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L'ANR et le RCD en plein désarroi !
Publié dans L'Expression le 17 - 03 - 2002

Tiens, tiens ! Voilà que Redha Malek, ancien Premier ministre et chef actuel de l'ANR, se met, lui aussi, de la partie en se rapprochant des formations qui ont décrété le boycott des prochaines élections législatives.
Que le MDS se proclame publiquement, nous en étions habitués... Mais que Redha Malek se soit déclaré sceptique en estimant que les conditions ne sont pas réunies pour organiser des élections, voilà qui pourrait conduire l'opinion publique à douter de tout, même de ses hommes d'influence. Car quoi qu'on en dise, Redha Malek, depuis son départ du poste de Chef du gouvernement, était redevenu le sage qui, à peine Abdelaziz Bouteflika élu chef de l'Etat, s'était distingué en s'intégrant à la première vague d'hommes politiques qui était venue s'acquitter de ses devoirs envers le nouvel élu. Comme s'ils avaient prêté serment d'allégeance.
Quelque temps plus tard, l'ANR, qui sentait que sa formation était incapable de figurer au sein de la représentation nationale, acceptait - était-ce par dépit?- d'entrer dans la coalition gouvernementale pour, apparemment, réduire les conséquences des deux premiers échecs subis, le premier par Redha Malek en personne à la présidentielle de 1995 et le second aux législatives de la même année. Aujourd'hui, on lui concéderait sans réserve le droit de ne pas aller aux urnes si le but dont il se réclame consistait à le prémunir contre un troisième échec. Encore que du point de vue de l'éthique, un vrai démocrate ne quitte jamais son navire si proche du but.
Autre surprise sur l'échiquier politique en ce début de semaine : le boycott que semble vouloir opposer au libre déroulement du prochain scrutin la formation du Dr Saïd Sadi qui, visiblement mal à l'aise depuis sa sortie de la coalition gouvernementale, affiche le profil d'un parti vaincu par l'adversité, un parti qui n'a plus jamais retrouvé sa dynamique interne pour reprendre goût à la vie. Stupéfiant non ! Et si on s'intéressait au RCD d'un peu plus près. Sorti du flanc du FFS à une époque où les «droits de l'Homme» n'étaient pas une préoccupation majeure de nos gouvernants, la première déchirure subie par le FFS a lieu en 1980 lors «du printemps berbère» qui se termine par une plate-forme directionnelle, mais aussi par de nombreuses arrestations au sein de la mouvance démocratique. Arrestations dont fera d'ailleurs partie le Dr Saïd Sadi que le «hasard» des affectations, enverra purger une peine de trois années de prison ferme au pénitencier de Tazoult, ex-Lambèse.
Sorti, le combat pour les droits de l'Homme le renvoie à la politique au sein de laquelle il décide de fonder le RCD: un parti qui, à partir des années 90, était considéré comme l'alternative par excellence pour tous les Algériens dont la raison de vivre reste plus que jamais la démocratie et l'Etat de droit.
Or, que constate-t-on depuis hier? Que le RCD, qui venait de faire l'expérience des affaires d'Etat, à peine sortie de la coalition gouvernementale, donnait l'impression d'avoir perdu tous ses moyens. Ayant perdu ses moyens essentiels dans le combat inutile de Kabylie où grâce à son parti, il était convaincu d'arracher la constitutionnalisation de tamazight en l'imposant au pouvoir en place. Or, c'est justement dans ce domaine que l'herbe lui fut coupée sous le pied. Comme pour le FFS, dont les militants, il faut le reconnaître, n'ont pas souvent été à l'avant-garde des revendications comme les «dialoguistes des ârchs», en avait présenté un échantillon lors de leur première rencontre avec le Chef du gouvernement, Ali Benflis.
Conclusion, le RCD, qui a décrété le boycott des élections pour des raisons qui n'ont rien à voir apparemment avec «le régime en place», sera certainement le grand perdant de l'affaire. Quant au FFS et surtout M.Djeddaï, le représentant permanent d'Aït Ahmed en Algérie, malgré les gesticulations et cette manie disqualifiante qu'il a de noircir tout ce qu'il touche, eh bien, ce Djeddaï-là ne sera jamais assez fou pour décréter à son tour le boycott.
Le réalisme lui rappelle chaque jour qui passe que, pour marcher, il faut toujours mettre un pied devant l'autre, lui dictera sans doute de ne rien tenter qui puisse effaroucher la clientèle du RCD dont on dit de plus en plus qu'elle serait prête à changer de formation depuis que la sienne a décidé de rester dans l'expectative en regardant les autres faire la démocratie à sa place.


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