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Et la lumière a dit son mot
EL MACHINA DE ZIANI CHERIF AYAD AU TNA
Publié dans L'Expression le 17 - 04 - 2007

Outre le travail fait par les comédiens, on peut constater le recours à un travail professionnel sur la lumière.
La compagnie El Gosto Théâtre a présenté -durant les soirées du samedi, dimanche et lundi derniers au Théâtre national algérien (TNA), Mahieddine-Bachtarzi, la pièce El Machina. Elle est adaptée et mise en scène par Ziani Chérif Ayad, d'après Zenouba, le troisième tableau de Lagoual de Abdelkader Alloula, dans la trilogie Les Généreux. Cette oeuvre théâtrale a été mise en scène d'une façon originale. Le public, ne dépassant pas les 120 personnes, trié sur le volet, a été appelé à monter sur scène. Tout le monde s'interrogeait: de quoi s'agit-il? «Allons-nous participer à la représentation?». Sur les figures de chacun des spectateurs regroupés au hall du TNA, on ne voit qu'un grand point d'interrogation. Néanmoins, une fois sur scène, on a tout de suite compris. Des bancs ont été disposés à gauche et à droite, laissant un espace rectangulaire au milieu. La lumière était faible. Ce n'est que quelques minutes plus tard que les trois comédiens, Rahab Alloula, Mohamed Boualag, et Kheiredine Lardjam, assistés de Larbi Bestam, dans le rôle du personnage El Goual, ont commencé la représentation. Le début était lent et long, trop lent et trop long. Les trois personnages ont versé, pendant un bon moment, dans les clichés. La décennie rouge et noire a été revisitée. C'était comme un retour sur les lieux du crime. Bentalha, à Alger, la place d'Armes, à Oran...sont autant de lieux passés en revue dans ce long prologue. Parfois, on éprouve des difficultés pour retrouver le bout du fil. Ce n'est que lorsque les comédiens commencent à jouer le texte de Alloula qu'on saisit, enfin, le sens de la pièce. Le spectacle devient, en effet, plus fluide et la succession des scènes aussi riches que variées, conjuguées au langage théâtral «alloulien» très étudiées et raffinées, ont donné à la pièce une portée exceptionnelle. Ainsi, Zenouba bent El Assass (la fille du gardien), une fillette de 12 ans et qui a l'air d'en avoir huit, de santé fragile -elle est cardiaque- quitte sa ville natale et va s'installer, pendant quelques temps, chez son oncle. Son voyage à bord d'un train, lui a permis de faire la rencontre de plusieurs personnes, interprétées par les trois comédiens sus-cités. A chacun des personnages, sa propre histoire; sa propre tristesse mais aussi ses joies, ses peines, ses chagrins et ses petits malheurs. Des maux qui tissent soigneusement leur toile pour entourer, minutieusement, leur vie quotidienne. Pour faire un lien entre ces personnages, Ziani Chérif Ayad fait appel au narrateur. Celui-ci intervient souvent pour compléter les histoires ou relier une scène à celle qui la précède. Mis à part l'interprétation extraordinaire des comédiens qui, en cette occasion, n'avait droit à aucune erreur, on croyait apercevoir les ombres de Alloula. Il était présent sur scène. Présent au milieu de la petite foule, priée de garder le silence jusqu'à la fin du spectacle. Par ailleurs, outre le texte de Alloula, et le travail fait par les comédiens, on peut constater le recours, dans la pièce, à un travail professionnel, sur la lumière. A plusieurs reprises, pour ne pas dire durant toute la présentation du spectacle, la lumière- dirigée par Eric Soyer- a fait office de décor. L'emplacement des projecteurs, du haut et des deux côtés de la scène, ont contribué à donner une pièce des plus remarquables. C'est, en fait, grâce à ce procédé que le spectateur se situe par rapport au lieu du déroulement des actions. Ziani Chérif Ayad a, quelque part, étudié les lacunes techniques dont souffre le théâtre en Algérie. Chez nous, la lumière n'est, en effet, utilisée que pour éclairer. Autant dire que c'est la lumière qui se contente de sa propre fonction.

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