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Bouteflika seul maître à bord
LE PIÈGE DE LA DEPUTATION
Publié dans L'Expression le 03 - 06 - 2007

En cherchant à faire le forcing par la voie des urnes, les ex-ministres se sont retrouvés piégés par les électeurs.
La tradition veut qu'on devienne ministre après avoir fait le baptême de feu. On doit avoir, au préalable, conquis les électeurs. Ce n'est qu'après avoir arraché leur confiance qu'on peut prétendre aux postes de responsabilité. Quand un ministre en exercice décide d'adhérer à un parti pour ensuite prétendre à la députation, il y a quelque part une arrière-pensée de faire un forcing sur le président pour une éventuelle reconduction. Mais hardi est celui qui sait sortir indemne des contradictions dans lesquelles il s'est empêtré. Pas moins de 19 ministres se sont présentés à la députation. Et comble de l'ironie, ils n'ont pas su mobiliser les électeurs. Ils ont réussi l'exploit d'abaisser le taux de participation à son seuil historique.
La combine de 1997 n'a pas marché cette fois-ci. Les ministres-candidats ont trouvé sur leur chemin un vieux routier de la politique. Bouteflika est sorti aussitôt tester sa popularité. Il découvre quelle est restée intacte malgré la démobilisation des citoyens pour les élections législatives. Il y a nécessairement des conclusions à tirer de cette énormité. Bouteflika n'a fait aucun commentaire sur les élections législatives du 17 mai. Il a fait traîner les choses, allant jusqu'à accorder le report de l'installation de la nouvelle APN, nourrissant le suspense de la démission du gouvernement jusqu'à la dernière limite tolérée par la Constitution, c'est-à-dire après la validation des mandats de députés. Dès lors, les ministres-députés se sont retrouvés piégés. Pis, il délègue la gestion des affaires courantes aux ministres qui ne se sont pas présentés aux élections.
Une manière de leur dire: vous avez choisi la députation, alors restez-y! Y a-t-il pire châtiment? En refusant de les reconduire à leurs postes, il leur donne la chance de revoir leurs copies, de se regarder dans une glace. S'ils avaient joui de la confiance du peuple, les choses auraient été différentes. Mais ils semblent avoir tout perdu en descendant dans l'arène.
Les gens de Baraki ou de Frenda s'en foutent royalement de leurs statuts de ministres. Ils le leur ont exprimé pendant la campagne électorale. Ils veulent des gens crédibles. En alignant la majorité de leurs ministres sur les listes, les responsables de parti de l'Alliance ont fait une erreur monumentale d'appréciation. Car on n'est pas à une contradiction près. L'aisance financière de l'Algérie a créé une paupérisation sociale sans précédent. Et on ose, toute honte bue, venir se montrer dans les meetings et promettre le paradis.
Le président n'est pas pressé. Il prendra le temps qu'il faudra pour chercher ses ministres. Il peut aller jusqu'à septembre prochain, s'il le désire. Ne vient-il pas de prouver qu'il est le seul maître à bord? Même les partis de l'Alliance ne comprennent rien. Ils prennent leur mal en patience en chantant le refrain de «programme de Son Excellence le président de la République».
D'ailleurs, sollicités, hier, pour avoir leur appréciation de la «sortie» du chef de l'Etat, les trois partis de l'Alliance ont préféré garder le silence.
Le message du président est clair: il semble leur dire que l'APN nouvelle ne représente rien à ses yeux. Sa sortie sur le terrain, avant et après le scrutin, en est la meilleure preuve. Avec un taux aussi bas, aucun député digne de ce nom, ne pourra se mettre en travers de sa route ou l'empêcher de légiférer par ordonnance.
La nature des projets de lois en instance requiert une assemblée parlementaire plus représentative, plus qualifiée, plus appropriée. Ce n'est pas le cas de le dire aujourd'hui.
Le président n'aura jamais été aussi à l'aise comme il l'est à présent. Il fera passer les lois qu'il voudra et les députés n'auront qu'à approuver. Sinon, il n'aura qu'à user de son droit constitutionnel: la dissolution.


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