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Les opérateurs flambent le prix du sucre
IL EST PASSE DE 55 À 65 DINARS EN QUELQUES JOURS
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2008

Affirmant que le prix du sucre est libre, le ministère du Commerce se désengage de toute responsabilité, laissant le citoyen à la merci des opérateurs.
La valse des prix des produits de consommation continue. La facture du sucre est salée. Le prix du kilo de sucre a augmenté de 10 dinars. Alors qu'il était à 55 dinars le kilo, il est passé à 65 dinars depuis quelques jours. Cette hausse inattendue est loin d'être un simple événement. «Le prix a augmenté de dix dinars, ce n'est même pas deux dinars ou cinq dinars», commente un épicier de Kouba. Après le blé, la pomme de terre, l'huile, le sucre prend le relais pour se mettre en valeur. Pourquoi cette augmentation? Le ministère du Commerce se désengage de toute responsabilité.
«Le prix du sucre est libre», a déclaré à L'Expression, le responsable de la communication au niveau du département du commerce. Et d'appuyer: «Le ministère ne prend pas en charge ce produit, il s'occupe uniquement de la farine, du lait et du blé».
Qu'en est-il de la régulation des prix? La direction de la régulation des prix au niveau du ministère avance la même version. «C'est un prix libre sur le marché», a répondu M.Yahyaoui, directeur de la régulation des prix. Contacté par L'Expression pour plus d'informations sur cette hausse sensible, M.Yahyaoui indique qu'il n'a aucun élément à avancer.
Sans aller trop loin, il précise que le marché international est à l'origine de cette flambée. Il argumente son propos par le fait que la totalité des quantités de sucre sont importées et les prix appliqués sont tributaires de ceux du marché international. En d'autres termes, cela veut-il pour autant signifier que le ministère du Commerce n'a aucun rôle à jouer dans cette affaire?
Les opérateurs privés qui détiennent la plus grande part du marché sont libres d'augmenter les prix à leur guise sans qu'ils soient contrôlés par aucun organisme de quelque nature qu'elle soit. La libéralisation des prix semble avoir facilité la tâche au département de Djaâboub. Ce dernier ne se casse plus la tête pour contrôler la fourchette des prix des produits de consommation, laissant le citoyen payer les pots cassés. D'autant plus que «liberté des prix» ne peut, en aucun cas, signifier désintérêt de l'Etat du bon fonctionnement des structures organisant justement la transparence des prix pratiqués sur le marché dont le contrôle et la régulation en sont les éléments essentiels.
Pour avoir d'autres d'informations, nous avons contacté l'entreprise Enasucre. Selon le conseiller du président-directeur général, M.Laseb, la demande sur le produit est à l'origine de cette flambée.
«C'est la spéculation qui fait grimper les prix», précise notre interlocuteur. Plus explicite, M.Laseb affirme que cette augmentation résulte des effets de la conjoncture estivale où la demande a atteint un pic de 80.000 à 85.000 tonnes par mois. La demande sur le sucre, double de volume en cette période de l'été et ce, en raison de la forte consommation des boissons gazeuses, des glaces et des gâteaux.
Faisant appel au langage des chiffres, il affirme que la demande nationale passe de 1 million/tonne à 1,2 million/ tonne, soit un taux d'évolution de 2% par année.
L'entreprise publique produit actuellement moins de 130.000 tonnes par an. Alors que sa capacité de production était de l'ordre de 200.000 tonnes par an, l'entreprise qui a cédé la moitié de son potentiel, a revu sa part du marché à la baisse.
S'ajoute à cela l'approche du mois de Ramadhan. «Il ne faut pas perdre de vue que les gens commencent à constituer des stocks de sucre deux mois avant le Ramadhan», a-t-il ajouté. Effectivement, le mois de jeûne est connu pour la consommation de gâteaux.
Les vendeurs de gâteaux comme la zlabia et les kalbalouz, poussent comme des champignons durant ce mois. M.Laseb est allé plus loin dans son analyse. Se référant aux spécificités de la société, il explique que cette augmentation est liée aux habitudes alimentaires des citoyens qui consomment, dans certains mets, du sucre pour le substituer à celui dont à besoin le corps humain.
La cherté des fruits comme la pomme, les dattes, pousse les gens à consommer du sucre pour pallier le besoin en calories. «L'Algérien consomme environ 34 kilos de sucre par an», a-t-il avancé. Ainsi l'Algérie est classée parmi les cinq niveaux les plus élevés au monde.
Le conseiller du président- directeur général de l'Enasucre n'a pas, par ailleurs, écarté l'impact du marché international sur le marché local. Il n'en demeure pas moins que l'augmentation actuelle est excessive et que les données actuelles n'expliquent pas totalement.


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