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Les retards s'accumulent
LOGEMENT À BEJAIA
Publié dans L'Expression le 02 - 02 - 2008

La lenteur dans la réalisation des programmes inscrits se pose comme un handicap à toute réduction de la demande de logements tous types confondus.
Le logement reste une «grande plaie» de notre pays. A Béjaïa, la situation ne diffère pas trop de celle des autres régions du Nord. Le secteur du logement accuse un grand retard dans la réalisation, même si la wilaya a connu de nombreux programmes de logements, que certains jugent «insuffisants». La réalisation avance visiblement mal et on se demande sérieusement qu'en serait la situation si le programme était plus important ou tout simplement à la hauteur des attentes. La lenteur dans la réalisation des programmes inscrits se pose comme un handicap à toute réduction de la demande de logements tous types confondus. Outre les difficultés qui sont propres aux entreprises, les pouvoirs publics sont en butte, eux aussi, à des difficultés pour concrétiser tous les programmes. Difficultés liées, notamment à la rareté de plus en plus aiguë des terres domaniales dotées d'un minimum de viabilité.
Les difficultés reconnues par les responsables ne trouvent pas de solution, force est de le constater sur le terrain. Les tentatives à travers les opérations de création de zones d'habitat urbaines, dont celle de Sid Ali Labhar, parant au déficit foncier, butent, faut-il le souligner, sur le rythme de réalisation. On constate que des chantiers LSP, Aadl ou sociaux, lancés en 2000 et 2001, sont au stade d'achèvement, parfois aux travaux de fondation et de béton. A Béjaïa, le refrain est connu. On inscrit des programmes. Une fois accordés, on cherche la parcelle de terrain qu'il faut. Cela prend évidemment un temps fou, sachant le déficit en matière de foncier. Une fois la réalisation entamée, les chantiers connaissent des arrêts fréquents dus aux différents problèmes rencontrés par les opérateurs à tous les niveaux. Le président de la CAP soulignait en substance récemment
«toute la nécessité de revoir le Code des marchés et d'éliminer la lourdeur bureaucratique», au cours du forum de la radio locale.
Tout le processus est à revoir pour une célérité dans la réalisation. Il n'est pas suffisant d'annoncer des programmes de logement lorsqu'il y a des difficultés à les réaliser. A l'Opgi, on se montre optimiste malgré tout. 3100 logements sur les 5000 entamés depuis l'année 2004 sont livrés par l'Opgi de Béjaïa, avait-on annoncé récemment.
Ce même Office se dit en mesure de livrer le restant de ce programme avant la fin de l'année 2009. Pour relever ce défit, il faut au préalable trouver les entreprises aptes à réaliser ce programme de 2600 unités sociales, 1230 sociaux participatifs, 400 logements Fnpos et 600 autres dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire.
Cependant, le programme de 2000 est relégué aux calendes grecques. On en parle rarement. Les cas des sites Bouyablaten et Brandy le confirment. L'autre segment du logement, la location-vente, souffre des mêmes difficultés. Mêmes causes, mêmes effets. Sur les 500 unités attribuées à la wilaya de Béjaïa, seules 200 sont achevées et attribuées. Quant à l'habitat rural, bon nombre de citoyens ayant souscrit à cette formule estiment que la valeur de cette aide est insignifiante, eu égard au coût des matériaux de construction.
Le Logement social participatif (LSP) lui aussi est en butte à des problèmes. Les souscripteurs du projet de Sid Ali Labhar ont été, pour le moins, surpris de voir l'entreprise de réalisation leur demander de compléter le paiement total de leurs logements encore au stade de réalisation. A la lecture des chiffres fournis par les différents services, seul le logement promotionnel émerge du lot avec un taux d'achèvement plus ou moins raisonnable.
Outre la rareté des terrains domaniaux, il y a lieu d'ajouter cette difficulté à justifier la propriété des assiettes privées. L'opération du cadastre ne connaît pas le rythme. Il faut que l'ensemble des programmes exige l'acte de propriété pour la délivrance du permis de construction.
A cela se greffent d'autres paramètres tels que les coûts que nécessitent les viabilisations primaires des assiettes dégagées et des nouveaux sites issus des instruments d'urbanisation que sont le Pdau et le POS. Le relief accidenté de la wilaya, si l'on excepte la plaine de la vallée, vient comme pour compliquer davantage la situation en engendrant des surcoûts et des ralentissements dans l'avancement des travaux de réalisation de certains projets. Alors que le wali ne cesse de dénoncer le manque d'entreprises réalisatrices, les opérateurs rétorquent que «le gros problème que rencontrent les entreprises réside dans l'attribution des marchés».
Chez les entrepreneurs, tout en reconnaissant certaines de leurs insuffisances, on estime que «c'est le deux poids deux mesures entre les entreprises qui est à l'origine de cette situation». «Les entreprises étrangères perçoivent une partie du montant de l'enveloppe avant même le démarrage du chantier, alors qu'on nous demande, à nous, d'engager les travaux sans même l'ordre de service. Une fois le projet achevé, il faudra courir derrière les responsables pour qu'ils daignent régler nos factures», soutient cet autre entrepreneur, mettant en exergue les difficultés de paiement induisant parfois la banqueroute d'entreprises.
La situation n'est pas l'apanage du secteur du logement. D'autres secteurs souffrent et subissent les mêmes contraintes. Ce qui nécessite une grande réflexion.


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