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Sous le signe de l'amicale artistique
CLÔTURE DE LA SEMAINE SETIFIENNE À ALGER
Publié dans L'Expression le 10 - 03 - 2007

Du froid mais de la chaleur quand même, véhiculée par le talent certain de ces artistes...
Le vent et la pluie de cette journée du 8 mars n'ont pas dissuadé les plus téméraires à se déplacer à la galerie Arts en liberté, jeudi dernier, où se clôturait la manifestation «Sétif sur un plateau».
Les chemins se faisant difficiles, nerveux, l'artiste Toufik Mezaâche, fait les cent pas, en attendant les retardataires. Ceux-ci prenant place, son one-man-show peut commencer. Avec son humour grinçant, l'artiste sétifien, Toufik Mezaâche fait l'éloge du retard sous toute ses coutures. Avec dérision, bien évidemment. Son personnage qu'il incarne, Arkoub, est né en retard sur le plan génétique. Sa vie sera, d'emblée, constituée d'une succession de retards.
A l'école, en attendant le bus, retard bureaucratique à cause des grèves, à la caserne militaire, retard en amour...«Si ce n'était le bus qui avait accusé un retard, nous l'aurions pris et serions partis demander sa main en mariage, nous serions déjà mariés et eu deux enfants...», dit-il, entre dépit et ironie.
Mezaâche, pour enfoncer le clou, renverse les situations et pousse le bouchon de la dérision plus loin. Et si on constituait carrément un parti de défense du retard, et voir aussi comment, dans une entreprise où il n'y a pas une once de retard, celui-ci peut la conduire paradoxalement à la faillite! Plus d'une corde à son arc, le comédien arbore une guitare déglinguée pour chanter: «On a tout le temps de consommer le retard...»
Une sorte de mea culpa? T.Mezaâche est souvent présenté comme le digne successeur de Fellag. Associant musique et mime, ses monologues sont débités en une suite étourdissante de situations plus loufoques les unes que les autres. Il a choisi le registre de la caricature pour dépeindre la société d'aujourd'hui. Et c'est le cas dans son nouveau spectacle, un monodrame baptisé La Recréation d'un fou.
Ce dernier évoque sous son manteau caricatural, l'animal, le rat, la «puanteur» véhiculée par certaines races dures à supprimer de notre société et dont une partie d'entre elles sévit aujourd'hui au milieu de nous, dans l'impunité la plus totale, car ayant bénéficié de cette fameuse «grâce»...
Ce spectacle sera donné en exclusivité au mois de mai prochain à Lyon, dans le cadre de la Semaine culturelle, Noir sur Blanc, sur initiative de l'association Chrysalide (Alger), la coopérative théâtrale Les Compagnons de Nedjma (Sétif) et la compagnie artistique Gertrude II (Lyon). Après le rire, place au chant et à la poésie urbaine. Celle-ci sera déclamée par deux jeunes talents en herbe, Nawel Kherra et Mohsen Zamouchi. Seul ou accompagné de la Hadja Fatma Hchaïchi à la voix perchée comme les monts de Sétif, nous nous abreuverons des délices rimés de leurs vers et mots agencés, sans être trop saccadés, mais tout de même appréciés...
Ces deux jeunes gens ont découvert le slam en 2005, suite à leur rencontre avec un groupe de slameurs lyonnais, Les amasseurs de mots, dans le cadre de Noir et Blanc puis durant leur nouveau stage effectué avec «La tribu du verbe» de Lyon du 18 au 22 février dernier, à Sétif. Pris de passion pour cet art, Nawel et Mohsen, décident avec d'autres amis de créer leur propre groupe de slam, «Les claqueurs de mots».
Deux styles différents, deux univers, l'un à l'antipode de l'autre, mais de la force dans les paroles tout de même, du patrimoine authentique et du terroir sétifien à la poésie qui s'écrit à haute voix, se rejoindront et croiseront leurs sèves, le temps d'un après-midi, aux couleurs de l'art. Aussi, sous l'oeil «plastique» des oeuvres de Kamel Souissi, Abdellah Ghedjati et Mohammed Ferkous, qui boucleront la boucle conviviale de cette quaâda. Histoire de conforter ce qu'a dit à peu près un jour quelqu'un: «La quintessence de l'art est de l'amitié».


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