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«Nous sommes très rigoureux»
KARIMA HADJI, RESPONSABLE DU SYSTÈME MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL
Publié dans L'Expression le 31 - 03 - 2008

Qui vérifie la qualité des eaux épurées dans vos stations?
Dans le cadre du système management environnemental, on exerce un contrôle sur les labos des unités. En tant que direction générale, de temps à autre, on envoie des équipes pour vérifier. De plus, il nous arrive parfois de faire appel à des entreprises étrangères, notamment pour la caractérisation de nos boues. Etant donné que ces boues sont utilisées pour des fins agricoles, on doit être sûr de leur qualité. De plus, le ministère des Ressources en eau effectue des vérifications de temps à autre.
Que faites-vous des déchets qui résultent des opérations d'assainissement?
Il y a deux sortes de déchets, les déchets toxiques et les boues. Les déchets toxiques tels que les métaux lourds, on les stocke à notre niveau. Une fois qu'on accumule une bonne quantité, on fait appel au service du ministère de l'Environnement. C'est lui qui se charge de ces déchets par la suite. Les boues (les déchets humains en représentent une grande partie) sont séchées pour en faire des engrais. Les boues sont étalées au soleil qui les désinfecte.
Comment être sûr que l'agriculteur ne va pas utiliser ces engrais dans des cultures maraîchères?
Lorsqu'on cède nos boues, on signe un contrat avec l'agriculteur qui s'engage à les utiliser aux fins auxquelles elles sont destinées. C'est-à-dire juste pour engraissage des plantes ornementales et les arbres non fructueux. De plus, l'agriculteur n'est pas livré à lui-même. Il existe des contrôles réguliers des directions hydrauliques des wilayas.
Une partie de l'eau épurée est utilisée à des fins agricoles. Pouvez-vous nous l'expliquer?
Cette eau est destinée à l'irrigation. L'utilisation ne se fait pas pour les cultures maraîchères. Elle se fait uniquement pour ce qui est horticulture et arboriculture. Les bénéficiaires de ces fertilisants sont surtout les propriétaires de pépinières.
La même rigueur est-elle de mise quant à l'utilisation des eaux épurée pour l'irrigation?
Bien entendu, il y a beaucoup de rigueur dans la vérification de l'utilisation de nos eaux. Le problème qui se pose, par contre, c'est la déviation des conduites des eaux usées avant qu'elles n'arrivent à nos stations. Ce problème se pose avec les conduites des réseaux à ciel ouvert. Lorsque les agriculteurs manquent d'eau, il arrive- quoique c'est rare- qu'ils dévient les conduites des eaux usées pour l'irrigation de cultures maraîchères. Cela représente un vrai danger pour la santé publique.
Beaucoup de plages du littoral algérien sont polluées à des degrés avancés par les eaux usées. Comment expliquer ce fait? Les stations d'assainissement ne jouent-elles pas leur rôle comme il se doit?
Dans certains cas, les citoyens se branchent illicitement à nos conduites qui évacuent les eaux épurées. C'est la cas par exemple de la station d'assainissement de Boumerdès.
Les conduites d'eaux usées de tout un marché sont branchées à notre canal d'évacuation qui débouche sur la mer.
Malheureusement, l'intervention pour arrêter ce genre de pratiques ne relève pas de nos prérogatives.


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