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Les questions de sécurité et du terrorisme déterminent l'issue du scrutin
Présidentielle américaine
Publié dans Liberté le 03 - 11 - 2004

Le candidat qui sortira des urnes aujourd'hui, Bush ou Kerry, devra son élection aux préoccupations sécuritaires avant tout le reste.
D'abord, c'est la première élection présidentielle américaine après le traumatisme des attentats du 11 septembre 2001, et elle se déroule à un moment où la lutte contre le terrorisme fait consensus aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi dans le reste du monde. De ce point de vue, Bush a mieux surfé sur ce thème que son rival dont la vision du rôle des Etats-Unis dans le monde, dans une ère de terrorisme global, n'est pas très nette. En toute logique, les électeurs pourraient choisir de renouveler le mandat de quatre ans du président George W. Bush, champion du discours “pour moi ou contre moi”, qui n'a aucun scrupule à justifier son unilatéralisme arrogant par la menace qu'encours son pays face au terrorisme. D'ailleurs, Ben Laden, le maître à penser de la nébuleuse Al-Qaïda, s'est invité dans les élections, la veille du scrutin, donnant, du coup, un coup de pouce à Bush avec ses menaces contre les Etats-Unis. Le sénateur démocrate John Kerry, avec ses vues plus nuancées et diplomates sur la guerre contre le terrorisme, peut paraître aux yeux des électeurs indécis comme pas assez convaincant. Le candidat démocrate s'était engagé à faire retrouver l'âme de la superpuissance blessée, opposant des valeurs de tradition et de foi démocratiques dans les droits de l'homme au besoin fondamental de sécurité qui anime toute l'action de Bush. Le duel entre les deux hommes a encore approfondi la division en deux de la nation américaine. Selon le prestigieux Times, “au gagnant reviendra une nation divisée sur sa place dans le monde, ses valeurs de base, et la direction à suivre”. Le résultat des élections déterminera la direction de la guerre au terrorisme, a pronostiqué Bush, qui s'est présenté comme un président de guerre devant terminer son travail pour assurer la sécurité du pays. “Si l'Amérique montre quelque incertitude ou quelque faiblesse que ce soit au cours des dix ans à venir, le monde dérivera vers une tragédie”, n'a-t-il cessé d'avertir. John Kerry, pour sa part, a promis de s'attaquer au terrorisme, tout en soulignant l'importance de regagner la confiance de la communauté internationale après l'invasion contestée de l'Irak. “L'Amérique est plus forte quand nous travaillons au sein de vraies alliances, quand nous partageons notre fardeau avec le monde”, devait-il rétorqué à Bush. La différence entre Bush et Kerry n'est pas si déterminante qu'on le dit et même s'ils défendent deux voies opposées : Bush estime que le front central de la guerre contre le terrorisme se trouvait en Irak, Kerry dit que l'Irak était une diversion dangereuse. Pour le premier, l'Afghanistan est en route pour la démocratie et pour le second, c'est le paradis des seigneurs de guerre et des trafiquants de drogue. Pour Bush, l'Arabie Saoudite est un partenaire consciencieux de la bataille contre Al-Qaïda, alors que pour son rival, le royaume est le “pipeline financier qui maintient le terrorisme en vie”. Kerry a promis d'assouplir la loi “Patriot Act” prise au nom de la sécurité nationale et critiquée parce qu'elle menace certaines des libertés civiles fondamentales, Bush l'a promulguée et a cherché à l'étendre. Le rival de Bush a péché par le peu d'informations concernant la mise en œuvre de ses positions. L'anti-américanisme grandissant à l'étranger a plutôt mieux servi le camp de Bush au nom du réflexe nationaliste dans un pays où le drapeau reste encore une icône. Il reste que le challenge est vraiment serré et que le vainqueur ne l'emportera que de quelques têtes. Kerry a d'ailleurs mis en place partout des scrutateurs, de véritables cabinets d'avocats, pour exiger le comptage des voix, bulletin par bulletin.
Mode d'emploi de l'élection du 44e locataire de la Maison-Blanche
Quelque 156 millions d'Américains ont choisi, hier, leur 44e président dans un scrutin présidentiel annoncé comme l'un des plus serrés de l'histoire des Etats-Unis. Jusqu'au dernier moment, le républicain George W. Bush, 58 ans, et le démocrate John Kerry, 60 ans, avaient sillonné l'Amérique dans tous les sens pour convaincre les derniers indécis.
Le taux de participation est l'une des grandes inconnues de cette élection, mais il devrait être plus important qu'en 2000 (106 millions de voix). Pour être élu président, un candidat doit obtenir
au moins 270 voix des 538 grands électeurs du collège électoral.
Dans ce pays fédéral, chaque Etat est un royaume à conquérir. Le candidat qui arrive en tête rafle, dans 48 Etats sur 50, la totalité des grands électeurs qui désigneront ensuite le président.
Chaque Etat, et la capitale fédérale Washington, disposent en effet au minimum de trois grands électeurs. Les plus peuplés se voient attribuer des sièges de grands électeurs proportionnellement à leur poids démographique dans le pays. Inconvénient de ce système : hérité du XVIIIe siècle, il ne reflète pas forcément le vote populaire. Comme ce fut le cas en 2000 où Bush a été élu bien qu'il ait obtenu moins de voix au niveau national que son adversaire Gore. Pour la première fois depuis 32 ans, l'élection se déroule alors que les Etats-Unis sont en guerre. On verra comment voteront les millions de nouveaux électeurs inscrits depuis le dernier scrutin de 2000. Quel impact auront le conflit en Irak et les morts quasi quotidiens de soldats américains ? À qui aura profité l'irruption d'Oussama Ben Laden ? La multiplication de plaintes en justice pour irrégularités, avant même le jour du scrutin, fait aussi redouter un renouvellement des cafouillages de 2000, quand les recomptages de Floride avaient retardé la désignation du vainqueur de 36 jours.
D. B.


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