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Le jeu trouble des USA au Maghreb
LE FBI ANNONCE LA LOCALISATION DE «ANSAR EL ISLAM AU SAHARA»
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2007

Mirage ou réalité, le groupe fait déjà l'objet de moult questionnements. Sa localisation a été annoncée par Robert S. Mueller, patron du FBI, en visite au Maroc.
Le Bureau fédéral d'investigations américain, FBI, -soulignons que ce dernier s'occupe de la sécurité intérieure américaine, et l'on se demande dès lors, à quel titre il s'intéresse au contre-espionnage qui relève de la CIA- aurait localisé le soi-disant groupe terroriste naissant, appelé «Ansar El Islam au Sahara». Vrai ou faux, mirage ou réalité, le groupe fait déjà l'objet de moult questionnements. Sa localisation a été annoncée par Robert S. Mueller, patron du FBI, en visite au Maroc. Il convient de prendre cette annonce avec des pincettes. Car, bon gré, mal gré, le défilé des hauts responsables américains au Maroc n'est pas une simple promenade de santé. Ils ne comptent faire aucun ratage susceptible de freiner le projet de l'Africom, et utiliseront tous les moyens pour justifier leur présence en Afrique. Le Maroc s'est contenté de faire allusion à une simple «complicité» d'ordre sécuritaire avec les Etats-Unis d'Amérique. L'on a annoncé tout bonnement que derrière la visite des patrons du FBI et de la CIA pointe la volonté de traquer les cellules d'Al Qaîda au Maghreb. Au risque de contrarier les patrons US, le Maroc n'est pas allé plus loin que ce stade pour mettre à nu l'«hystérie» américaine. Selon les informations issues du patron du FBI, annoncées depuis le Maroc, les terroristes de «Ansar El Islam au Sahara» activent dans la zone mauritanienne dite «Adrar», située au sud-ouest de la Mauritanie. Les responsables du FBI considèrent que ce groupe s'affaire à recruter des individus des trois pays, le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie. C'est au nom de la «logique» du «contre-terrorisme et du crime international» que l'administration Bush tente de justifier son intérêt pour la région du Maghreb. Qu'on le veuille ou non, l'excitation US dite «guerre contre le terrorisme transnational» est provoquée par d'autres motivations. Car lorsque l'Algérie faisait face en solo au terrorisme pendant toute une décennie ni les Américains et encore moins les Européens n'ont osé bouger le petit doigt au nom de cette même «logique» antiterroriste. Le patron du FBI a averti les autorités du Royaume alaouite que le nombre des recrues marocaines devient de plus en plus élevé parmi les cellules d'Al Qaîda. Pour étayer ses propos, Robert S. Mueller use du langage de flic et donne l'exemple des Marocains neutralisés tout récemment lors du démantèlement de certains groupes terroristes. Mais, derrière le langage du premier flic des USA, peut se cacher une autre visée. Faire la promotion de la proposition faite par le service CRS de recherches relevant du Congrès US. Dans un rapport publié récemment, le service de recherches CRS avait qualifié le Royaume chérifien comme étant le pays «le plus crédible pour abriter l'Africom». Robert S. Mueller a affiché aux autorités marocaines ses craintes quant à d'éventuelles attaques contre le Royaume. Ces mises en garde font ressurgir celles émises par l'ambassade des USA à Alger, au lendemain des attentats du 11 avril dernier. Un incident qui avait provoqué une passe d'armes entre les hautes autorités algériennes et la délégation diplomatique américaine à Alger. Pour revenir aux déclarations du patron du FBI à Rabat, ce dernier a fait part également des craintes des USA quant à l'intensification des menaces contre les intérêts des étrangers dans la région. Le flic n°1 du FBI a proposé aux Marocains un plan dit de prévention et une guerre «d'information», avec la participation des pays du Maghreb, notamment l'Algérie, pour traquer les organisations terroristes en activité. Le Pentagone semble conscient qu'il doit inventer de nouvelles histoires aux fins de convaincre les Maghrébins à coopérer avec les services de sécurité américains. Ensuite, d'accueillir éventuellement l'Africom. Quoi qu'il en soit, l'Algérie a repoussé, avec la dernière énergie, l'idée d'installer des bases militaires américaines sur son territoire. Pour rappel, le président américain, George W.Bush, avait annoncé, le 7 février dernier, que l'Africom devra être opérationnel à compter de septembre 2007. Quant au début de ses opérations, George W.Bush avait retenu la date de septembre 2008, soit une année après l'installation du commandement. Ce projet US risque, néanmoins, de provoquer des tempêtes.

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