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La parenthèse de sérénité
L'ART DE CULTIVER LE PETROLE VERT EN TUNISIE
Publié dans L'Expression le 22 - 05 - 2008

La recette est tellement simple qu'elle devient magique: c'est que la Tunisie sait vendre ses atouts, pimenter son exotisme, rentabiliser son soleil et faire partager son hospitalité.
15 heures passées, le muezzin appelle à la prière. A décibels soigneusement réglés, l'appel n'est pas agressif, il est doux. Des milliers de touristes, toutes nationalités confondues, montent en procession vers Sidi Boussaïd, un lieu de pèlerinage mythique. «Pour moi, c'est l'une des plus belles vues au monde», confie, fasciné, un touriste français. Il y a quelque chose dans cette contrée de Sidi Boussaïd qui fait chavirer les visiteurs étrangers. Perchée sur une colline dominant le golfe de Carthage, le café Sidi-Chebaâne à Sidi Boussaïd est un endroit idéal pour savourer un thé à la menthe et admirer la vue féerique sur mer. C'est que la Tunisie sait vendre ses atouts, pimenter son exotisme, rentabiliser son soleil et faire partager son hospitalité. Pour cela, les responsables du tourisme tunisien ne font pas dans la demi-mesure. Il y a quelques jours, un Eductour a été organisé au profit des journalistes de la presse algérienne. Le but étant de faire découvrir l'art de cultiver le pétrole vert en Tunisie.
Le voyage mérite d'être conté
L'opération a été l'oeuvre de Fawzi Basly, responsable de l'Office du tourisme tunisien (Ontt) à Alger. Orfèvre dans son métier, il sait transformer les Eductours en «Séductours». «Je suis à votre entière disposition», lâche spontanément le représentant de l'Ontt. Il ajoute: «Moi, c'est Kaïs Majer votre accompagnateur durant votre séjour ici en Tunisie.» De Hammamet-Nord à Yasmine Hammamet de Sousse à Tunis, le voyage mérite d'être conté. Le périple commence à partir du palace Royal Azur Thalasso Golf et l'accompagnateur suggère une virée dans la piscine avant d'entamer la visite de Hammamet-Nord. Des bus remplis de touristes dont la plupart dépassent la soixantaine, affluent en ces premières heures de la journée; pourtant on est loin de la haute saison estivale. «C'est ce que nous nous appelons le tourisme du troisième âge, la plupart d'entre eux viennent pour la thalassothérapie», note Kaïs, l'accompagnateur de la délégation de journalistes algériens et avec qui on ne court aucun risque de lassitude. La seconde halte a été Yasmine Hammamet ou le Jasmin de Hammamet. Une nouvelle station luxueuse, moderne et animée, un cadre d'exception pour découvrir la Tunisie. Le tempo tranquille de cette cité s'offre comme une parenthèse de sérénité. Elle comptabilisera, prochainement, 49 hôtels et une marina. A ceux-là s'ajoutent 7 centres de soins en thalassothérapie avec, à la clé, pas moins de 33 restaurants exclusivement réservés aux touristes. Au coeur de Yasmine Hammamet se dresse la Médina. Entièrement conçue par un Tunisien qui voulait réaliser un rêve d'enfance, la Medina Méditerranea est une virée dans le passé. Dissimulée derrière ses remparts, elle semble surgir d'un autre temps. On y accède par la porte monumentale inspirée des monuments historiques. C'est le roi dans ses apparats qui accueille les visiteurs et les touristes. A l'intérieur, comme dans une authentique Médina, on se promène parmi les souks animés, les ruelles pavées, entrecoupées de voûtes et d'arcs et les maisons décorées de faïence. De nombreuses animations contribuent à donner vie à cette Médina neuve et ancrée dans l'histoire. A l'entrée, c'est le roi qui vous accueille comme les contes des Mille et Une nuits. Une fois à l'intérieur vous oscillez entre le monde réel et le passé. Le présent et le futur se bousculent alors une place dans la tête du visiteur, un régal. Un restaurant- cabaret vous plonge dans une ambiance des Mille et Une nuits. Un ancien spectacle pour vous faire revivre les grandes heures de la Tunisie depuis Carthage à nos jours. Le temps est suspendu. On parcourt par bateau toujours, ses tunnels bordés de spectacles avec un fond musical enivrant. Une tournée de dix minutes pour revivre les aventures de Barberousse. Une véritable plongée dans un autre temps. C'est dire que l'histoire sert de prétexte à tout type d'attraction, de jeux et de manèges. Le Carthage-Land, un grand parc à thèmes et enfin les éléphants d'Hannibal terminent ce spectacle enivrant. Un véritable piment exotique dans une parenthèse de sérénité. «Ici, toutes les parties de la Tunisie sont rassemblées, l'histoire, la culture...», informe Galloubi Sendes, responsable commercial, au niveau de la Médina.
«Le Carthage-Land est incontournable aussi bien pour les touristes que pour les Tunisiens qui viennent généralement en famille!» ajoute Ghelloubi précisant avec beaucoup de fierté que «le Centre attire une moyenne de 5000 entrées par jour». Sousse, la destination incontournable. Ce joyau dans un écrin tunisien, est admiré par les touristes et particulièrement les Algériens. À 80km de Yasmine Hammamet, Sousse, la ville natale du président Zine El-Abidine Ben Ali, a de quoi rivaliser avec les grandes destinations touristiques dans le monde. Blanche et propre, elle surgit de la terre contrastant avec le bleu de la mer. Berceau de la thalassothérapie en Tunisie, la ville de Sousse a ouvert, dès 1994, un centre pionnier près du centre-ville. Avec l'ouverture de nombreux centres, la région est tout indiquée pour profiter des soins marins de qualité, dispensés sous contrôle médical et avec des équipements de pointe, en même temps que du soleil méditerranéen et des possibilités de loisirs et de découvertes.
Une certaine idée de la Tunisie
Dernière destination de ce périple touristique: la capitale Tunis. Ce ne sont surtout pas les sites à visiter qui manquent au niveau de la capitale. En voici une liste non exhaustive: Sidi Boussaïd, Zeïtouna, la Casbah, le palais de Carthage, la grande mosquée d'El-Abidine et, bien évidemment, une virée dans l'inévitable boulevard Bourguiba. A Tunis, comme dans une ville algérienne, des taxis immatriculés en Algérie attendent les voyageurs. Annaba, Tébessa, Jijel, Constantine...sont des destinations desservies par des taxis algériens. Etonnés, on s'interroge sur ce petit pays aux grandes ambitions qui fait parler de lui en s'imposant dans les manchettes des plus grands journaux de la presse mondiale. Eh bien, c'est la Tunisie. Le pays compte 800 hôtels de standing international qui totalisent 232.000 lits. Excusez du peu! Sept aéroports internationaux et huit ports relient la Tunisie au reste du monde. La stabilité politique, la paix sociale et la sécurité sont un fait. Les officiels du pays ont trouvé la formule qui gagne. «Il s'agit de la construction de la Tunisie et de la consolidation de son indépendance dans le cadre de la paix sociale, la sécurité et la solidarité.» Têtus mais les faits sont là. Rivalisant avec les plus grandes destinations touristiques dans le monde, la Tunisie séduit par sa stabilité. Elle attire des millions de touristes chaque année; en d'autre termes, des milliards de devises. Qu'il soit de type balnéaire, saharien, culturel ou sportif, le tourisme prospère. En toute quiétude, les étrangers circulent librement à travers tout le pays. L'image des centaines de touristes en mal d'exotisme, scrutant les allées de la Casbah tunisienne sans la moindre réticence, ni crainte, fait méditer le plus simple des Algériens. La Casbah d'Alger est plus grande, plus riche en faits historiques, le soleil est plus lumineux, le bleu de la mer est plus beau et le Sahara est plus généreux.
Mais, ni le soleil d'Alger chanté par Macias et pleuré par les pieds-noirs, ni la luminosité, encore moins les gisements d'hydrocarbures n'ont attiré les touristes. Peut-on imaginer, un seul instant, ce qui arriverait aujourd'hui, en 2008, à un groupe de touristes allemandes déambulant seules dans les méandres de la Casbah? Inutile de réfléchir à la suite. Pour l'instant, c'est la Tunisie qui a su accueillir ce trop-plein de touristes en quête de sérénité. La beauté des plages de Tunisie et ses trésors historiques attirent des millions de touristes du monde entier. Les Européens et les Américains ne sont pas soumis à un visa pour entrer en Tunisie. Sans disposer des fabuleuses réserves en hydrocarbures de ses voisins, la Tunisie est un peu le modèle du Bassin méditerranéen.
Un pays propre, doté d'infrastructures où les droits des femmes sont les plus avancés du monde arabo-musulman.
La Tunisie est l'une des destinations favorites des étrangers. Ils sont, chaque année, 1.350.000 à aller y passer leurs vacances, pour peu cher, en toute sécurité. Pas de bidonville, la misère ne bombe pas le torse, les conditions économiques lui permettent d'exister mais elle est timide. «Nous avons la culture de l'export dans nos gènes depuis la Carthage phénicienne», rappellent les Tunisiens en souriant. Les deux principaux moteurs de l'économie sont les exportations et la consommation des ménages.


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