne électorale de Sarkozy intégrera cette dimension féminine de la politique. Dahmane leur assurera, en ce qui le concerne: «Vous serez les témoins de l'engagement de Sarkozy pour la parité et la diversité visible». Une affirmation relayée par une participante qui dira que «si un homme politique peut nous aider à avancer, alors suivons-le». Abderahmane Dahmane est, en tout cas, lui, prêt à accompagner les femmes et propose déjà de réfléchir au 8 mars qui devrait, cette année électorale, servir aux femmes de juger sur pièce les intentions des candidats sur la question de la parité et de la diversité. Le club Jasmin est, en tout cas, déterminé à faire entendre les voix des femmes et d'utiliser l'énergie de ces citoyennes d'origine algérienne comme Djida Tazdait, première députée européenne issue de l'immigration, cambodgienne, malienne ou chinoise. Une énergie qu'elles comptent aussi mettre en oeuvre pour le candidat Sarkozy qui leur a permis, selon le témoignage de plusieurs d'entre elles, d'accéder à des postes de responsabilité et surtout d'avoir reconnu leurs compétences et leur mérite.
