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Fin de cavale pour Samir Saïoud
LE NO 2 DU GSPC ABATTU PAR L'ANP À SI MUSTAPHA
Publié dans L'Expression le 28 - 04 - 2007

Le ratissage des forces armées tente, en fait, de couper les relais entre les fiefs kabyles, où se trouvent vraisemblablement la direction d'Aqmi, et les chefs qui coordonnent les plans d'attaque sur Alger.
Le numéro2 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, Gspc-Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), Samir Moussaâb, de son vrai nom Samir Saïoud, a été abattu, jeudi après-midi, au cours d'un accrochage avec une patrouille de l'ANP dans la région de Si Mustapha (Wilaya de Boumerdès), a annoncé un communiqué des services de sécurité.
L'identification du coordinateur du Gspc a été opérée, ajoute le communiqué, grâce à des ex-éléments du groupe, ayant bénéficié des mesures prévues par la Charte sur la réconciliation nationale.
Un pistolet automatique a été récupéré. Selon des informations sûres, l'accrochage entre le détachement de l'armée et le groupe du Gspc dans la région, et qui était composé de trois personnes, s'était opéré sur des indications du renseignement, à la périphérie de Si Mustapha, cette zone de transit du Groupe salafiste, qui a déjà été secouée par la série des sept attaques qui avait touché, en février dernier, Boumerdès et Tizi Ouzou, faisant 7 morts et 30 blessés.
Le ratissage des forces de sécurité, qui se poursuit toujours dans cette même région depuis près de quinze jours, tente, en fait, de couper les relais entre les fiefs kabyles où se trouve, vraisemblablement, la direction d'Aqmi, et les chefs de second, ou de troisième cercle, qui coordonnent les opérations et remettent aux exécutants d'Alger et de sa périphérie les plans d'attaque. Les chefs militaires estiment qu'en procédant de la sorte, Aqmi serait plus ou moins paralysée, ou, pour le moins, privé de sources d'approvisionnement.
Il s'agit, selon des sources militaires, du plus important dirigeant du Gspc neutralisé depuis juin 2004. A cette date, un détachement de l'Armée avait pu abattre dans les contreforts d'El Kseur, sur les hauteurs de Béjaïa, sept membres formant pratiquement l'ossature du Gspc, dont l'émir national, Nabil Sahraoui, dit Abou Ibrahim Mostafa, Abbi Abdalaziz, dit Okkacha al-Para, ainsi que cinq autres membres importants, ce qui avait laissé la voie libre à Abdelmalek Deroukdel pour prendre en main la direction de l'organisation, vers la fin de l'été de la même année. Samir Saïdoud, qui est affublé du titre de No2, est un personnage important dans l'organigramme d'Aqmi, mais pas un incontournable, selon les mêmes sources sécuritaires. En fait, c'est un coordinateur du Gspc. Il n'est pas, certes, un sous-fifre, mais il n'est pas non plus un dirigeant. Dire que c'est le No2, peut donc se révéler assez excessif, mais les autorités, dans leur désir d'équilibrer un peu les effets post-11/4 ont réalisé, certainement, un bon résultat, surtout au plan psychologique et du marketing.
En fait, le nouvel organigramme du Gspc est tenu secret.Et aucun connaisseur sérieux ne prétend, aujourd'hui le connaître dans sa forme actuelle. On en connaît quelques bribes, c'est tout. Car le Aqmi, sur instigation de la branche mère d'Al Qaîda commence à travailler dans les secrets, les codes et le chiffre. On ne donne plus le nom des chefs gratuitement. Et des repentis du Groupe salafite ont confirmé la stratégie actuelle de Deroukdel à travailler avec les subalternes en usant de nouvelles méthodes, dont la plus usitée est de ne donner des informations aux combattants que selon les limites de leurs missions, afin que s'ils tombent ils ne pourraient donner que le strict minimum qui ne mettrait pas en péril la survie de l'organisation. Le Gspc s'était rallié à la branche mère d'OBL, le 11 septembre 2006, cinq années, jour pour jour, après les attentats anti-américains du 11 septembre, et pris le nom de «Organisation d'Al Qaîda au Maghreb islamique», en janvier 2007.
Les implications de ce ralliement ont tout de suite changé. Aqmi a, notamment, revendiqué deux attentats à la voiture piégée commis le 11 avril contre le Palais du gouvernement à Alger et un commissariat de Bab Ezzouar dans la banlieue est de la capitale algérienne. Ces attentats ont fait 30 morts et plus de 200 blessés. Affaibli par plusieurs pertes successives, Aqmi a su aussi faire rallier à lui plusieurs dizaines de jeunes de 20 à 30 ans, qui auraient rejoint ses maquis depuis le début de l'année. De fréquents ratissages sont effectués par l'armée algérienne dans un quadrilatère kabyle délimité par les villes de Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira, où les hommes armés du Gspc se replieraient après leurs attaques.
Depuis les attentats du 11 avril, les mesures de sécurité ont été renforcées à Alger et dans les grands centres urbains et le président Abdelaziz Bouteflika, critique à l'encontre de la sécurité intérieure, s'était élevé contre le «relâchement» de la sécurité dans une déclaration faite à Constantine, cinq jours après les attentats.


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