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«Attendons la fin du mandat»
PARTIS POLITIQUES
Publié dans L'Expression le 15 - 04 - 2002

Peut-on connaître votre appréciation sur les trois premières années du mandat du Président de la République? Presque tous les partis politiques auxquels a été adressée cette question hier, ont préféré évité le mot «bilan». Aussi bizarre que cela puisse paraître, cette attitude a été le fait tant des partis de la coalition gouvernementale que de ceux de l'opposition.
D'abord, ont souligné les responsables des partis contactés, «il n'est pas faisable de dresser le bilan avant que le mandat n'arrive à son terme». C'est là, la position du FLN. La deuxième raison avancée par le personnel politique approché par L'Expression est relative à l'importance du sujet. Les formations politiques, coalisées ou autres, disent que pour faire un commentaire sur les trois premières années du chef de l'Etat, une journée ne suffirait pas. Certaines formations politiques ont, enfin, estimé qu'il n'y a aucun commentaire à faire du moment que rien n'a été fait.
D'autres, qui se réclament détentrices de la représentation populaire, conviées à se prononcer sur l'une des questions les plus capitales du pays, à savoir la qualité des tâches qu'a effectuées le Président de la République avec son équipe durant les 36 derniers mois, ont opté pour le silence. Un silence qui explique cette formidable déliquescence dans laquelle se trouvent ces partis qui convoiteront, dans moins de deux mois, les voix des Algériens ou les autres qui leur diront de ne pas voter. C'est Jean-Jaques Rousseau qui a dit: «Vous êtes responsable même d'un crime que vous n'avez pas commis.» Que les partis politiques le veuillent ou non, ils sont justement responsables, d'une manière ou d'une autre, de ce qui s'est passé dans le pays non seulement depuis l'arrivée de Bouteflika à El-Mouradia, mais aussi bien avant l'arrivée du chef de l'Etat à la tête du pays. Il aurait fallu donc que les partis assument avec courage leurs responsabilités en se prononçant sur l'activité de la première institution de l'Etat: la présidence de la République.
Mais à toute règle une exception, le RND a déclaré hier que le temps lui a donné raison d'avoir soutenu et la personne de Bouteflika et son programme. Selon M.Chorfi, le chef de l'Etat a ouvert des chantiers qui engagent l'avenir du pays comme l'éducation, la justice et la réforme de l'Etat. Malgré les obstacles, dira-t-il, le président a appliqué la concorde civile. Le Président, affirme Miloud Chorfi, a fait démarrer la machine économique, longtemps en hibernation. Bouteflika ajoute-t-il, «est aussi en train de désamorcer l'une des crises, les plus aiguës qu'a connues l'Algérie (la Kabylie NDLR)». Trois ans donc après, «le RND est satisfait de l'activité de Bouteflika à l'intérieur comme à l'extérieur du pays». A l'inverse, le parti de Abdallah Djaballah s'est dit non concerné directement par les trois années du mandat du Président «car on ne fait pas partie de l'équipe qui a géré», a déclaré M.Younsi. Ce dernier a fait remarquer, en revanche, que «beaucoup de dossiers ont été ouverts des chantiers ont été entamés sans que le peuple soit consulté». Selon le responsable du MRN, «il n'est pas encore temps de faire le bilan, mais les citoyens doivent participer à la réalisation des grands chantiers dans un climat de stabilité politique et sous des institutions démocratiquement élues».


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