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Quand le palais est en panne de scénario
Publié dans L'Expression le 24 - 02 - 2002

Le Maroc des roitelets, celui de Tazmamart qui a inspiré Gilles Perrault, a arrondi ses angles pour nous sortir de sa manche un ministre des Droits de l'Homme nourri à la mamelle de l'a-plat-ventrisme et du baise-main.
Le sujet de Sa Majesté n'a pas pris de raccourci pour nous tomber dessus, pour déverser son fiel, vomir toute sa haine sur notre pays.
Eh oui ! Quand les rêves expansionnistes du royaume s'évaporent, quand la réalité du jour chasse la félicité onirique qui enveloppait les esprits du royaume alaouite, il se trouve des zélés qui, pour plaire, font le pitre.
La logique expansionniste du voisin marocain est à bout et pour entretenir ses illusions il se drape de bonne volonté pour nier l'existence du peuple sahraoui. Il s'accroche à l'alibi Algérie.
Mais ce que refusent d'admettre Sa Majesté et ses ministres opposants, c'est que le problème dans lequel ils se trouvent empêtrés relève de la pure dynamique de décolonisation. Hassan II avait envahi un territoire, alors sous autorité espagnole.
Echaudé par le putsch manqué du palais de Skhirat et par l'échec du colonel Amokrane d'abattre l'avion de Sa Majesté en plein vol, le roi avait trouvé la parade pour sauver son trône chancelant en créant la diversion. Il organisa alors la marche des parias, qu'il avait appelée Marche verte pour envahir le Sahara occidental. Cette marche avait été ordonnée par Sa Majesté et menée à «la trique» par le makhzen qui avait, à l'occasion, mobilisé toute la fange que compte le Maroc pour grossir les rangs des marcheurs.
Pour l'histoire, nous rappellerons aux ouailles de Sa Majesté que le roi avait bien accepté, en 1975, le partage des territoires avec la Mauritanie de Ould Daddah. Revenez à vos manuels d'histoire pour comprendre que votre cour avait bien joint la Mauritanie à ses visées expansionnistes. Elle avait applaudi le partage des territoires qu'elle tente aujourd'hui d'annexer. Le processus onusien semble avoir atteint ses limites et cela est votre faute. Il est connu et reconnu que vous avez trafiqué des listes d'électeurs pour faire du suffrage l'occasion de consacrer la marocanité des territoires sahraouis. Vous avez joué, vous avez perdu, assumez maintenant sans tenter de charger vos voisins de l'Est. Sur ce plan, l'Algérie est «clean» et un conseil, cherchez d'autres boucs émissaires.
A nos amis du parti Istiqlal, nous dirons que la décence devrait leur interdire leurs ruades actuelles. Car le matin, quand le commun des mortels s'arrange devant sa glace, il demande à sa voisine si sa «tronche est bien lavée». Si le mandat de la Minurso venait à son terme, si Kofi Annan jetait l'éponge, la faute incomberait au Maroc qui ne s'est jamais départi de ses rêves expansionnistes. Quand la cour délègue un ministre des Droits de l'Homme pour faire «le sale boulot», cela voudrait dire, en un mot comme en mille, que le Maroc est en panne de scénario et qu'il est comme un enfant qui a peur pour son joujou alors cher...


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